Original par ses motorisations uniquement électrifiées, le premier Niro était beaucoup plus conservateur par sa carrosserie. Un reproche qu'il sera difficile d'adresser à sa deuxième génération, lancée en juin 2022, tant ses lignes inspirées du concept Habaniro apparaissent beaucoup plus osées.
- Un look inspiré du concept Habaniro
- Les écrans prennent le dessus
- Toujours trois types d’électrification
- Des caractéristiques proches de celles du Niro 1
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Lancée au second semestre 2022, la deuxième génération de Kia Niro adopte un look beaucoup moins timoré que sa devancière.
KIA
[Mis à jour le 12/07/2022] Depuis les premières images publiées fin 2021 (voir ci-dessous), le nouveau Kia Niro s’est laissé découvrir en studio puis essayé en versions 100 % électrique et hybride rechargeable. Retrouvez toutes les infos sur le crossover coréen dans nos articles détaillés :
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Un look inspiré du concept Habaniro
Les feux arrière sont désormais perchés en hauteur, autour d’une lunette assez petite surplombée par un becquet.
La livrée bicolore évoque davantage l’ancienne « coupe franche » de Peugeot que la majorité des SUV du marché.
Même si le vitrage latéral et les proportions ne tournent pas totalement le dos au modèle actuel, impossible de parler d’une évolution esthétique en douceur. Inspirée du concept Habaniro de 2019, la carrosserie devrait passer beaucoup moins facilement inaperçue qu’auparavant. Surtout avec une livrée bicolore dont le traitement fait davantage penser à l’ancienne « coupe franche » de Peugeot qu’à la majorité des concurrents, souvent simplement dotés d’un toit noir. Comme sur le nouveau Sportage ou le crossover EV6, le design adopte une philosophie baptisée par la marque opposites united (« alliance des contraires » en français). De face, la calandre « nez de tigre » s’affine, et le regard se fait bien plus original. À l’arrière, les feux sont désormais perchés en hauteur, de part et d’autre d’une lunette assez petite surplombée par un becquet. Le gabarit est par ailleurs revu à la hausse : l’empattement passe de 2,70 m à 2,72 m, tandis que la longueur grimpe de 4,36 m à 4,42 m.
Les écrans prennent le dessus
Désormais surplombée par deux grands écrans sans casquette, la planche de bord change de manière aussi spectaculaire que la carrosserie.
L’habitacle est tout aussi méconnaissable que l’extérieur. Ce qui saute d’abord aux yeux, ce sont les deux écrans juxtaposés qui trônent en haut de la planche de bord. Dépourvus de casquette, ils peuvent donner l’impression de ne faire qu’un. Popularisée par l’actuelle Mercedes Classe A, cette disposition est également employée par l’EV6 et le Sportage. Comme le veut la tendance, le nombre de boutons est en diminution, alors que l’imposant levier de vitesses cède sa place à une petite molette. Mais le Niro 2 s’efforce aussi de faire honneur à son statut autoproclamé de « SUV vert » en choisissant soigneusement ses matériaux. Le ciel de pavillon est ainsi réalisé à partir de papier peint recyclé. Les sièges affinés, intégrant un cintre derrière l’appuie-tête, font quant à eux appel à du polyuréthane biologique et à du Tencel, issu des feuilles d’eucalyptus.
Toujours trois types d’électrification
Lancée avec un léger décalage sur le précédent modèle, la variante 100 % électrique se dévoile cette fois dès le départ.
Côté informations techniques, en revanche, Kia demeure quasi muet. La marque consent tout juste à révéler que cette deuxième génération restera disponible en hybride, hybride rechargeable et électrique. La commercialisation aura lieu à partir du second semestre 2022. Le SUV n’aura donc pas droit à la nouvelle plate-forme e-GMP de l’imposant EV6, plus onéreuse et seulement pensée pour le 100 % électrique. Ici, c’est une évolution de la base actuelle qui est employée. Un mode de conduite « Greenzone » est par ailleurs annoncé : il basculera automatiquement l’auto en électrique dans certaines zones, par exemple près des écoles ou des hôpitaux.
Des caractéristiques proches de celles du Niro 1
Cette deuxième génération de Niro reprend la base de sa devancière, mais elle parvient assez bien à le cacher.
Enfin, le Niro EV 100 % électrique, remplaçant de l’e-Niro, ne garderait que la plus grosse batterie de son prédécesseur, celle de 64 kWh, et son plus puissant moteur, fort de 204 ch et 255 Nm. Ce qui ne l’empêche pas d’annoncer un rayon d’action en légère hausse : 463 km au lieu de 455 km. Il profite aussi d’un coffre plus grand que ses frères jumeaux, avec un volume de chargement de 495 l, dont 20 l pour son inédit « frunk » situé sous le capot avant. La version hybride doit pour sa part se contenter de 451 l, et l’hybride rechargeable tombe carrément à 348 l. Mais ces chiffres sont, dans tous les cas, en augmentation par rapport à ceux de la précédente génération.
La première génération de Kia Niro se démarquait davantage par ses motorisations que par l’audace de ses lignes.
La poupe de cette première mouture avait également opté pour le classicisme, avec de grands feux disposés à l’horizontale.
