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Hyundai Ioniq

Voici la Hyundai Ioniq 5 N (2023) et ses 650 ch

Elle regorge d'astuces logicielles conçues pour améliorer l'expérience de conduite.

    voici la hyundai ioniq 5 n (2023) et ses 650 ch

    Les voitures électriques puissantes sont désormais devenues communes. Vous appuyez sur l’accélérateur, et vous profitez du couple immédiat qui vous propulse à 100 km/h en moins de 3 secondes.

    Ensuite, vous vous rendez compte que, malgré la conduite silencieuse et brutale, les émotions manquent en quelque sorte. Hyundai veut et va changer cela dès maintenant (ou du moins essayer) avec la nouvelle Hyundai Ioniq 5 N.

    La marque sud-coréenne veut amener les performances des véhicules électriques à un tout autre niveau. De plus, cette version N servir de tremplin, renforcer la marque de performance et, surtout, convaincre les derniers défenseurs du moteur à combustion (ne vous inquiétez pas, vous êtes toujours nombreux et à juste titre) que vous pouvez désormais également acheter des voitures électriques avec beaucoup d’émotions. Mais cela donne beaucoup de travail et de responsabilités pour un seul modèle.

    Des ajustements uniquement visuels ?

    Même si la Ioniq 5 N sera disponible en dix couleurs, la couleur Performance Blue est probablement le premier choix. Elle est d’ailleurs exclusivement disponible en version brillante et mate. Le modèle N est ensuite accentué avec du Luminous Orange Matte.

    Hyundai s’est inspiré de la Kia EV 6 GT pour concevoir cette Ioniq 5 et cette déco est évidemment une manière de rendre hommage à la Hyundai qui court en WRC. Mais les modifications apportées au SUV classique vont au-delà de quelques couches de peinture.

    Galerie: Kia Stinger et EV6 GT

    5 Photos Voici la Hyundai Ioniq 5 N (2023) et ses 650 ch Voici la Hyundai Ioniq 5 N (2023) et ses 650 ch Voici la Hyundai Ioniq 5 N (2023) et ses 650 ch Voici la Hyundai Ioniq 5 N (2023) et ses 650 ch Voici la Hyundai Ioniq 5 N (2023) et ses 650 ch

    Les essieux ont été renforcés tout comme le châssis et la colonne de direction par 41 points de soudure supplémentaires afin de faire passer la puissance impressionnante de la voiture, mais nous y reviendrons.

    Hyundai a fait don d’un aileron arrière d’un diffuseur et de nouveaux designs de pare-chocs qui augmentent la longueur de 25 millimètres à l’avant et de 55 millimètres à l’arrière. Grâce aux suspensions des roues avant et arrière, la Ioniq 5 N est plus bas et il possède des jantes de 21 pouces, qui ne recouvrent que les énormes disques du frein haute performance. Quant aux pneus, ce sont des Pirelli P Zéro spécialement étudiés, et fabriqués, pour cette Ioniq N.

    650 chevaux ? Vraiment ?

    La Ioniq 5 N, conçu par les ingénieurs de Nyamiang d’où le N, revendique une puissance de 650ch. En réalité, la voiture n’en affiche que “610 ch” et 745 Nm de couple mais par un effet de boost, on obtient un surcroît de puissance de 40ch pendant 10 secondes. La sud-coréenne atteint le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes pour une vitesse de pointe de 258 km/h mais cette dernière valeur est encore sujette à changement car le processus d’homologation est toujours en cours. C’est pour cela qu’on ne sait toujours rien sur son autonomie.

    Si la puissance est en hausse par rapport à l’EV6 GT, la batterie stocke 84 kWh et une vitesse de charge de 350 kW pour une recharge à 80 % en 18 minute. Il est précisé que la Hyundai possède une gestion électronique du couple à chaque roue, et un mode drift, comme c’est également le cas sur la Kia.

    Pour ce qui est de l’intérieur, on prend place dans les baquets en Alcantara et la planche de bord ainsi que le volant sont bardés de boutons. Hyundai a également rajouté un pré-conditionneur de batterie, qui permet de la ramener à la température optimale en mode “race” ou d’en faire durer l’autonomie sur circuit, en la refroidissant grâce au mode “track”.

    L’émotion en électrique

    Comment Hyundai compte convaincre les détracteurs des voitures électriques ? Avec une quantité infinie de logiciels, de systèmes et de fonctions. D’une part, il y a le N Drift Optimizer, qui est destiné à simplifier la conduite avec du survirage et qui, via la fonction intégrée Torque Kick Drift, simule le coup d’embrayage des moteurs à combustion, à propulsion arrière. C’est bien mais tous ces systèmes existent déjà depuis la Genesis GV60 Sport Plus ou la Kia EV6 GT.

    La répartition active du couple, qui peut être réglée en onze étapes, est également déjà connue. Un différentiel à blocage électronique (e-LSD) contrôle la transmission de puissance aux roues arrière, améliore la maniabilité à grande vitesse et gère le patinage. Des capteurs de roue supplémentaires et une capacité d’amortissement plus large, avec des amortisseurs plus grands (leur rigidité peut être réglée de manière électronique), élargissent ensuite la plage de performances de la suspension à commande électronique.

    Mais les véritables armes de Hyundai s’appellent les N e-shift et N Active Sound. Le premier simule le comportement de la transmission à double embrayage à 8 rapports des modèles N à moteur thermique, contrôlant le couple de sortie du moteur et reproduisant la sensation d’à-coups entre les changements de vitesse. Il offre même la sensation de poussée d’une transmission à double embrayage et divers niveaux de freinage.

    Ensuite, il y a le N Active Sound, qui peut produire trois sons différents avec “Ignition” qui imite un moteur à combustion N, y compris le bruit d’échappement via huit haut-parleurs internes et deux externes.

    Hyundai n’a donné aucun détail sur le lancement de la Ioniq 5 sur le marché européen mais il devrait être prévu pour 2024. Dans la perspective de la concurrence interne pour les Genesis GV60 et Kia EV6 GT, on s’attend à un prix de base de 75 000 à 80 000 euros.

    En tout cas, ceux qui pourront s’y rendre auront l’occasion de voir la Ioniq 5 N en avant-première lors du Goodwood Festival of Speed, qui se tiendra depuis jeudi et jusqu’au 16 juillet 2023.

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