Des gens regardent des membres de la police nationale guinéenne traverser le quartier central de Kaloum à Conakry (image d’illustration).
Avec notre correspondant à Conakry, Matthias Raynal
Il y a les optimistes, déçus par l’action du gouvernement en place en Guinée depuis deux ans et qui voulaient un changement. Moussa Kouyaté, 25 ans, vendeur de chaussures, en fait partie: «Pour le moment, le président a fait le bon choix. Vu que ça ne va pas, même pas du tout dans le pays et dans tous les secteurs, ça ne va pas, on peut le dire.»
Nombreux motifs de mécontentement
«Petit espoir»
L’autre front pour la junte, ce sont les syndicats qui menacent de déclarer une grève générale. Ils dénoncent les atteintes à la liberté de la presse. Pourtant, Ibrahim Kalil Diallo, le secrétaire général adjoint du syndicat des journalistes, se veut optimiste: «Nous espérons qu’il y aura un climat qui sera favorable à l’émergence de médias libres et indépendants dans notre vie. En tout cas, ce petit espoir là, on l’a». La Guinée est toujours dans l’attente de la nomination d’un nouveau gouvernement.