Le gouvernement a dévoilé les nouveaux critères de son calcul du bonus écologique. Sans surprises, les modèles chinois seront pénalisés dès 2024, la faute à leur forte empreinte carbone.
Embarquer une motorisation verte sera toujours nécessaire, mais cela ne suffira plus. Il faudra maintenant que la chaîne de production du véhicule en question soit également respectueuse de l’environnement.
Les véhicules chinois impactés
Le gouvernement vient de publier, au journal officiel, les nouveaux critères de calcul du score environnemental :
- Le premier d’entre eux concerne évidemment la production du véhicule et particulièrement les matériaux utilisés (acier, métaux ferreux, aluminium…).
- Le deuxième critère s’arrête sur l’assemblage du véhicule. L’impact environnemental de l’usine d’assemblage et sa consommation énergétique seront ainsi évalués.
- Le type de batteries utilisées sera également pris en compte.
- Le dernier critère concerne, lui, l’impact environnemental du transport du véhicule.
D’ici décembre, les constructeurs devront déposer leurs dossiers à l’agence de la transition écologique. Cette dernière publiera ensuite la liste des modèles éligibles au bonus écologique, en fin d’année.
Comme attendue, cette nouvelle réforme devrait favoriser la production de véhicules Made in Europe. À l’inverse, les exports chinois seront forcément impactés du fait que les modèles sont produits à l’autre bout du monde.