- Aston Martin Valhalla, fille de Valkyrie
- L’image ci-dessous n’est pas tirée de Star Wars..
- Un bolide facile d’accès… à défaut d’être accessible
En 2023, Aston Martin proposera à 999 riches clients son hypercar forte de 1 000 ch ciblant ouvertement l’AMG Project ONE. Une Anglaise avec un cœur teutonique qui nous accueille aujourd’hui à Paris.
C’est dans le showroom d’exposition de l’atelier où sont soigneusement entretenues les Aston Martin à Paris, pas très loin de la Tour Eiffel que nous avons rencontré l’hypercar Valhalla. Exposée entre une DBS Superlegera rutilante et une Vantage, l’Aston Martin Valhalla n’est encore qu’à l’état de prototype.
Aston Martin Valhalla, fille de Valkyrie
L’Aston Martin Valhalla développe une puissance de 1 000 ch pour un poids de 1 550 kg.© Didier RIC
A mi chemin entre une supercar et une Formule 1, l’Aston Martin Valhalla en impose par sa robe où s’entremêle fibre de carbone apparente, celle de la cellule centrale notamment qui ne pèse que 100 kg et une laque gris métal teinte aussi sobre que neutre afin de bien mettre en valeur les lignes sculptées par la nécessité aérodynamique. Les grilles d’aération sont omniprésentes et permettent à la mécanique hybride rechargeable de respirer à pleins poumons. Le cœur de l’auto n’est autre qu’un moteur V8 4.0 biturbo issu de la gamme AMG Black Series développant la bagatelle de 800 ch.
L’image ci-dessous n’est pas tirée de Star Wars..
Les échappements de l’Aston Martin Valhalla sont implantés en hauteur.© Didier RIC
Une boîte de vitesses à double embrayage dotée de huit rapports assure la liaison. Cette dernière est dépourvue de marche arrière, aussi un petit électromoteur implanté sur le train postérieur permet à l’auto de reculer lorsqu’il s’agit de manœuvrer. Mais Aston Martin nous indique que l’architecture de la Valhalla n’est pas tout à fait figée. Une alternative avec deux moteurs électriques à l’avant dans le but d’assurer une fonction de « torque vectoring » est aussi à l’étude. Seul bémol, avec deux moteurs wattés sous le capot avant, il n’est alors plus possible d’envisager un pédalier réglable comme celui présent sur le prototype parisien. Il faudra faire un choix entre agilité et ergonomie.
Un bolide facile d’accès… à défaut d’être accessible
En attendant de pouvoir en prendre prochainement le volant, nous avons pu poser notre séant dans l’Aston Martin Valhalla.© Didier RIC
Si la robe de l’auto que vous avez sous les yeux sera fidèle à 90 % à celle qu’il sera possible d’acquérir – si vous en avez les moyens – en revanche, l’habitacle ne correspond pour l’instant qu’à 60 % de la Vahalla de (petite) série. Néanmoins, on peut d’ores et déjà apprécier un accès facilité par des portes s’ouvrant en élytre lesquelles dégagent un bel accès au niveau du pavillon, un peu à la manière d’une Ford GT 40 des années 1960, tandis qu’en bas l’échancrure importante permet de se laisser choir aisément dans le baquet qui attend le chanceux pilote. Derrière les appuie-têtes deux petits logements serviront pour emporter de très légers bagages.
Assis très bas, le conducteur et son passagers devront toutefois faire preuve de souplesse au moment de s’extraire du bolide. Mais le plus important sera d’être au volant pour profiter de performances de tout premier plan, avec une vitesse de pointe de 350 km/h et de foudroyantes accélérations, l’auto est créditée d’un 0 à 100 km/h expédié en 2,5 secondes. On a d’ores et déjà hâte de retrouver Valhalla pour rouler cette fois.