Cupra était un temps la division sportive de Seat, mais, une fois son indépendance prise, elle semble totalement cannibaliser la marque historique espagnole.
Des ambitions américaines pour Cupra
Mais ça n’est pas tout puisque l’ex-division sportive de Seat est aussi pressentie pour franchir l’Atlantique afin de s’attaquer au continent américain. Et pour cela, le groupe Volkswagen mettrait les petits plats dans les grands en développant un modèle sur la plateforme SSP, fusion des MEB et PPE. D’accord, ça n’est pas pour tout de suite puisque cette dernière n’est pas prévue avant 2028, mais cela démontre une nouvelle fois les ambitions pour Cupra. D’ailleurs, si les actes ne suffisaient pas, Wayne Griffith y ajoute la parole à la conférence de presse annuelle du groupe qui s’est tenue à Barcelone. « Nous nous concentrons actuellement sur Cupra pour les nouvelles voitures électriques » dit-il, « Nous ne pouvons électrifier les deux marques simultanément. Aujourd’hui, Seat, c’est le thermique, Cupra l’électrique ».
Que reste-t-il à Seat ?
Avec aucune nouvelle voiture électrique frappée du S avant au moins 2026 donc, que reste-t-il alors comme véhicule électrifié à Seat à part de l’hybride rechargeable comme la Leon ou le Tarraco ? La micro-mobilité, avec le scooter Mó et… c’est tout. Ah non, la marque devrait aussi dépoussiérer le Minimó, sa variante à quatre roues concurrente du Renault Twizy et présentée à la fin de la décennie précédente, avant d’être mis de côté au début de la pandémie de Covid-19.
En attendant, Cupra surperforme, enregistrant ses meilleurs résultats en 2022 avec 150 000 voitures vendues, soit le double du cumul de ses quatre premières années ! Cela a permis au groupe que la marque forme avec Seat d’enregistrer un profit de 179 millions d’euros, le premier bilan positif depuis 2019.
