Le président américain Joe Biden à la Maison Blanche à Washington, aux États-Unis, le 22 février 2024.
Ce vendredi 23 février, les États-Unis vont annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie. Celles-ci viseront 500 entités liées « à ses soutiens et à sa machine de guerre », a indiqué une porte-parole du département américain du Trésor à l’AFP.
« Il s’agira de la tranche la plus importante depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine », il y a tout juste deux ans, le 24 février 2022, a-t-elle précisé. Ces sanctions seront prises à la fois par le département du Trésor et par le département d’État, a souligné cette porte-parole du Trésor.
L’arrivée vendredi de nouvelles sanctions, « majeures », contre la Russie, avait déjà été annoncée par la Maison Blanche plus tôt dans la journée. Elles viennent également en réponse au décès de l’opposant russe Alexeï Navalny, dont Joe Biden a rencontré la veuve et la fille jeudi à San Francisco.
Le président américain a accusé le président russe Vladimir Poutine d’être « responsable » de sa mort, annoncée le 16 février. « Nous avons déjà des sanctions mais nous sommes en train d’en considérer des supplémentaires », avait déjà dit Joe Biden lundi, en réponse à la question d’un journaliste.
Américains et Européens ont déjà, depuis le déclenchement de la guerre, pris de nombreuses sanctions contre la Russie, bloquant les avoirs aux États-Unis des personnes et entités visées et leur empêchant tout commerce au sein des pays alliés. Les avoirs de la Banque centrale russe y sont également gelés.