- 1987 – 49,76 cents/litre
- Les villes 15 minutes
- Le recours aux drones
- Profiter de votre assurance médicale
- Du temps pour soi et du calme
- Les navettes autonomes
- L’autopartage et la location
- D’abord, s’acquitter des tâches importantes
- Les nids de poule
- Une empreinte écologique réduite
- Prendre une marche
- Les bienfaits de l’exercice
- Le prix des combustibles fossiles
- La voiture électrique: pas une panacée
- Se désintoxiquer de la voiture: un long processus
1987 – 49,76 cents/litre
Compagne indissociable de nos courts, moyens et longs périples, la voiture fait partie de notre quotidien à un point tel qu’on ne saurait souvent s’en passer. Mais elle s’accompagne malheureusement de nombreux inconvénients, la pollution atmosphérique figurant en tête de liste. Et si on pouvait mettre en place des mesures qui nous permettraient d’abandonner notre automobile sans que cette décision constitue un casse-tête de tous les instants? Gageons que les bénéfices seraient bien nombreux!
Les villes 15 minutes
En réaménageant leur territoire pour rendre les services essentiels – et, dans certains cas, les lieux de travail – accessibles en une quinzaine de minutes ou moins sans voiture, les villes 15 minutes procurent une foule de bénéfices: meilleures santé et qualité de vie, protection de l’environnement, diminution des accidents de la route, accès plus équitable aux services, etc. Plusieurs villes ont déjà commencé à adopter le concept. Il reste à voir dans quelle mesure on pourrait le mettre en application ailleurs que dans les grands centres urbains.
Le recours aux drones
Les commandes en ligne sont aujourd’hui plus populaires que jamais. Et si leur livraison, plutôt que d’être effectuée au moyen d’une camionnette, était faite à l’aide de drones? Voilà qui limiterait l’empreinte environnementale de nos achats. Mais il ne s’agit pas là de la seule application possible de ces engins électriques. Ils peuvent aussi se révéler très utiles pour remplacer l’automobile, par exemple, dans le domaine audiovisuel pour effectuer des prises de vue, de la sécurité pour assurer la surveillance de certains secteurs ou de l’agriculture pour épandre de l’engrais ou suivre l’évolution des cultures.
Profiter de votre assurance médicale
Autre solution de rechange à la voiture en solo, la bicyclette possède aussi comme avantage d’être une alliée pour notre santé. Et nul besoin de payer une fortune si on a accès à un réseau de vélos en libre-service présent à différents points stratégiques (aux arrêts d’autobus, près des commerces, dans les quartiers résidentiels, etc.) afin que tous puissent en bénéficier. Combiné à un réseau de pistes cyclables bien développé, ce mode de transport actif devient à la fois plus sécuritaire et agréable.
Du temps pour soi et du calme
L’abandon de la voiture passe nécessairement par le recours aux transports en commun. Une mesure qui, en plus de réduire la pollution, limite le nombre d’accidents de la route, est économique (l’automobile est l’un des principaux postes de dépense des ménages) et permet de consacrer le temps qu’on perdrait à maugréer dans le trafic à s’adonner à des activités ludiques ou constructives, ou encore à avancer dans son travail. Cependant, l’offre actuelle est plus qu’insuffisante hors des grands centres. Une concertation des villes et des différents paliers de gouvernement serait nécessaire pour l’améliorer.
Les navettes autonomes
Et si plutôt que de rouler en solitaire dans sa voiture, on pouvait recourir à un service de navettes autonomes? Il s’agit de véhicules partagés de poids léger ou moyen souvent sans conducteur qui, combinés au réseau de transport collectif, peuvent compléter l’offre de celui-ci. Une solution qui pourrait s’avérer intéressante pour les zones à faible densité. Plusieurs modèles existent déjà. Ne reste qu’à en tirer parti!
L’autopartage et la location
D’abord, s’acquitter des tâches importantes
On l’a constaté pendant la crise sanitaire, les mesures de confinement, dont le télétravail et l’enseignement à distance, ont permis de diminuer la pollution atmosphérique liée, notamment, à la circulation routière. Éliminer les déplacements non nécessaires, voilà peut-être une des clés pour atteindre les objectifs environnementaux mondiaux et freiner le réchauffement climatique.
Les nids de poule
Moins de circulation signifie moins de dépenses – donc de taxes – liées à l’entretien des routes et la possibilité d’investir ces sommes ailleurs, par exemple dans le transport collectif. Cela veut aussi dire moins de frais en réparation de véhicules endommagés par les voies en mauvais état.
Une empreinte écologique réduite
Alors que notre planète agonise et qu’on peine à réduire la progression alarmante des phénomènes liés aux changements climatiques, l’heure est plus que jamais à la diminution de notre bilan carbone. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), si on éliminait la voiture du jour au lendemain à Paris, il y aurait trois fois moins de congestion à l’heure de pointe, donc aussi trois fois moins d’émissions de CO2. De quoi permettre à la Terre de souffler un peu et donner de plus belles perspectives d’avenir aux générations futures.
Prendre une marche
Moins d’heures coincé dans le trafic égale plus d’instants pour soi et moins de stress. Bien sûr, une vie sans voiture requiert de repenser sa façon de se déplacer et d’utiliser le temps passé dans les transports collectifs, mais peut-être aurions-nous besoin de ralentir et de nous dissocier d’un quotidien où tout file à toute vitesse et où on passe peut-être à côté de beaux moments à partager avec ses proches ou à tout simplement profiter de la vie.
Les bienfaits de l’exercice
En plus de contribuer à ménager la planète et à désencombrer les routes, effectuer plus de trajets à pied, en patins, à vélo ou en trottinette aide à nous maintenir en bonne santé. L’exercice permet non seulement de prévenir de nombreuses maladies associées à l’inactivité, mais aussi de réduire le stress, et les symptômes de dépression, et d’améliorer l’estime de soi, la concentration et la qualité du sommeil.
Le prix des combustibles fossiles
L’essence représente le coût de fonctionnement le plus élevé d’un véhicule. En tant que propriétaire de voiture traditionnelle, on ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil inquiet aux chiffres affichés en passant devant les stations-service depuis la remontée des prix des énergies fossiles. De quoi faire réfléchir à d’autres options plus viables tant pour son portefeuille que pour la planète.
La voiture électrique: pas une panacée
Elle coûte cher et s’accompagne potentiellement d’autres frais, comme ceux liés à l’installation d’une borne de recharge. Sa fabrication pollue davantage (jusqu’à deux fois plus) que celle d’un véhicule à essence. Son choix ne désengorge nullement le réseau routier. Bref, conduire une voiture électrique ne constitue pas la solution miracle pour sauver la planète, gagner du temps et faire des économies.
Se désintoxiquer de la voiture: un long processus
Au fil des décennies, nous sommes devenus si dépendants de nos voitures que nous peinons à envisager de nous en départir. L’autonomie et l’instantanéité qui y sont reliées constituent une sorte de drogue dont il faudra se désintoxiquer pour éventuellement songer à un tel changement. Le peu d’options pour y parvenir constitue à coup sûr un frein majeur à cette transition. Car peut-être qu’à l’heure actuelle, nous ne nous trouvons pas tant devant un manque de volonté de la part des conducteurs que devant une insuffisance de moyens. Et qui sait, peut-être qu’une fois les solutions en place, la transition pourrait s’effectuer plus facilement qu’on l’imagine!