Changer un logo ou un blason, c’est quelque chose de risqué. Certains se sont cassés les dents dessus. Pour Porsche, le processus de 3 années a accouché d’un logo simplifié, mais conservé. Jeu d’équilibriste.
Si vous regardez le nouveau logo, vous reconnaîtrez instantanément celui de Porsche. Et c’est la vocation première du blason : faire reconnaître la marque, le nom. Porsche l’utilise sous différentes formes depuis 1952.
Dans le même temps, il faut réussir à moderniser le trait, surtout en ce 75e anniversaire (*). Et c’est là que cela devient plus compliqué. En effet, il est impensable de ne pas retrouver le cheval cabré, enfin une jument, (armoiries de Stuttgart), mais aussi le blason de la république du peuple libre du Württemberg (disparue depuis la création du Land du Bade-Würtemberg, avec un seul ‘t’ NDLA).
Changer sans dénaturer
Le nom Porsche est lui-aussi sur un fond lisse désormais, et est mis en avant. Bref, ce nouveau logo a demandé trois années complètes de travail pour ne pas se tromper et trouver la bonne couleur de doré (légèrement plus foncée qu’avant), et la bonne silhouette au cheval. Il fait moins “pataud” qu’avant sans singer le Cavalino Rampante de Ferrari. La nouvelle Porsche Panamera devrait être le premier modèle à arborer ce nouvel-ancien logo.
Au moins Porsche n’a pas cédé à la (déjà ancienne) mode du “flat design” et le blason reste en 3D avec des effets de profondeur agréables.
Note
(*) Porsche a été créée en 1931 par Ferdinand Porsche. Mais, la société préfère commencer à compter à partir de la 356 de 1948, plutôt que la Lohner-Porsche (premier véhicule hybride en 1938) ou les véhicules militaires créés pour l’Allemagne nazie.