La vignette verte d'assurance sur les voitures, c'est fini: "On ne vous contrôlera plus"

À partir de ce lundi 1er avril, les automobilistes n’auront plus à présenter leur vignette verte d’assurance sur le part-brise de leur voiture. Tout se fera désormais via un fichier dématérialisé que les forces de l’ordre pourront consulter.

De nombreux changements s’opèrent en ce lundi 1er avril. Parmi eux, la fin de l’obligation de la vignette verte d’assurance sur le pare-brise. Une petite révolution quand on sait qu’elle prend place sur les devants des quatre ou deux-roues depuis 1986.

Désormais, l’automobiliste n’aura “plus de document à produire, on ne vous contrôlera plus. Ce sont les forces de l’ordre qui prendront en référence votre plaque d’immatriculation et qui iront interroger ce qu’on appelle un fichier ‘véhicule assuré’ permettant de savoir si vous être bien assuré”, explique Samuel Bansard, comparateur assurance chez MeilleurTaux.

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Cela évitera des amendes aux automobilistes. “Je l’avais oublié et j’ai eu une contravention pour défaut d’assurance. On ne fait pas toujours attention et ça permettra d’éviter tout ça”, se réjouit un conducteur parisien.

Réduire le risque de fraudes

Le fichier auquel auront accès les forces de l’ordre sera rempli par les assureurs au moment de la souscription. Il est accessible par les forces de l’ordre depuis janvier dernier et par les assurés depuis quelques jours sur le site fva-assurance.fr. L’objectif est de réduire à néant le risque de fraudes selon Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière :

“On a peut-être 700.000 personnes qui rouleraient sans assurance. Il n’est pas extrêmement compliqué de falsifier un document papier qui ne fait pas l’objet de mesures de sécurisation particulière.”

“En revanche, quand vous cherchez l’information directement à la source, vous êtes assuré que la personne est en règle par rapport à l’assurance ou pas”, ajoute Florence Guillaume.

Ce changement se veut aussi écologique. L’envoi de ces vignettes représentait chaque année 1.200 tonnes de CO2 pour 50 millions de documents papiers envoyés.