20 km d’autonomie en moins n’a rien de rédhibitoire, mais quand cela représente 6% de l’autonomie totale, ça fait tache.
L’autonomie est sans conteste LE critère le plus observé au moment de se porter acquéreur d’une voiture électrique. La peur de la panne sèche n’en et plus vraiment une pour les voitures thermiques avec la multiplication des stations service et le bon vieux jerrican. Pour les voiture électriques en revanche, les points de charge sont encore rares, souvent encombrés et parfois en panne. Au delà de ça, recharger une voiture prend plus de temps que remplir un réservoir. Mais vous savez déjà tout cela.
Baisse continue
Avec sa batterie de 44 kWh et sa puissance de 113 ch, la Citroën ë-C3 a été annoncée lors de sa présentation avec une autonomie de 320 km en cycle WLTP. LE constructeur français a légèrement modifié son discours au moment de l’ouverture des commandes en parlant d’une autonomie « supérieure à 300 km ». Désormais, l’ë-C3 est annoncée avec 300 km d’autonomie et une consommation de 16,4 kWh/100 km « en cours d’homologation » . 20 km de perdus en quelques mois ce n’est pas anodin.
Alors excès d’optimisme ou démarche commerciale agressive ? Nous nous garderons bien de jeter la pierre à Citroën qui n’est pas coutumier de ce genre d’erreur. L’ë-C3 n’a jamais été présentée comme une voiture à grande autonomie, mais plutôt comme une solution de mobilité urbaine vertueuse et intelligente, ce qu’elle est à 100% à un tarif très attractif. Faute avouée, totalement pardonnée.