Il y a quelques jours, DS Automobiles annonçait le lancement de deux nouvelles finitions pour une partie de sa gamme. L’occasion de se repencher sur le cas de la DS3, disponible aussi bien en thermique qu’en version100% électrique. Cette dernière est logiquement la plus chère, mais on ne peut pas dire que les versions thermiques soient abordables pour autant, avec un ticket d’accès fixé à 30.700 euros ! Pour une citadine surélevée, ça commence à faire cher…
On le sait, DS Automobiles affiche fièrement son statut de marque premium au sein du groupe Stellantis. Les tarifs sont logiquement supérieurs aux autres modèles équivalents, issus des catalogues de Peugeot ou Citroën. Un statut que semble parfaitement assumer le constructeur tricolore, peut-être même un peu trop au regard du prix affiché pour la petite DS3.
Même en entrée de gamme, la DS3 soigne son look extérieur
Une dotation dans la moyenne
Bien évidemment, ce tarif ne concerne que la finition de base, baptisée Bastille et équipée du petit bloc PureTech de 100 chevaux associé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Des versions mild-hybrid et électriques sont également disponibles sur ce niveau de finition, mais il faut être prêt à mettre la main à la poche pour allonger les billets, puisque la DS3 E-Tense est facturée à partir de 42.300 euros.
La planche de bord est un argument d'achat à elle seule. On aime ou on déteste !
Finalement, cette DS3 est loin d’être une mauvaise voiture. Cela dit, elle a bien du mal à justifier son tarif plus élevé par rapport à un Peugeot 2008, pour ne citer que lui. D’autant que lui aussi bénéficie d’un design fort. C’est sans doute la présentation et l’agencement de l’habitacle qui aiguilleront les clients lors de l’achat.