- Style : nouveau look pour une nouvelle vie ?
- Une partie avant métamorphosée
- Des changements surtout pour la C4 “tout court” à l’arrière
- Toujours plus de confort
- Motorisations : électrification toutes
- Prix et date de commercialisation : à venir mais pas d’inquiétude à avoir
C’était attendu, Citroën a profité du Mondial de l’Auto 2024 pour dévoiler au public une C4 largement remaniée. La variante à malle C4 X est évidemment également concernée par ce coup de pinceau. Revue de détail.
Petit retour dans le temps. En 1995, la Citroën ZX était la 7e meilleure vente en France, toutes catégories confondues, pas très loin derrière ses rivales les Peugeot 306 (3e) et Renault Megane (6e). Dix ans plus tard, la Citroën C4 figurait encore dans le top 10 avec une très honorable 8e place, toujours derrière ses rivales de chez Peugeot (307, 4e) et Renault (Megane, 6e).
S’il est vrai que les berlines traditionnelles ont perdu du terrain face aux SUV, y compris les compactes, les 308 et Megane sauvent la mise. A bien admirer les C4 et C4 X restylées dévoilées au Mondial de Paris, nettement remaniées, on se dit que le look y est certainement pour quelque chose…
A l'avant, les Citroën C4 et C4 X sont métamorphosées.
Style : nouveau look pour une nouvelle vie ?
Une partie avant métamorphosée
Exit la forme en “V” complexe de l’ancienne mouture, les C4 et C4 X adoptent des optiques triangulaires à l’avant sous lesquelles viennent se nicher deux rangées de LED. A cela s’ajoute la disparition de la calandre à double barrette sur laquelle trônait l’ancien logo. Les clignotants sont déportés sur la partie haute du bouclier, pour sa part également entièrement redessiné et perd ses courbes. Sur la partie basse, un sabot de protection dont la couleur change selon la finition retenue évoque l’univers des SUV.
Des changements surtout pour la C4 “tout court” à l’arrière
A l’arrière, l’évolution est tout aussi flagrante sur la C4 5 portes, les LED se placent désormais toutes sur un plan horizontal tandis que, gimmick particulièrement courant de nos jours, le nom “Citroën” apparaît en toutes lettres au centre sur un bandeau de couleur noire. Sur la C4 X, c’est le nouveau logo qui permet d’identifier la nouveauté, et c’est tout.
Notons aussi, chose classique pour un lifting de mi-carrière, l’apparition de nouvelles jantes de 18” ou de deux nouvelles teintes, un gris et un vert.
Toujours plus de confort
L’habitacle évolue moins que l’extérieur mais il faisait preuve de davantage de classicisme. Là encore, les chevrons revus sur le volant nous permettent de savoir que nous pénétrons à bord de la nouveauté. Toujours devant le conducteur, le combiné d’instrumentation digitale passe à 7” et est associé à une navigation 3D. Statu quo pour l’écran central qui fait toujours une taille de 10”. Citroën précise avoir “redessiné les sièges pour renforcer le confort à bord”. Ce sera toujours son credo. Pour le reste, c’est chou blanc et blanc chou.
A l'arrière, la Citroën C4 évolue davantage que sa sœur à malle.
Motorisations : électrification toutes
Sur le plan technique, rien ne change ou presque, à ceci près que le thermique est mis de côté. Le diesel de 130 ch disparaît et il pourrait en être de même de l’essence. A confirmer. Les clients n’auraient donc plus le choix qu’entre les deux micro-hybrides de 100 et 136 ch et les deux motorisations électriques de 136 ch, associée à une batterie de 50 kWh, et de 156 ch, couplée elle à une batterie de 54 kWh. Selon le modèle retenu, l’autonomie annoncée variera entre 355 km et 425 km. Bien, sans plus. La charge rapide est toujours limitée à 100 kW.
L’année prochaine, on pourra opter en accessoire pour une prise dite V2L (“vehicle to load” en anglais) permettant de charger des éléments depuis la voiture.
Les prix des Citroën C4 et C4 X devraient rester doux.
Prix et date de commercialisation : à venir mais pas d’inquiétude à avoir
S’il est d’ores et déjà possible de passer commande, la gamme détaillée n’a pas encore été partagée et les prix ne sont pas connus. Une augmentation est à prévoir mais la C4 devrait continuer à mettre en avant – politique de marque oblige – des tarifs intéressants pour la catégorie. Suffisant pour causer du tort à ses rivales de toujours ? Seul l’avenir nous le dira.