FIAT

La Fiat 500 bientôt de retour en version thermique

Le géant automobile Stellantis vient de confirmer le retour d’un moteur thermique sous le capot de la prochaine Fiat 500. Le Jeep Compass pourrait également avoir droit à une nouvelle version hybride, assurant ainsi un avenir prometteur pour ses usines italiennes.

Le groupe Stellantis, maison-mère de marques emblématiques telles que Peugeot, Citroën et Alfa Romeo, vient de clarifier sa position concernant la production de voitures électriques Fiat en Italie. Dernière annonce en date : la production prochaine de la Fiat 500 hybride et du Jeep Compass dans les usines italiennes de Mirafiori et Melfi. Pour rappel, la Fiat 500 hybride, d’ancienne génération, était produite en Pologne jusqu’à l’arrêt de sa production il y a peu.

C’est lors d’un échange entre Carlos Tavares, président de Stellantis, et les syndicats des usines italiennes que cette décision stratégique a été prise. Elle vise principalement à sécuriser l’emploi sur les sites de production italiens. En effet, les salariés de l’usine de Mirafiori ont connu de nombreuses périodes de chômage partiel, étant donné le récent volume de vente de la Fiat 500e en baisse.

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Une décision aux multiples avantages pour le groupe

Sous le capot, la nouvelle Fiat 500 hybride pourrait bien recevoir le moteur Firefly 1.0 de 70 chevaux ou le 1.2 utilisé par d’autres modèles du groupe, offrant jusqu’à 136 chevaux. Un procédé qui demanderait des investissements conséquents de la part de Stellantis, mais qui reste apparemment plus abordable que de mettre aux normes Euro7 et GSR-2 l’ancienne version thermique. En parallèle, le Jeep Compass pourrait se voir quant à lui doté d’un nouveau système hybride.

Pour amortir le coût, le groupe annonce que ces modèles devraient être commercialisés jusqu’en 2030 et au-delà. La production en Italie sera renforcée par de nouvelles embauches, notamment de jeunes, pour soutenir cette transition. Cela va permettre à Fiat de sortir des radars du gouvernement italien, qui depuis peut mène une politique stricte autour du « made in italy ». Il y a quelques semaine de cela, Alfa Romeo avait d’ailleurs été contraint de renommer son Milano en Junior, la faute à son lieu de production situé en Pologne.

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