- Un gabarit qui évolue peu
- De retour dans le bon wagon
- Un système multimédia parfois défaillant
- Offre d’équipements simplifiée
- Plus de volume pour le coffre
- D’abord un Diesel puis des hybrides rechargeables
- Consommation moyenne stable pour le SUV
- Choisir la bonne version
Le GLC est de ces SUV au gabarit idéal. Rassurant par ses qualités routières à position haut perchée, il reste aussi suffisamment compact et agile pour circuler partout sans crainte. Le tout en conservant un compromis d’habitabilité pour 4 tout à fait satisfaisant. Pas étonnant qu’il incarne le 2ème modèle de la marque le plus vendu dans le monde et s’impose en France depuis 2019 face aux Audi Q5, BMW X3 et Volvo XC60. Aujourd’hui, le GLC compte bien enfoncer le clou à travers une nouvelle génération qui permet une gamme désormais 100% électrifiée, de la micro-hybridation à l’hybridation rechargeable et intègre plusieurs technologies pour le conduire facilement sur et en dehors des sentiers battus.
Et il évolue déjà significativement en matière de design ce GLC. Un peu plus sec dans ses galbes et plus énervé dans son regard. Et si le choix des finitions cosmétiques est d’une grande simplicité puisqu’elle se résume à Avangarde Line ou AMG Line, il faut reconnaître que la seconde, qui demande 4 800 euros supplémentaires, est la plus attractive au premier regard.
Un gabarit qui évolue peu
De retour dans le bon wagon
L’évolution est plus notable à bord avec, en série, un combiné 100% numérique de 12,3 pouces derrière le volant et cette nouvelle tablette tactile centrale de 11,9 pouces qui caractérise les dernières générations de Mercedes. Elle est désormais plus pratique à atteindre de la main droite et fait disparaître le pavé de commande de la console centrale au profit d’espaces de rangement plus généreux.
Un système multimédia parfois défaillant
Offre d’équipements simplifiée
Au même titre que ses finitions extérieures, l’offre en matière d’équipements sur notre marché est simplifiée. Par défaut, le pack Advanced est coché et inclut par exemple les sièges avant chauffants à réglages électriques, le chargeur à induction (très bien intégré et en toute discrétion soit dit en passant), l’éclairage d’ambiance, les rétroviseurs rabattables électriquement avec projection de l’étoile au sol ou encore les vitres arrière surteintées et, bien sûr, quelques spécificités liées à la sportivité dans le cas de la finition AMG Line. Ensuite, 3 packs sont possibles, de 1 950 euros à 7 700 euros, qui ajoutent par exemple un éclairage d’ambiance plus avancé, les caméras panoramiques (très évoluées chez Mercedes et d’une précision redoutable) ou encore l’énorme afficheur tête haute et le toit ouvrant panoramique. Bien sûr, il reste toujours possible de cocher ses options fétiches à la carte.
Il reste 2 packs pertinents. Parce qu’il transcende le comportement du GLC à lui tout seul en matière de confort et d’agilité, le pack Dynamique (ou Technique sur le configurateur, à 3 400 euros) est un must have puisqu’il ajoute les roues arrière directrices et la suspension Airmatic (un régal pour oublier les dos d’ânes). Pour une utilisation plus aventurière, le pack Off-Road (550 euros) surélève quant à lui la garde au sol de 2 cm et ajoute des protections de soubassements. Le mode de conduite et l’affichage dédié Off-Road, au même titre que l’assistant à la descente sont toutefois en série sur le GLC, rappelant ainsi qu’il est par défaut déjà capable de jouer les curieux en dehors de l’asphalte.
Plus de volume pour le coffre
D’abord un Diesel puis des hybrides rechargeables
Au configurateur, le GLC est proposé en 4 versions, toutes plus ou moins électrifiées, associées à une boîte automatique 9G-TRONIC. Les versions les plus avancées sont à hybridation rechargeable Diesel (220 de de 333 ch) et essence (300 e de 313 ch et 400 e de 381 ch). Ces motorisations étant impactées par des délais d’approvisionnement en composants, c’est une “simple” motorisation Diesel qui nous est proposée dans un premier temps : 220 d à micro-hybridation 48V forte de 220 ch (197 thermiques + 23 électriques). Un ensemble qui se montre satisfaisant au quotidien même si, à 2020 Kg la bête, un peu plus ne serait pas de trop. Et les PHEV sont certes plus puissants mais ils prennent au passage au minimum 300 Kg de plus sur la balance.
Consommation moyenne stable pour le SUV
Quoi qu’il en soit, notre version d’essai permet d’assurer une consommation moyenne stable, aux alentours des 6 l/100 km en restant raisonnable et 7,5 l/100 km en conduisant sur son mode Sport. Un mode qui apporte un ressenti vraiment plus incisif pour le coup, avec un typage de direction vraiment précis pour un SUV tout en conservant une assiette bien plate en toutes circonstances aussi au typage sport du châssis sur l’AMG Line. Mais c’est surtout la combinaison de la suspension pneumatique AIRMATIC et des roues arrière directrices qui font ressortir les qualités du GLC. Le confort est garanti en toutes circonstances, même en sortant des sentiers battus, notre GLC en mode tout-terrain se jouait de la caillasse et des saignées de boue fraîche, du moins tant que le dénivelé n’était pas trop exigeant. Une aide ultime si le bon pack est coché vient de ce jeu de caméra qui, sur la birdview, rend le capot transparent. Ce qui permet de savoir exactement où placer ses roues, notamment au sommet d’une bosse à l’aveugle. Quant au rayon de braquage, augmenté par la géométrie variable des roues arrière, il fait oublier la peur de ne pas passer une ruelle étroite ou de tenter un demi-tour au carrefour. Une technologie de plus en plus fréquente qui équipe aussi des sportives comme la Porsche 911 et devient même accessible grâce à Renault et son Austral.
Choisir la bonne version
Le GLC ne manque pas de qualités c’est certain, sous réserve de cocher les bons packs pour profiter du meilleur de ses nouveautés technologiques. À nos yeux, la bonne combinaison est une version AMG Line, avec pack AMG Premium, pack Dynamique, une couleur autre que du gris/blanc/noir, des jantes de 20 pouces et éventuellement l’afficheur tête-haute. Rien de bien gourmand en principe, il n’empêche qu’il faudra quand même débourser la bagatelle de 75 350 euros pour un tel modèle. En restant sur une configuration minimaliste, un GLC 220 d Avantgarde Line en réclame plus raisonnablement 60 700 euros.