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Hyundai Ioniq

Essai - Hyundai Ioniq 6, la marathonienne de l'électrique


Hyundai vient de lancer le deuxième modèle de sa gamme électrique de nouvelle génération, la Ioniq 6. Une grande berline qui promet une efficience de pointe, avec une autonomie et un temps de charge records.

Hyundai vient de lancer le deuxième modèle de sa gamme 100% électrique de nouvelle génération, la Ioniq 6. Après le Ioniq 5 au format SUV, on découvre une grande berline de 4,85 mètres au profil de goutte d’eau, fidèle au concept Prophecy dévoilé en mars 2020.

C’est un peu comme si on avait aplati un Ioniq 5, qui se révèle 20 centimètres plus court à 4,65 mètres, en lui donnant cette forme très aérodynamique.

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La nouvelle Hyundai Ioniq 6 propose un design très “aéro”. © SR

Sur la fiche technique, un Cx de 0,21, ce qui traduit son excellente pénétration dans l’air, même s’il faut pour cela opter pour les rétroviseurs caméras en option. Option dont ne disposait pas notre modèle d’essai en finition de base.

Le positionnement haut de gamme de ce cette Ioniq 6 garantit toutefois un service minimum de pointe: la berline dispose ainsi de série de nombreux détails aérodynamiques.

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Le profil très aérodynamique de cette Ioniq 6 adopte la forme de la goutte d'eau. © SR

A l’avant par exemple, des volets actifs pour favoriser au choix le refroidissement des batteries ou la pénétration dans l’air.

On retrouve également des poignées affleurantes à la carrosserie, des jantes aérodynamiques et un profil de streamliner conclu par un arrière “queue de canard”. De quoi un petit côté Porsche à la coréenne.

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L'arrière “queue de canard” de cette Ioniq 6 lui donne un petit côté Porsche. © SR

A l’intérieur, l’ambiance se veut zen avec une planche de bord assez épurée. Aucun bouton autre que la poignée par exemple sur les portières, les commandes de vitres se retrouvent au centre, sur la console centrale.

L’équipement se montre assez complet et moderne, avec un écran tactile de 12 pouces au centre pour l’infodivertissement (avec le duo Android Auto/Carplay) et un écran des compteurs derrière le volant.

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L'intérieur très “zen” de la Ioniq 6. © SR

Ces deux grands écrans proposent par défaut un univers très blanc qui peut être un peu éblouissant. Heureusement, on peut passer en thème sombre comme sur un smartphone.

La boîte de vitesse ou plutôt de changement de modes PNRD se gère via un énorme commodo en bas à droite du volant. Il se révèle assez pratique pour passer facilement de marche arrière à marche avant par exemple.

Autonomie et temps de charge records

Notre modèle d’essai dispose d’une batterie 77 kWh, associé à un moteur électrique de 160 kW, soit 230 chevaux, sur les roues arrière. L’autonomie atteint ainsi 614 km selon la norme WLTP, soit 130 km de plus qu’un Ioniq 5 équivalent. Tout l’intérêt de ce design plus “aéro” sur cette Ioniq 6.

Au-delà de son autonomie, les derniers modèles électriques de Hyundai reposent sur une architecture 800 volts, de quoi encaisser des puissances de recharge record, jusqu’ à 230 kW sur une borne de recharge rapide. De quoi passer de 10 à 80% de batterie en à peine 15 minutes.

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Toujours pratique de disposer d'un “frunk” (un coffre avant) même si le volume reste assez réduit. © SR

Sur notre trajet de 235 kilomètres avec pour moitié de l’autoroute à 130 km/h, la consommation est ressortie à 21 kWh aux 100 km, ce qui reste très correct pour ce format de grande berline. En ville, on peut facilement descendre sous les 13 kWh aux 100, ce qui reste assez impressionnant pour un tel gabarit de véhicule.

Un modèle haut de gamme

En finition de base “Intuitive” ce modèle démarre à 52.400 euros, avec seulement une option, la couleur “Nocturne Gray”, la note finale passe à 53.000 euros, assez loin du plafond du bonus écologique, à 47.000 euros.

Un modèle heureusement très bien équipé à ce prix, avec en particulier des assistants de conduite, régulateur de vitesse adaptatif et suivi des lignes de la route de série.

Le deuxième niveau de finition (57.000 euros) ajoute notamment les sièges électriques et ventilés et le chauffage par pompe à chaleur. Le troisième (61.000 euros) les caméras qui renvoient les images des angles morts quand on actionne les clignotants et les sièges avant multi-confort.

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