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Essai Mercedes Classe C (2021) - L'étoile continuera de briller

Première découverte de la nouvelle Classe C dans sa version 220 d AMG Line. Qu'en avons-nous pensé ? Essai !

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La Mercedes Classe C est sur le marché depuis des dizaines d’années. L’histoire a débuté dans les années 80 avec la Mercedes-Benz 190 (Type 201). Elle a été remplacée dans les années 90 par la Type 202 puis par la Classe C (Type 203) en 2000. S’en sont suivis les Type 204 (2007-2013) et Type 205 (2014-2021) vendus respectivement à 1,5 et 2,5 millions d’exemplaires.

La nouvelle décennie marque le lancement de la Classe C (Type 206) que nous sommes allés essayer au Pays Basque.

Sommaire

  1. Design extérieur
  2. Design intérieur
  3. Conduite
  4. Prix

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Aussi belle qu’élégante

Commercialisée en berline et en break, en diesel et en essence, la nouvelle Classe C veut reprendre les rênes en misant sur le style et la techno. À ce titre, elle s’inspire beaucoup de la Classe S – sa grande sœur – plus luxueuse mais aussi bien plus chère. Même la gendarmerie croyait contrôler une Classe S au péage (forcément, le gris mat et la finition AMG Line ne favorisent pas la discrétion).

Pourtant, une fois devant les deux modèles, on relève plusieurs différences qui ne sautent pas forcément aux yeux sur les photos comme les feux avant, la calandre, le double bossage du capot et sans parler du gabarit bien moins imposant de la Classe C.

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C’est une voiture superbement bien dessinée. Ses lignes sont fluides et élégantes, la Classe C paraît élancée et rappelle sous certains angles une autre berline italienne (vous l’avez ?). Elle devient complètement craquante dans sa finition AMG Line avec sa calandre étoilée (que même la Classe S n’a pas), ses jantes de 19 pouces et ses boucliers spécifiques. Nous avons désormais hâte de découvrir la version AMG prévue en fin d’année ou l’année prochaine.

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On regrette toutefois l’intégration de fausses entrées d’air à l’avant, et surtout, des deux canules d’échappement factices à l’arrière. Elle n’a vraiment pas besoin de cet artifice pour paraître jolie, elle l’est déjà (avis subjectif). Au contraire, cet élément de style la dessert.

Par rapport à la précédente génération, elle a grandi. Avec 4,75 mètres de long, la Classe C nouvelle génération a poussé de 6,5 cm. Cela profite à l’empattement (+2,5 cm) et donc aux passagers. Que ce soit à l’avant comme à l’arrière, il y a assez de place pour voyager confortablement.

Plus luxueuse que premium

Si malgré toutes les évolutions le design extérieur reste traditionnel, nous avons pris une claque en ouvrant la portière : Waouh ! Que c’est beau ! Elle ne joue plus dans la catégorie premium mais un cran au-dessus. Là aussi, elle imite sa grande sœur, la S, à qui elle chipe le style intérieur. Derrière le superbe volant Sport de la version AMG Line, on retrouve un tableau de bord numérique de 12,3 pouces (existe aussi en 10,25 pouces).

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Au centre, sous les buses “ovalisées” comme le précise Mercedes, il y a ce superbe écran tactile de 11,9 pouces (existe aussi en 9,5 pouces). Il est légèrement orienté vers le conducteur et permet d’accéder à la navigation, à la radio et à la climatisation (liste non exhaustive). La qualité de cet écran LCD est topissime, les graphismes sont jolis et son utilisation est agréable.

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Mercedes a tenu à conserver quelques boutons placés immédiatement en-dessous de l’écran pour sélectionner le mode de conduite, ou encore, pour augmenter ou diminuer le volume du son. Il y a aussi un détecteur d’empreinte qui permet à la voiture de reconnaître le conducteur et de modifier en conséquence tous les paramètres selon ses habitudes et ses préférences. Pour le reste, les matériaux et les finitions sont globalement de très bonne qualité. On regrette seulement que les surfaces soient très sensibles aux traces de doigts et à la poussière : le chiffon microfibre est indispensable.

Pour en revenir au combiné d’instruments, il peut être piloté à partir des boutons Touch Control du volant. Il propose en outre plusieurs styles d’affichage (classique, discret, sport) ainsi qu’un mode assistance représentant le trafic en temps réel. La Classe C est aussi dotée d’un affichage tête haute indiquant la vitesse, la direction à prendre, etc.

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Cet habitacle frôle la perfection, même si, parfois, l’environnement ultra-technologique perturbe notre conduite. Entre les deux écrans, les boutons capacitifs et l’affichage tête haute, on ne sait plus où donner de la tête. Les distractions ne manquent pas, peut-être que nous serions plus disciplinés une fois la longue phase de prise en main terminée (qui nécessite plus de temps que d’habitude).

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Le volume du coffre de 455 L reste inchangé.

Fort heureusement, la Classe C est ultra-assistée, elle a les yeux partout. C’est bon pour la sécurité, mais telle une poule qui protège ses poussins, elle est du genre trop vigilante. Gare à vous si vous dépassez une file de voitures à 1 m de distance (ce qui est fréquent en ville) ou que vous ne ralentissiez pas assez lorsque le véhicule devant vous est à l’arrêt ; elle le fera à votre place… sans prévenir.

La force tranquille

Avant même de prendre la route, l’excellente prise en main du volant (sa jante est épaisse et légèrement moelleuse) vous rappelle que vous êtes sur le point de conduire une routière premium. C’est d’ailleurs assez drôle de constater que son comportement est à son image. De nature douce, elle sait se montrer dynamique en cas de nécessité. Avec 200 ch sous le capot (+ 20 ch de puissance électrique grâce à l’alterno-démarreur intégré dans la boîte à vitesses), les accélérations ne sont pas mauvaises et largement suffisantes pour s’insérer sur autoroute ou pour doubler.

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On regrettera cependant que sa motorisation diesel soit sonore, et donc assez présente dans l’habitacle (en accélération). Le mode Sport affute les paramètres du moteur et de la boîte automatique à 9 rapports (de série sur toutes les versions) mais la Classe C se déguste en mode confort. Bien que cette génération ne dispose pas de suspensions pneumatiques Airmatic. Son toucher de route est digne des meilleures routières, elle invite au voyage.

Sur routes sinueuses, elle se montre dynamique et ses roues restent collées au bitume. À allure raisonnable, elle ne décroche pas du sol. Ses assistances n’y sont pas pour rien. Les sorties de virages s’effectuent sans encombre, bien que les relances soient linéaires. La direction est directe et précise, ce qui n’est pas le cas de la pédale de frein molle et longue à la course.

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Pour la première fois, et en option (Pack Dynamique comprenant l’amortissement adaptatif et les roues arrière directrices facturé à 2100 euros), il est possible d’avoir les roues arrière directrices, une autre nouveauté héritée de la Classe S. Notre voiture d’essai n’en était pas équipée, nous ne sommes donc pas en mesure d’en parler.

En ville, et lors du moindre arrêt, la voiture coupe son moteur sans que l’on se rende compte. Il nous est même parfois arrivé de regarder le compte-tours pour savoir si le moteur était toujours en marche. En réappuyant sur l’accélérateur, il y a comme un temps de latence. Il ne se passe d’abord rien avant que le moteur ne redémarre et nous pousse brusquement. Cet alterno-démarreur permet de réduire les rejets en CO2 et les consommations de carburant, bien que nous ayons relevé une consommation moyenne de 7,5 l/100 km (réservoir de seulement 40 litres). 

Les prix

Les tarifs de la Classe C démarrent à partir de 49 550 euros pour la C 200 Berline en finition Avantgarde Line. Les prix s’élèvent à 50 450 euros pour la finition Business Line (réservée aux professionnels) et 52 500 euros pour l’AMG Line. La C 220 d Berline coûte 52 950 euros (Avantgarde Line), 53 850 euros (Business Line) et 55 900 euros (AMG Line).

La Classe C existe aussi en break. Comptez 51 050 euros pour la C 200 Break (Avantgarde Line) et jusqu’à 57 400 euros pour la C 220 d Break AMG Line. Mercedes lancera prochainement une version hybride rechargeable, la C 300 e, qui annonce une autonomie électrique de 100 km.  

 

Points positifs Points négatifs
Habitacle luxueux  Mode sport exagéré 
Environnement très techno Sonorité du moteur diesel en accélération
Confort de conduite Consommations un peu élevées

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