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Nissan Juke

Essai Nissan Juke 2024 : qu’apporte le discret restylage ?

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Le Juke évolue tout en douceur pour 2024. © Nissan

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Le Nissan Juke est disponible avec un 3-cylindres turbo de 114 ch ou un moteur hybride de 143 ch. © Nissan

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Le Nissan Juke hybride est frugal et bien élevé en ville et sur route, mais il n’aime pas le relief. © Nissan

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Sur la route, le Nissan Juke se veut dynamique. © Nissan

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La planche de bord du Nissan Juke restylé est redessinnée. © Laurent Lacoste

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L’écran tactile est orienté de 8 degrés vers le conducteur et mesure 12,3 pouces. © Laurent Lacoste

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Sur le Nissan Juke hybride, le bouton e-Pedal permet d’avoir un freinage régénératif plus important. © Laurent Lacoste

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Les places arrière du Nissan Juke ne sont pas très spacieuses. © Laurent Lacoste

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Le Juke évolue tout en douceur pour 2024. © Nissan

Quelques menus changements bien sentis, un style qui fonctionne toujours et une hausse de prix limitée : le Juke joue la sécurité absolue pour son restylage !

Les plus

  • Habitacle agréable
  • Nouveaux écrans de bonne facture
  • Ergonomie convaincante

Les moins

  • Trépidations perceptibles avec les jantes de 19 pouces
  • GPS visuellement daté
  • Places arrière et coffre peu généreux

Quand on s’appelle Juke et qu’on pèse déjà plus de 1,3 millions d’exemplaires au niveau mondial depuis 2010, il faut savoir évoluer en douceur pour ne pas choquer. Les évolutions étaient visibles au changement de génération en 2019 (déjà 40 000 exemplaires vendus en France depuis), mais pour son restylage de mi-vie, le Juke deuxième du nom reste ultra conservateur. A l’extérieur c’est bien simple, rien ne bouge ou presque, puisqu’il faut se concentrer sur les jantes (3 nouveaux dessins disponibles au catalogue) et quelques détails contrastés de la finition N-Sport pour voir un peu de nouveauté. Ou alors, faire comme nous et opter pour une teinte de carrosserie jaune, couleur qui n’était plus proposée sur la génération actuelle mais qui était réclamée par les clients et les concessionnaires qui semblent apprécier se démarquer !

Le fête aux écrans

Pour voir du changement, il faut ouvrir la portière et s’asseoir aux places avant, puisque c’est ici qu’on profite au mieux de la nouvelle sellerie aux accents contrastés et surtout de la nouvelle planche de bord. Plus originale qu’avant, elle permet surtout d’intégrer deux écrans : un pour le combiné d’instrumentation et l’autre, tactile, pour l’infodivertissement. Fini les aiguilles derrière le volant, donc, puisque même l’entrée de gamme dispose d’un affichage de 7 pouces. Sur les niveaux supérieurs, le conducteur a droit à une belle dalle de 12,3 pouces réactive et paramétrable, sur laquelle on peut choisir d’afficher des compteurs classiques ou une version stylisée de ces derniers, la carte du GPS, l’ordinateur de bord… Les animations sont convaincantes, les graphismes actuels (sauf pour la cartographie un peu vieillotte) et il est aisé de naviguer dans les quelques menus avec la branche gauche du volant.

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La planche de bord du Nissan Juke restylé est redessinnée.© Laurent Lacoste

Côté infodivertissement, la dalle mesure également 12,3 pouces et répond correctement aux sollicitations. Le nouveau logiciel demande un petit temps de prise en main mais quand on a cerné l’arborescence de ses menus et que l’on a compris qu’il fonctionne globalement comme un smartphone grâce à des widgets, il se montre plutôt intuitif. Doté d’une définition confortable de 1920 x 720 pixels, le nouvel écran va de pair avec une caméra de recul (livrée de série sur toutes les finitions) elle aussi améliorée, ce qui facilite les manœuvres. Notez enfin que CarPlay et Android Auto sont désormais disponibles sans fil et qu’un chargeur à induction prend place en bas de la console centrale. Malheureusement, ce dernier ne sera pas en mesure de contenir tous les smartphones les plus récents, souvent trop grands pour tenir sur la base.

Paré pour le GSR2

Le restylage est aussi l’occasion pour le nippon de se remettre à jour côté aides à la conduite, pour coller avec le nouveau règlement européen GSR2 qui oblige les constructeurs à activer à chaque démarrage une floppée d’aides plus ou moins intrusives, comme l’avertissement de franchissement de ligne ou encore l’alerte sonore de dépassement de vitesse. Passablement horripilant, aussi Nissan propose une fonction très pratique : un mode personnalisable pour les aides à la conduite. L’idée est de regrouper dans un seul menu toutes les aides invasives (volant qui vibre à l’approche des lignes, bip de survitesse, messages d’attention du conducteur…), de laisser à la personne au volant le soin de les activer ou les désactiver, puis de sauvegarder l’entièreté du menu. Résultat, même si tout se réactive à chaque démarrage, il suffit de deux actions sur la branche gauche du volant pour appeler sa configuration d’aides personnalisée et ainsi éviter de devoir désactiver chaque aide une à une ! Une façon très maligne de contourner l’obligation d’activer les aides à chaque démarrage, que l’on salue pour sa simplicité.

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Le Nissan Juke est disponible avec un 3-cylindres turbo de 114 ch ou un moteur hybride de 143 ch.© Nissan

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Un Juke, encore et toujours

Pour le reste, le SUV Nissan reste fidèle à lui-même et dispose toujours des mêmes motorisations : un 3-cylindres essence de 114 ch et le bloc hybride simple de 143 ch que l’on connaît sous le capot des Renault E-Tech. C’est ce dernier qui est préféré par les clients français à hauteur de 65 %, et que nous avons repris pour un tour. Très convaincant et frugal en ville et sur route (nous l’avons d’ailleurs déjà mesuré), il avoue ses limites quand le relief arrive et lors des franches accélérations, où le thermique est très sonore et où les passages de rapports sont entrecoupés d’à-coups que le bloc électrique ne parvient pas à endiguer. Le Juke est autrement un bon compagnon du quotidien, avec un compromis confort/dynamisme intéressant mais qui peut être mis à mal par les jantes de 19 pouces, dont les remontées sont bien perceptibles dans l’habitacle. Entre look et confort, il va falloir choisir. Et sachant que le design est la première raison d’achat d’un Juke, les clients ont tranché !

Enfin, Nissan a eu le bon ton de ne pas faire exploser les tarifs de sa vache à lait puisque le surcoût entre une version 2023 et 2024 est de 550 € à finition équivalente (seulement 50 € en plus pour la finition haute N-Design). Tout ce qu’il faut, en somme, pour assurer au Juke une deuxième partie de carrière fructueuse.

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Les places arrière du Nissan Juke ne sont pas très spacieuses. © Laurent Lacoste

Fiches techniques

Appellation commerciale Nissan Juke Hybrid 143 N-Sport (2024)
Moteur Quatre cylindres en ligne, 16 S, 1598 cm3
Puissance 94 ch
Couple 148 Nm
Transmission Traction
Type de boîte Automatique
La fiche technique

Notez cet article Publié le 22/03/2024 à 08:00 Véhicules d’occasion

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