Et on peut ajouter aussi méconnue que rare, puisqu’il n’en existe que 121 exemplaires au monde. Mais à part les connaisseurs, qui donc sait d’où vient cette Spyker.
Auto – Et on peut ajouter aussi méconnue que rare, puisqu’il n’en existe que 121 exemplaires au monde. Mais à part les connaisseurs, qui donc sait d’où vient cette Spyker.
C’est véritablement un objet de connaisseur que RM Sotheby’s mettra en vente le 25 janvier prochain en Arizona. Car le grand public n’a probablement jamais entendu parler de cette Spyker C8 Spyder, produite de 2000 à 2009, et n’a aucune idée que la marque est originaire des Pays-Bas. Initialement active de 1898 à 1926, Spyker avait laissé une trace à l’époque « des pionniers », en raison d’un grand sens du style et de l’innovation. En 1903, la marque avait par exemple présenté au salon de Paris la première voiture possédant à la fois un moteur 6 cylindres, 4 roues motrices, et des freins sur les 4 roues. Outre le nom, ressorti des livres d’histoire par des entrepreneurs à la fin des années 1990, cette C8 a une chose en commun avec ses aïeules.
Spyker C8 Spyder – RM Sotheby’s
A l’ancienne
Ce point commun est une esthétique vraiment personnelle. Sur une carrosserie à la fois fluide et musclée, notez les rétros et les prises d’air latérales qui sont des sculptures en soi, ainsi que ce pare-brise sans cadre transversal. Mais voyez surtout l’intérieur qui, avec ces petits cadrans, sa planche de bord en aluminium bouchonné et son cuir matelassé, renvoie au luxe du début du XXe siècle, tout en évoquant l’aviation, autre activité de Spyker à l’origine. Mention spéciale pour la tringlerie apparente de la commande de boîte. Et rassurez-vous, cette Battave n’est pas que du look. Derrière les occupants, on trouve un V8 atmosphérique 4.2 litres d’origine Audi, envoyant 400 ch au train arrière, via une boîte manuelle 6 rapports.
Depuis sa renaissance en 2000, la marque Spyker a connu plusieurs faillites, mais il est difficile de savoir où elle en est aujourd’hui. Elle est vraisemblablement en sommeil, attendant le prince qui la réveillera d’un baiser… et de quelques millions d’investissement.
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