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Notre voyage de la Norvège à l'Espagne en Mégane E-Tech : jour 2

renault, mégane, notre voyage de la norvège à l'espagne en mégane e-tech : jour 2

Le centre-ville d’Odense au Danemark présente les maisons typiques du nord de l’Europe. © Bernard Rouffignac

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A 8h30, il est temps de quitter Malmö en Suède car une longue journée nous attend. © Bernard Rouffignac

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Le pont de l’Øresund permet de passer de Suède au Danemark en un temps record. © Bernard Rouffignac

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Le centre-ville d’Odense au Danemark présente les maisons typiques du nord de l’Europe. © Bernard Rouffignac

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Après une étape de 221 km, il est temps d’effectuer la première charge du jour, qui s’effectue sans problème. © Bernard Rouffignac

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Après des heures à limer de l’autoroute, c’est un plaisir de prendre une nationale où l’on profite beaucoup mieux du paysage. © Bernard Rouffignac

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Voilà à peine deux jours que nous sommes partis et nous avons déjà complètement envahi l’habitacle de la Mégane E-Tech. © Bernard Rouffignac

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Le smartphone est un outil indispensable quand on voyage en électrique. Télécharger l’application livrée par le constructeur permet notamment de surveiller que la charge de la batterie se passe bien. © Bernard Rouffignac

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Notre premier arrêt en Allemagne se passe sans histoire. Mais cela ne va pas durer… © Bernard Rouffignac

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Sur la portière avant droite de la Mégane E-Tech nous collons une vignette jaune quand nous avons réussi à charger, et une noire quand on s’est retrouvé le bec dans l’eau. © Bernard Rouffignac

Après une première étape qui nous a conduit à Malmö au sud-est de la Suède, nous reprenons la route vers l’Allemagne en passant par le Danemark. La météo, grise et froide n’est guère plus clémente que la veille, mais cette fois au lieu de l’avoir de face, nous avons le vent dans le dos. Et cela va faire une belle différence…

Pas besoin de se mouiller pour rallier Copenhague, la capitale du Danemark, depuis Malmö en Suède depuis que le pont de L’Øresund a été achevé en 1999. Long de près de 8 km avec son prolongement par une île puis un tunnel,l’impressionnant ouvrage d’art nous permet de commencer d’autant plus facilement notre journée qu’un puissant vent arrière pousse notre Mégane E-Tech ! Et cela fait une belle différence : à 12h20, lors de notre premier arrêt recharge du jour, après 221 km effectués, l’ordinateur de bord affiche un appétit moyen de 17,5 kWh aux 100 km, contre plus de 22 kWh hier (avec un rythme équivalent).

Echaudés hier par le fait que les bornes étaient prises d’assaut en Suède, nous évitons la station la plus évidente (annoncée surchargée sur Chargemap) pour nous réfugier à Aarup où les prises sont à la fois puissantes (300 kW) et surtout disponibles. En prévision d’une longue étape, nous remontons la batterie de 27 à 95% en 50 minutes. C’est long, mais c’est surtout la facture qui fâche quand nous la recevons : nous avons payés 63,54 € pour 43,1 kWh. Soit 1,47 € le kWh !Jamais nous ne paieront plus cher sur tout le trajets que dans cette station danoise.

Pas de recharge le long des autoroutes en Allemagne

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Le smartphone est un outil indispensable quand on voyage en électrique. Télécharger l’application livrée par le constructeur permet notamment de surveiller que la charge de la batterie se passe bien.© Bernard Rouffignac

Nous ne rencontrons pas plus de problème lors de la 2e recharge (14h45), juste après être arrivé en Allemagne. Encore une fois nous nous arrêtons prématurément : s’il reste 33% de charge, les embouteillages annoncés par l’info traffic nous incite à la prudence. Finalement, la circulation s’avère plus fluide que prévue et nous perdons d’autant moins de temps que s’en est fini des limitations danoises à 130 km/h. Mais rouler vite avec une voiture électrique impacte beaucoup trop l’autonomie. C’est doncsagement aux allures recommandées que nous rejoignons la périphérie d’Hambourg. Nous sommes étonnés de constater que l’Allemagne offre peu de stations de recharge le long des autoroutes.

A défaut, la voiture nous propose des bornes dans de riantes zones industrielles. Je ne suis guère plus doué en suédois qu’en allemand, mais, à la première station où nous nous arrêtons (16h25), nous sommes accueillis par un “außer betrieb” (hors service) assez parlant. A la 2e, 15 minutes plus tard, deux prises sont disponibles et libres. La première est en panne, mais l’autre fonctionne heureusement sans problème.

Un réseau de recharge peu impressionnant

Hambourg derrière nous prenons la direction de Brême puis de Münster. L’occasion de constater une nouvelle fois que les autoroutes allemandes sont en moins bon état que chez nous. En contrepartie, elles sont gratuites, ce qui est appréciable. Après une nouvelle étape de 171 km, la batterie n’affiche plus que 19% et une pause s’impose à Vechta, hors de l’autoroute encore une fois.

La station prétend offrir deux bornes de 150 kW largement suffisantes pour notre Mégane, capable seulement d’accepter une puissance de charge maxi théorique de 130 kW – au cours du voyage la batterie acceptera parfois 129 kW, mais cela ne dure que quelques secondes avant de chuter rapidement. Comme la prise ne délivre réellement que 31 kW nous déplaçons la voiture sur la 2e prise, mais cela n’arrange rien ! Apparemment le problème vient du réseau, pas de la borne et cela nous oblige à revoir nos plans.

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Notre premier arrêt en Allemagne se passe sans histoire. Mais cela ne va pas durer…© Bernard Rouffignac

Plutôt que de nous arrêter à Münster, nous décidons de faire étape à Osnabrück. Après un petit quart d’heure de charge, la pile affiche 36%, largement de quoi rejoindre cette ville de Basse-Saxe de 165 000 habitants. Sauf qu’à l’arrivée à l’hôtel à 21h15 c’est encore la douche froide : la voiture refuse obstinément de se charger sur les prises du parking et il est hors de question de repartir le lendemain avec les maigrichons 11% de batterie restants. Nous voilà donc repartis à la recherche d’une borne de recharge, que nous trouvons opportunément à côté d’un restaurant et nous rejoignons finalement l’hôtel à 22h50 avec la batterie et nos estomacs pleins.

Une journée en demi-teinte

Au bilan de la journée, si rouler en électrique au Danemark n’a posé que peu de problèmes – avec moins de monde aux stations qu’en Suède – notre expérience allemande a été moins convaincante. Dans ce pays où la voiture thermique est reine, les infrastructures de recharge n’impressionne ni par leur nombre, par leurs emplacements ou par leur efficacité. Au moins, nous n’avons pas été embêté par la fréquentation des stations, souvent désertes. A se demander si les Allemands croient en la voiture électrique.

Rendez-vous demain pour la prochaine étape, qui nous verras passer en Belgique puis au Luxembourg avant de finir la journée en France, aux environs de Mulhouse.

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