Engagé à fond dans la transition énergétique, Stellantis a de grandes ambitions pour son site de Trémery, en Lorraine. Une usine au sein de laquelle le groupe compte produire plus d’un million de moteurs électriques M3 chaque année dès 2024.
Stellantis compte bien poursuivre ses investissements en France.
Il est parfois difficile de suivre la stratégie exacte du groupe Stellantis tant les ambitions d’un jour peuvent être contredites le lendemain. Il faut dire que le patron du groupe, Carlos Tavares a l’art du contre-pied. Notamment quand il parle de la production des véhicules électriques du groupe. Il y a quelques semaines, il déclarait ainsi : « Pour l’instant, l’Europe n’est pas capable de fabriquer des voitures électriques abordables. »
Avec une capacité de production installée de plus d’un million de moteurs électriques M3 par an à partir de 2024, Stellantis ne compte donc pas délaisser la production française. « Notre engagement d’être le champion du secteur automobile dans la lutte contre le changement climatique passe par chacun de nos sites en embarquant l’ensemble de nos collaborateurs dans l’aventure électrique » a cette fois rappelé Carlos Tavares, avant de poursuivre : « Maîtriser notre chaîne de valeur électrique assurera notre indépendance technologique dans ce contexte de crises économique et géopolitique tout en atténuant l’impact de ce changement sans précédent pour nos sites et nos salariés, notamment en France. »
À terme, il équipera les nouvelles générations de véhicules des différentes marques de Stellantis, dont une partie sera produite en France : la Peugeot e-308 Berline, e-308 et e-408 à Mulhouse, la Nouvelle DS 3 E-Tense et l’Opel Mokka Electric à Poissy, le futur SUV électrique de Citroën à Rennes, les Peugeot e-3008 et e-5008 à Sochaux, le Peugeot e-Expert, le Citroën e-Jumpy, l’Opel et Vauxhall Vivaro-e, la Fiat e-Scudo et la Toyota Proace Electric à Hordain.