Le groupe Stellantis vient de signer un accord avec les autorités sud-africaines pour mettre en place une usine de production en Afrique du Sud. Le groupe souhaite ainsi vendre un million de véhicules dans la région d’ici 2030.
Le site de production du groupe Stellantis, à Kénitra au Maroc.
Stellantis compte bien renforcer sa position sur le marché sud-africain et s’en donne les moyens avec un nouveau site de production. Pour le moment, l’endroit précis n’est pas indiqué, mais il s’agira d’une « zone économique spéciale (ZED) sud-africaine et sa construction devrait être achevée d’ici fin 2025. »
Pour le moment, le groupe n’indique pas quel type de véhicules sera produit (VU ou VP), ni sous quelle marque. Le montant de l’investissement ainsi que la capacité de l’usine sont également inconnus.
Dans le même temps, Stellantis sera présent en Turquie, via son partenaire Koç Holding, avec une nouvelle production de véhicules utilitaires légers « K0 » et de voitures particulières. Ce « K0 » (Jumpy chez Citroën par exemple) sera assemblé sous cinq marques différentes (Peugeot, Citroën, Opel, Vauxhall et Fiat) à partir de 2025.
300 millions d’euros au Maroc
Stellantis investi beaucoup sur le continent africain. Pour Carlos Tavares, « l’ambition mondiale de Stellantis bénéficiera du rythme de développement soutenu de la région Afrique et Moyen-Orient, qui vise à contribuer à la création d’un troisième moteur pour Stellantis, aux côtés de l’Amérique du Nord et de l’Europe ». Il y a une quinzaine d’années, la Chine était vue comme le nouvel Eldorado. Le vent a désormais tourné vers l’Afrique.
Stellantis compte bien garder la forme après une année 2022 record avec un bénéfice net de 16,8 milliards d’euros. Elle a connu une forte croissance sur l’ensemble des grandes régions du monde, avec une progression de 34 % du volume d’affaires des zones Afrique, Moyen-Orient, Amérique du Sud, Chine, Inde et Asie-Pacifique. Ces marchés devraient contribuer à hauteur de 25 % du chiffre d’affaires en 2030.