Des Palestiniens transportent des sacs de farine récupérés dans un camion humanitaire à Gaza. /Photo prise le 19 février 2024/REUTERS/Kosay Al Nemer
“La décision de suspendre les livraisons au nord de la bande de Gaza n’a pas été prise à la légère, car nous savons que cela signifie que la situation là-bas va encore se détériorer et que davantage de personnes risquent de mourir de faim”, indique l’agence onusienne, dont le siège est à Rome, dans un communiqué.
Trois agences des Nations Unies – le Pam, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef – ont souligné lundi qu’en raison de la pénurie d’eau potable et de nourriture, de nombreux Gazaouis et en particulier d’enfants souffraient de malnutrition aiguë et de maladies diverses.
Le Pam avait annoncé dimanche la reprise de ses livraisons d’aide après trois semaines de suspension, décidée en raison d’une frappe israélienne contre un camion de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens et faute de “système de notification humanitaire fonctionnel” destiné à prévenir de tels incidents.
Un convoi de camions a tenté de se diriger vers la ville de Gaza, mais il a eu du mal à se frayer un chemin au milieu de la population affamée, puis a essuyé des tirs à l’entrée de la ville, a indiqué l’agence de l’Onu.
(Rédigé par Alvise Armellini, version française Tangi Salaün, édité par Kate Entringer)