Il y a quelques jours, le groupe Renault publiait ses résultats concernant l’année dernière. Avec plus de 2,3 milliards d’euros de bénéfices nets, on peut dire que 2023 a été prolifique, mais Stellantis a fait encore mieux, avec 18,6 milliards de bénéfices ! Mais alors, comment expliquer de tels chiffres dans le contexte de crise et d’inflation actuel ?
Nos groupes français se portent décidément très bien ! De son côté, Renault repasse dans le vert avec un bénéfice net de 2,3 milliards d’euros, ce qui représente accrochez-vous bien, 3 milliards d’euros de plus qu’en 2022. Quant à Stellantis, le groupe écrase tout avec une hausse de ses bénéfices de 11%, atteignant alors 16,8 milliards d’euros. Des chiffres stratosphériques, qui prouvent que les deux géants ont opté pour de bonnes stratégies.
En vendant plus de modèles en finition supérieure, Peugeot marge davantage
Des stratégies payantes
Sur le papier, augmenter le prix des voitures peut sembler contre-productif, surtout par les temps qui courent. L’inflation, et de manière plus générale le contexte économique actuel, n’incitent pas franchement à dépenser ses économies dans un nouveau véhicule. Et pourtant, Renault et Stellantis prouvent que cette technique fonctionne. Rappelez-vous, début 2021 : Luca de Meo présente sa grande Renaulution, avec une feuille de route très détaillée, année par année. Il avait annoncé vouloir vendre des voitures plus chères, mieux équipées et dégageant davantage de marge. L’Austral et l’Espace en sont deux parfaits exemples, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que des deux modèles les plus rentables de l’histoire du constructeur.
Stellantis suit à peu près la même feuille de route, avec pour objectif de vendre des voitures plus chères à la dotation de série plus riche. On le voit d’ailleurs avec la Peugeot 208, qui a majoritairement été vendue en finition haute GT ! Précisons tout de même que Stellantis et le groupe Renault ne jouent pas dans la même cour. Le losange compte 3 marques et n’a pas accès au marché nord-américain, pour l’instant du moins. Stellantis écoule ses voitures presque partout dans le monde, grâce à un portefeuille colossal de 14 marques. Prochaine étape pour Stellantis, parvenir à réduire les prix de ses modèles électriques, comme cela a déjà pu être fait avec la Citroën ë-C3.
