Après quatre ans et un million d'unités écoulées, le Volkswagen T-Roc passe par la case restylage de mi-carrière. Phares high-tech, conduite autonome de niveau 2 et matériaux plus qualitatifs à bord sont au programme. Suffisant pour tenir le cap ? Voici notre avis en vidéo.
- Style : le T-Roc vise le juste équilibre ?
- Grand écran et plastique moussé
- Essence, diesel, mais pas hybride
- Bilan Volkswagen T-Roc restylé
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Nous avons approché le nouveau Volkswagen T-Roc restylé. Il arrivera sur le marché français en avril 2022.
Volkswagen
Placé au cœur de l’offre SUV de Volkswagen, entre le T-Cross, le Taigo et le Tiguan, le T-Roc, lancé fin 2017, arrive à mi-carrière. La marque allemande en a déjà écoulé plus d’un million dans le monde. Le modèle restylé arrive en France en mars 2022 et nous avons déjà testé la version 1.5 TSI de 150 ch en finition R-Line.
À LIRE. Essai Volkswagen T-Roc (2022). Les bienfaits du restylage
Style : le T-Roc vise le juste équilibre ?
Les projecteurs du Volkswagen T-Roc restylé ne changent pas de contour. En revanche, ils adoptent une nouvelle signature lumineuse en forme de L et la technologie matricielle.
Pas question d’un restylage d’envergure comme celui de son grand frère Tiguan, qui lui a eu droit à des phares redessinés. Conservant le même contour pour ses optiques, le VW T-Roc adopte tout de même la technologie à LED matricielle avec 24 sources lumineuses par phare et une signature éclairée ID Light. Comme sur la Golf 8 ou les modèles électriques de la gamme, cette dernière barre la calandre et relie les phares. Mais, contrairement à la Golf, où la ligne lumineuse arrive en haut à la lisière du capot, celle du T-Roc restylé est placée au centre de la calandre de part et d’autre du logo. C’est logique, le museau du T-Roc est plus haut, il faut donc s’adapter aux proportions pour que l’ensemble reste élégant. Les projecteurs intègrent également les fonctionnalités feux de jours et clignotants à défilement. Ils étaient auparavant implantés sur le bouclier. Cet agencement permet un traitement plus sportif sur les finitions R-Line. La livrée Style conserve, pour sa part, un motif très proche de celui du T-Roc d’avant restylage.
Le toit noir repose sur des montants de custode traités façon carbone.
Toutes les variantes du Volkswagen T-Roc sont concernées par ce relooking : la version classique à 5 portes, le sportif T-Roc R fort de 300 ch et l’exclusif T-Roc Cabriolet, qui est l’unique représentant du genre dans la gamme depuis l’arrêt du Range Rover Evoque découvrable. À l’arrière, les feux adoptent une texture plus foncée, des clignotants à défilement (en option) et, comme sur bon nombre de modèles de la marque, une nette commutation entre les fonctions feu arrière et feu stop. C’est un plus appréciable pour la sécurité.
Grand écran et plastique moussé
Notez, au bas de la console centrale, une interface tactile à curseur servant à commander la climatisation. Un principe étrenné par les Golf 8 et ID.3.
À bord, le Volkswagen T-Roc restylé met l’accent sur le digital dès l’entrée de gamme, avec une instrumentation numérique apparaissant sur une dalle de 8 pouces (10,25 pouces sur les versions plus haut de gamme). De son côté, l’écran tactile, qui peut atteindre 9,2 pouces, est désormais superposé à la planche de bord telle une tablette de salon. Par la même occasion, les aérateurs centraux ont été élargis, tandis que la panoplie technologique s’est enrichie des services We Connect Plus, Apple CarPlay et Android Auto sans fil.
L’écran tactile de 9,2 pouces de diagonale, c’est la nouveauté majeure de ce restylage. Sur les versions haut de gamme, il se superpose à la planche de bord.
Souvent critiqué pour la piètre qualité de ses matériaux, et notamment la rigidité de ses plastiques au niveau de la planche de bord, le T-Roc rectifie le tir à l’aide d’éléments moussés nettement plus valorisants. Les contre-portes adoptent, selon le niveau de finition, un garnissage en tissu ou en similicuir. Un effort a été fait, il faut le saluer, mais l’évolution reste très mesurée. En revanche, l’interface de climatisation a été intégralement repensée et fait place à des curseurs tactiles qui épurent la planche de bord. Mais Volkswagen n’est pas allé la chercher bien loin. Sur le principe, il s’agit d’une technologie étrennée par les Golf 8 et ID.3. Dans le détail, il s’agit précisément du module apparu sur la Volkswagen Polo restylée. Enfin, le volant est redessiné et bénéficie désormais de pavés tactiles assez pratiques.
“Le Volkswagen T-Roc restylé dispose de la conduite semi-autonome jusqu’à 210 km/h !“
Essence, diesel, mais pas hybride
Le Volkswagen T-Roc R a l’apanage d’un kit carrosserie suggestif…
La palette des motorisations du Volkswagen T-Roc restylé demeure fidèle à trois blocs essence : 1.0 TSI à trois cylindres de 110 ch, 1.5 TSI à quatre cylindres de 150 ch et 2.0 TSI fort de 190 ch, ce dernier ne sera pas proposé sur le marché français. En diesel, le moteur 2.0 TDI est décliné en versions de 115 et 150 ch. Enfin, le turbulent Volkswagen T-Roc R reste animé par le 2.0 TSI de 300 ch avec une valeur de couple de 400 Nm et un 0 à 100 km/h expédié en 4,9 s. Rien de bien neuf sous le capot donc et toujours pas de version hybride ou hybride rechargeable au programme. C’est réservé au Tiguan eHybrid. Le T-Roc restylé laisse donc le champ libre à la concurrence. Le Renault Captur E-Tech, les Toyota Yaris Cross et C-HR comme le Hyundai Kona s’en frottent les mains. En revanche, le T-Roc offre la transmission intégrale 4Motion, équipement rare sur le segment, qui reste de mise sur les variantes TDI 150, TSI 190 et T-Roc R de 300 ch.
Dans toute l’Europe, la gamme du Volkswagen T-Roc sera harmonisée autour de quatre niveaux de finition.
Volkswagen harmonise la gamme de son SUV dans toute l’Europe avec quatre niveaux de finition baptisés T-Roc, Life, Style et R-Line. À noter que sur le marché français le niveau de base T-Roc n’est pas proposé, l’offre débute avec la déclinaison Life qui offre en série la climatisation automatique à commande tactile. Pour plus de personnalisation, les livrées Style et R-Line peuvent bénéficier d’un pack Black Style caractérisé par des vitres latérales et arrière surteintées assorties aux montants de custode traités façon carbone. Des jantes spécifiques, elles aussi laquées de noir, finalisent l’ensemble.
Bilan Volkswagen T-Roc restylé
Cabriolet, version R et variante classique composent la famille du Volkswagen T-Roc restylé.
En quatre années, le Volkswagen T-Roc a parfaitement trouvé sa place dans le catalogue Volkswagen. D’un format de 4,24 m, comparable à celui de la Golf (4,28 m), il est devenu son alter ego en mode SUV. Il lui a même chipé sa version cabriolet ! Ce restylage de mi-carrière, qui n’a rien de bouleversant, coche pourtant les bonnes cases, à l’exception de celle de l’hybridation qui laisse le champ libre à la concurrence. Est-ce crucial ? L’avenir nous le dira… En attendant, le T-Roc capitalise toujours sur un positionnement voulu au-dessus de la mêlée des SUV urbains, avec ses variantes cabriolet et R à 300 ch et transmission intégrale. La marque n’a pas encore révélé les montants du Volkswagen T-Roc restylé, mais le prix d’appel se situera à 28 000 €. Pour mémoire, avant l’opération cosmétique, les tarifs débutaient à 27 260 €. L’inflation est donc contenue néanmoins bon nombre des équipements inédits font partie des options.
