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Nommé "Dark Matter", le nouveau moteur de Koenigsegg développe 800 chevaux pour 40 kilos

Un moteur à six phases et à “flux raxial”, une puissance colossale : le “Dark Matter” de l’entreprise Koenigsegg pousse les performances électrique à leur extrême.

Le constructeur automobile suédois Koenigsegg est spécialisé dans les voitures de sport de haute technologie, ses voitures homologuées pour la route battant fréquemment des records de vitesse. Et la compagnie ne compte pas s’arrêter là, puisqu’elle vient de dévoiler son nouveau moteur pour sa voiture Gemera. Son nom ? Le “Dark Matter” (“matière noire”), un bijou de technologie à la puissance remarquable, et une possible figure de proue pour les performances toujours plus remarquables de l’automobile électrique, et dont The Drive tire le portrait.

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Un moteur de 800 chevaux remarquablement compact

La Gemera a été dévoilée pour la première fois au public en 2020. Toujours en cours de conception, le modèle de Koenigsegg doit être produit à 300 exemplaires à partir de fin 2024, et équipé du fameux Dark Matter.

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Le moteur de 40 kilos serait capable de livrer une puissance de 800 chevaux. Un rapport poids/puissance monstrueux : les voitures immatriculées en France disposent d’une puissance de 118 chevaux en moyenne selon Motor1.

Ce modèle est rendu possible grâce à un engin à six phases, là où les moteurs d’autres modèles sont généralement triphasés. Les moteurs triphasés sont en général réservés à des usages professionnels ou industriels au vu de leur forte puissance. Un moteur à six phases permet une meilleure distribution du courant et un renforcement de la puissance.

Dans les faits, les voitures équipées posséderaient donc deux moteurs triphasés, mais les informations dévoilées par Koenigsegg empêchent pour l’instant de l’affirmer avec certitude. De plus amples détails sont cependant disponibles sur l’autre grande nouveauté de ce moteur : le “flux raxial”.

Un moteur à flux innovant

Les moteurs de voiture électrique sont de deux modèles : de flux axial ou de flux radial. Un moteur à flux axial est dans l’ensemble un “donut” fixe (stator) qui entoure un cercle recouvert de magnets (rotor) qui font face au donut.

Les magnets tournent dans le sens du donut (d’où le terme radial, qui désigne un mouvement en rapport avec le rayon d’un cercle). Dans le cas d’un moteur à flux axial, le stator avec ses magnets est cette fois placé parallèlement au rotor, et ses derniers sont attirés ou non par le stator. Ces systèmes génèrent du flux magnétique, et servent donc dans le processus transformant l’énergie électrique en énergie mécanique qui fait avancer la voiture.

Voici une version très schématique des deux principes de moteur Illustration Geo

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Comme l’expliquait korii. à propos d’un autre modèle présenté par Koenigsegg et nommé “Quark”, un moteur à “flux raxial” combinerait donc ces deux concepts. Selon l’entreprise de Suède, le principe reposerait sur un moteur à flux axial dont “on augmente le diamètre du rotor”, tout en optimisant le stator –des informations qui ne révèlent pas encore l’intégralité du concept. Mais ce modèle permettrait donc de générer plus de flux, et donc de puissance pour le moteur : une innovation qui contribue à faire du “Dark Matter” un pionnier parmi les voitures électriques.

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