Il n’est pas donné à tout le monde de réussir dans l’industrie automobile, et Caterham, la petite marque anglaise, a encore tout à prouver. Dans les années 1990, il avait tenté de lancer sa propre auto (la 21), mais il n’en fit même pas 50. Aujourd’hui, si l’entreprise existe toujours, c’est grâce à la fabrication d’une évolution de la lointaine Lotus 7, une auto dont les origines remontenat à… 1957.
Et c’est une électrique, conçue par Anthony Jannarelly, le talentueux ingénieur qu’on connaissait pour avoir naguère produit quelques exemplaires d’un très sexy roadster.
Cette auto doit être son chef d’oeuvre, c’est surtout une vraie voiture. Il faut comprendre qu’à la différence des Super Seven, c’est une voiture fermée, avec des portières, des vitres qui descendent dans les portières, un conditionnement d’air, il y a même… Une assistance de direction. Electrique.
Caterham n’a jamais fabriqué de moteur, et cela ne changera pas. Il achètera moteurs et batteries auprès d’un grand constructeur. On sait que Volkswagen a été approché.
Caterham annonce une vitesse de pointe de 225 km/h, une accélération de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes, et une autonomie de 400 km. C’est essentiellement grâce à une masse étonnament contenue de seulement 1190 kg.
L’auto est présentée comme une 2+1, ce qui permettra à un enfant de s’installer à l’arrière, mais il sera aussi possible d’avoir une banquette à l’arrière, elle sera cependant inutilisable. On soulignera enfin le superbe design d’Italdesign, évocateur des plus belles sportives des années 1960, et qui a aussi réalisé ce prototype. La voiture de série devrait arriver en 2026, contre un peu moins de 100 000 €.