- Deux semaines, sur tous les terrains
- L’Amérique pour 5
- Silence assourdissant
- Pas de sueurs froides
- L’audace rêvée
- Gourmand, va !
- L’honneur est sauf
Une femme, trois enfants et tous leurs bagages, et un conducteur pour mener la dernière génération du Hyundai Santa Fe à l’assaut du Mont Ventoux. Sur le papier, aucun doute, ce programme estival s’annonçait sous les meilleurs auspices. En route.
Deux semaines, sur tous les terrains
Deux semaines, à prendre la mesure au quotidien de ce mastodonte de 4,785m de long et presque 2 tonnes à vide sur la route des vacances, ça démarre forcément par caler au préalable les bagages nécessaires aux cinq personnes concernées (deux adultes et trois enfants). Les sacs et valises de toute la famille entrent sans souci. Néanmoins, si le Hyundai Santa Fe 7 places essayé dispose d’un volume de coffre relativement correct (430 dm3 minimum en version 5 places, d’après nos mesures), rien ne saurait remplacer l’espace offert en la matière par l’architecture d’un monospace, fût-il compact.
L’Amérique pour 5
En revanche, côté espace à bord et habitabilité, c’est l’Amérique, en particulier aux places arrière du rang 2, où les trois occupants pourront jouer avec la banquette coulissante afin de prendre encore plus leurs aises (ladite banquette basculant électriquement pour accéder au dernier rang), tandis que les passagers avant, qui profiteront de sièges larges et confortables, seront plutôt déroutés au départ par la horde de boutons de réglages disposés sur la console centrale, mais rassurés par la qualité globale des matériaux, assemblages et finitions. Quid du rang 3, alloué aux sièges 6 et 7 ? Des places d’appoint en priorité pour des adolescents et, idéalement, sur des distances pas trop longues.
Silence assourdissant
Une fois jeté sur l’autoroute, le Santa Fe de 230 chevaux cumulés (180ch tirés du moteur essence Turbo quatre-cylindres à injection directe 1.6 T-GDI, 60 de plus produits par l’électrique – précisément 44,2 kW, alimentés par une petite batterie Lithium-ion située sous le siège passager) évolue à domicile et sur du velours. Particulièrement silencieux, hyper confortable en pareil cas et… blindé d’équipements dédiés au confort, à l’agrément et à la sécurité (un véritable inventaire à la Prévert), le Santa Fe, sixième enclenchée d’une transmission automatique douce et bien étagée, ferait presque oublier son remarquable gabarit.
Pas de sueurs froides
A l’intérieur du Hyundai Sante Fe Hybrid© Hyundai
L’audace rêvée
Lorsque la chaussée se dégrade, le Santa Fe Hybrid au ralenti montre ses limites en matière de préservation du confort de ses occupants, devenant alors trop ferme, sans toutefois verser dans l’inconfort démesuré. Le meilleur des juges de paix de cette assertion étant les trois chipies installées aux places arrière, et qui, au cours des 15 jours de nos trajets quotidiens, ne feront jamais fait la moindre remarque désagréable à ce sujet, quelles que fussent les routes empruntées, dont certaines particulièrement cahoteuses. Pour sûr, si le Santa Fe Hybrid avait disposé de 4 roues motrices, l’audace ne nous aurait pas manqué, mode Sport enclenché, de partir à sa son volant en mode “pistard +”.
Gourmand, va !
Plutôt gourmand en sans-plomb, avec une moyenne de 9,4l/cent km sur autoroute, aux alentours de 7,3l ailleurs (mix urbain, périurbain et quelques ascensions), le 100% électrique devient dès lors une véritable béquille économique/écologique, permettant ainsi de rouler à faible allure en zéro émission et zéro goutte de carburant. Ce qui, en vacances, pourrait presque devenir la norme en de multiples occasions, comme ce fut notre cas lors de la découverte, à la cool, des innombrables merveilles naturelles qu’on trouve dans le Vaucluse.
L’honneur est sauf
Au final, les 2 500km parcourus à bord du Hyundai Santa Fe Hybrid, vendu à partir de 41 250€, nous auront permis de mieux appréhender le goût prononcé de nos cousins d’outre-Atlantique pour ces véhicules parfois perçus dans nos contrées comme des déménageurs relativement hors-normes et sans véritable intérêt. Et ainsi, se rendre compte que, finalement, dans certaines circonstances, il n’est pas déshonorant de revoir sa position.