Il y a 50 ans, quand Mercedes a commencé le développement de son modèle G, personne ne se doutait du succès incroyable que ce véhicule rencontrerait, et encore moins de son évolution vers le luxe. Le classe G reste un franchisseur hors-pair, mais il est aussi devenu un symbole de statut social. Si vous roulez en Mercedes classe G, vous êtes une star, et peu importe que vous soyez à Berlin, Rome ou Rio. Reste que le Mercedes G a un défaut : il n’a rien d’écolo. Avec une masse pachydermique, et un aérodynamisme hippopotamesque, le G a de sérieux handicaps pour les economy run. Mais parce que la réduction de la consommation d’énergie est un sujet global, le constructeur allemand a finalement ajouté une dose d’hybridation à son G, avec un peu de downsizing pour ajouter à l’efficacité de l’ensemble.
Pour ne pas heurter la sensibilité de nos lecteurs, nous tairons les valeurs de consommation et de rejets de CO2, mais qu’ils sachent qu’en France, tous les Mercedes G sont assujettis au malus au poids, ainsi qu’à un malus de 60 000 €. C’est dire que le prix de ces engins franchit la barre des 200 000 €. Il se vendra mieux à Dubaï, où les automobilistes qui l’adopteront apprécieront une autonomie un peu supérieure, notamment à cause d’un meilleur aérodynamisme, que Mercedes est parvenu à améliorer tout en conservant le look unique du G, alors que l’habitacle est exceptionnel de richesse et de qualité.