L’actualité culturelle autour de l’automobile nous offre l’occasion de belles rencontres autour de la créativité.
Des limousines et une voiture de grand prix au milieu d’un décor futuriste.
À l’heure où l’on s’apprête à célébrer le centenaire de la naissance du Surréalisme, en France et en Belgique, rendons hommage aux cent ans d’un film qui stigmatise de multiples intentions modernistes du milieu des années 1920 et qui à ce titre jette quelques passerelles avec le Surréalisme.
En décembre 1924, le cinéaste Marcel Lherbier achève le montage de L’Inhumaine qui réunit une incroyable pléiade de personnalités illustrant la créativité de leur temps.
Une rue entière à Paris pour célébrer le génie de Robert Mallet-Stevens.
Comme l’écrit le poète Jérôme Leroy, Pierre Mac Orlan n’a pas eu besoin du Surréalisme pour être surréaliste. Auteur du scénario de L’Inhumaine. il raconte la vie aventureuse et aventurière d’une cantatrice à travers des situations improbables.
Autour du scénariste, on trouvait Darius Milhaud pour la musique, Paul Poiret pour les costumes, Fernand Léger pour la composition de l’affiche ou encore Robert Mallet Stevens pour les décors.
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Le garage Alfa Romeo de la rue Marbeuf.
Mallet-Stevens fréquente de plus près le monde de l’automobile quand il aménage la concession parisienne d’Alfa Romeo ou réalise des projets de magasin pour Peugeot.
Un magasin aménagé par Mallet-Stevens pour Peugeot.
Dans L’Inhumaine, il intègre une Rolland-Pilain de grand prix dans son décor futuriste.
C’était il y a cent ans. C’était du temps où l’automobile était symbole de progrès.
C’était il y a des siècles.
