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Alpine en dernière ligne : chronique d'un désastre annoncé

Les craintes étaient justifiées pour l’écurie française : les deux Alpine ont terminé aux deux dernières places des qualifications du Grand Prix de Bahreïn.

La petite musique à laquelle préparait tout le clan Alpine depuis une semaine, pilotes compris, s’est jouée conformément à la partition redoutée ce vendredi à Bahreïn. Premier moment de vérité d’une saison, la séance de qualifications du Grand Prix d’ouverture n’a pas épargné l’écurie tricolore : Esteban Ocon et Pierre Gasly, 19e et 20e, s’élanceront samedi après-midi depuis la dernière ligne.

En Q1, les deux Français ont terminé respectivement à huit dixièmes et une seconde du chrono référence, avec pour seule maigre consolation le fait que cet écart soit peut-être un peu moins important que prévu. Il n’empêche qu’Alpine entame sa saison au fond de la classe, avec au moins la certitude de ne pouvoir désormais faire que mieux.

L’espoir, c’est exactement ce à quoi se raccroche Esteban Ocon, lui qui avait anticipé le pire mercredi avant les premiers essais. Il n’entend évidemment pas baisser les bras, y compris pour les 57 tours de course dans des conditions qui plairont déjà un peu plus à la nouvelle A524, monoplace revue de fond en comble pendant l’hiver.

“C’est important que l’on reste tous soudés et motivés pour trouver des solutions”, insiste-t-il au micro de Canal+. “On est au fond du tableau mais c’est très serré devant et ce sont quelques dixièmes qui peuvent nous faire grappiller quelques positions sur d’autres équipes. C’est hyper serré, il faut qu’on ne lâche rien dans tous les petits détails, dans chaque département, à Viry ou à Enstone.”

“Il nous manque de la vitesse, c’est sûr. C’est à peu près ce qu’on avait vu pendant les essais. Maintenant, ça ne change pas le fait que demain, il y a une course à faire et je pense que l’on est plus proches quand même, en termes de vitesse en course, sur les longs runs. Je pense que c’est quelque chose qui nous réussit quand même mieux. Il y a une longue course, il y aura des pneus neufs pour nous, sans doute que ceux qui sont devant en auront moins. Ça restera une course intéressante demain.”

Voir aussi :alpine en dernière ligne : chronique d'un désastre annoncéLa grille de départ du GP de Bahreïn F1 2024

Bon dernier, Pierre Gasly rappelle lui aussi qu’Alpine “l’avait vu arriver” et qu’il n’y a rien de surprenant dans ce résultat.

“On a des difficultés avec cette voiture, on sait qu’on a des choses à améliorer, elle ne réagit pas comme je voudrais”, déplore-t-il, toujours au micro de Canal+. “C’est sûr que ça fait mal de se voir en fond de grille. Mais rien n’est jamais perdu, c’est la première course de l’année et il peut se passer beaucoup de choses. On va tout donner et faire du mieux possible demain.”

“Honnêtement, malheureusement, c’est là où on est. On a encore beaucoup de travail devant nous, on le sait. On l’avait anticipé, maintenant il faut faire du mieux possible avec ce qu’on a. C’est juste dommage vu les écarts, ça aurait été serré pour passer en Q2 mais malheureusement, on n’a pas très bien exécuté le dernier run. Ce sont des choses à peaufiner. Dans l’ensemble il y a beaucoup de travail devant nous, on le savait, il y a des évolutions qui vont arriver, en attendant on va faire avec ce qu’on a.”

alpine en dernière ligne : chronique d'un désastre annoncé

La mine des mauvais jours pour Pierre Gasly…

Photo de: Erik Junius

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