- Hybride au service des performances
- Notre avis au volant de la Bentley Continental GT
- On aime :
- On aime moins :
Seulement 5 ans après son renouvellement, l’immuable GT voit naitre sa 4ème génération. Outre un dessin sensiblement ajusté, l’Anglaise transcende sa mécanique en optant pour une hybridation. Essai.
Elle s’est habillée d’un camouflage intégral mais laisse entrevoir ses principales évolutions stylistiques. La nouvelle Bentley Continental GT n’est encore qu’à l’état de prototype lorsque nous faisons sa connaissance dans l’enceinte du circuit Parcmotor Castellolí, dans la périphérie de Barcelone, en Espagne. Un premier rendez-vous anticipé et important pour un modèle qui l’est tout autant.
Lancée en 2003, le luxueux coupé de Crewe s’est rapidement imposé comme le porte étendard de la firme anglaise. À l’échelle mondiale, le tsunami « SUV » assure au Bentayga la première place des ventes mais en Europe, c’est bien l’athlétique coupé qui fédère le plus. La Continental GT demeure une valeur sûre, presque inchangée depuis plus de 20 ans, dont la formule magique a depuis inspiré beaucoup de concurrents ; un dessin sobre tout en muscles, une présentation très haut de gamme et bien sûr une mécanique généreuse.
Hybride au service des performances
La mise en feu de cette nouvelle mécanique plus sobre (le constructeur annonce des émissions de CO2 moyennes de 36 g/km) dissipe rapidement les doutes : bien qu’hybride, la mélodie proposée par le V8 séduit. Entièrement naturelle, d’après les ingénieurs chargés de présenter la bête aux journalistes, cette sonorité volubile s’apprécie aussi bien à l’extérieur que dans l’habitacle de cette Bentley au niveau de luxe toujours aussi spectaculaire. Des cuirs de haute volée subliment un agencement qui rendrait rendre jaloux Stéphane Plaza. Pas d’énormes évolutions dans cet intérieur qui opère tout de même une mise à technologique concentrée dans l’écran central, intégré (en option) à un élément à trois faces, serti en haut de console centrale, et qui pivote pour afficher à l’envie un affichage analogique et même sur le denier côté un plaquage neutre censé favoriser la “détox” numérique.
On actionne la nouvelle boite de vitesse à 8 rapports par l’intermédiaire de l’imposant sélecteur planté entre les sièges avant et la Continental GT s’élance dans un râle enchanteur. Sans surprise, la polyvalente Anglaise libère son couple phénoménal à la première pression sur la pédale de droite. Le 0 à 100 km/h tombe en 3,3 secondes, c’est une demie seconde plus rapide que la précédente génération. La sportive met à contribution son attirail technologique pour muer cette bête qui devrait, d’après les informations récoltées pendant notre essai, prendre environ 190 kg dans l’opération et ainsi dépasser les 2,5 tonnes (information à vérifier lors de la présentation de la version définitive). Pour virer à plat sans martyriser ses occupants, elle peut par exemple compter sur des amortisseurs à doubles valves, déjà vu sous une forme similaire sur d’autres modèles du groupe comme la Porsche Panamera, qui assurent à la GT fermeté en compression et souplesse en détente.
Notre avis au volant de la Bentley Continental GT
Pour s’en faire une idée plus précise, nous prendrons le volant de sa version définitive dans quelques mois. Gageons qu’elle conservera sa remarquable polyvalence, ses prestations luxueuses et ses performances délirantes qui font d’elle une vraie sportive à tout faire.
On aime :
-Elle sait tout faire
-Hybridation bien gérée
On aime moins :
-Poids conséquent
-Freinage dur à jauger
-Prix en hausse