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Autoroute A69 : Des opposants descendent des arbres, volontairement

Trois opposants à l’autoroute A69 dans le Tarn sont descendus volontairement ce dimanche des arbres où ils campaient depuis près de 40 jours, sur le tracé de la future autoroute Toulouse Castres

autoroute a69 : des opposants descendent des arbres, volontairement

Trois opposants à la future autoroute A69 dans le Tarn, sont descendus volontairement ce dimanche des arbres où ils campaient pendant près de 40 jours. (Illustration)

autoroute – Trois opposants à l’autoroute A69 dans le Tarn sont descendus volontairement ce dimanche des arbres où ils campaient depuis près de 40 jours, sur le tracé de la future autoroute Toulouse Castres

Les « écureuils » ont quitté leur arbre. Trois opposants à la future autoroute A69 dans le Tarn, sont descendus volontairement dimanche des arbres où ils campaient pendant près de 40 jours. Des arbres qui étaient sur le tracé de la future autoroute Toulouse Castres.

Ces trois zadistes, les derniers à être perchés depuis 39 jours dans la « Zone à défendre » (ZAD) de la « Crem’arbre », à Saïx, affirment avoir obtenu des garanties sur la préservation de ces arbres. Ils ont été accueillis en bas par plus de 200 opposants, sous l’œil attentif de plusieurs dizaines de gendarmes. Deux autres personnes, dont une déguisée en écureuil, ont alors réussi à monter dans les arbres, où elles se trouvaient encore dimanche en fin d’après-midi.

Les opposants à l’A69 militent pour une suspension des travaux en attendant qu’un recours au fond contre le projet soit examiné par la justice administrative.

« Le site est protégé jusqu’au 1er septembre »

Pour le collectif d’opposants la Voie est libre, ces arbres ne pourront pas être abattus avant septembre, après la venue récente sur les lieux de fonctionnaires de l’Office français de la biodiversité (OFB). « L’OFB atteste que le site est protégé jusqu’au 1er septembre », a affirmé Anna, 25 ans, originaire de Lille, l’un des trois « écureuils » descendus dimanche. Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête sur la possible nidification de mésanges bleues pouvant être affectées par un abattage, a-t-il indiqué. Il a aussi confirmé la venue de l’OFB, sans fournir d’autres précisions à ce propos. « Si on n’avait pas été là, ce bois aurait été intégralement rasé », s’est félicité Reva, 36 ans, un autre « écureuil » descendu dimanche, originaire, lui, des Pyrénées-Atlantiques.

«Â Si la présence de mésanges est confirmée, on ne coupera pas ces arbres », a déclaré de son côté le directeur général du concessionnaire Atosca, Martial Gerlinger. D’après lui, « ça n’a pas d’incidence » sur l’avancement du chantier. « On les coupera plus tard », a-t-il précisé.

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