Koenigsegg a sorti des usines un exemplaire unique de la Jesko Attack. Celui-ci possède une carrosserie entièrement en fibre de carbone apparente et de nombreux inserts en or 24 carats.
L’utilisation de matériaux de pointe est nécessaire lorsque le sujet de la « megacar » est abordé. Aluminium, or, magnésium, fibre de carbone, ou encore kevlar, leur utilisation est essentielle lorsqu’il s’agit de gratter le moindre centième au tour de circuit.
De l’or sur la carrosserie : Quel intérêt ?
Koenigsegg a annoncé la sortie de 125 exemplaires de la Jesko Attack, à sa sortie l’an passé, à raison de 30 à 40 exemplaires par an. Seuls 3 sont fabriqués avec de la fibre de carbone apparente. Voici le dernier d’entre eux, sorti tout droit du Gripen Atelier.
De l’or sur une automobile d’exception, cela ressemble à du déjà-vu. La Bugatti Chiron L’Ébé en est le dernier exemple dans la catégorie. C’est le plus proche de cette Koenigsegg Jesko spéciale. Dévoilé l’an passé, cet exemplaire s’est paré d’or sur l’arête centrale du capot, l’emblème Bugatti, le contour chromé de la calandre et les logos « EB ». Un matériau observé comme extrêmement difficile à travailler à la main.
L’or en automobile : bling-bling, vraiment ?
La firme de Woking renouvelé l’opération quelques années plus tard, sur la P1 GTR, avec un procédé identique.
Pour rappel, la Jesko Attack est née pour la piste, notamment grâce à son immense aileron. Son colossal appui aérodynamique (jusqu’à 1.400 kg à plus de 300 km/h) est nécessaire pour plaquer l’engin au sol. Ce véritable missile scandinave est doté d’un V8 5.0 biturbo de 1.280 ch. Il peut atteindre 1.600 ch s’il est nourri à l’E85.
Et si la Jesko Attack paraît « un peu » lente en bout de ligne droite, l’Absolut vous promet de dépasser les 480 km/h … sans aileron. Vers l’infini et au-delà.