- 2CV : cheville ouvrière de Citroën
- Et pourtant, elle roule !
- La lente mue de la 2C V
- La 2CV : un art de vivre
Elle n’avait rien d’une grande. Et pourtant, la Citroën 2CV est entrée au panthéon de l’automobile. Rudimentaire et rustique, la « Deuche » est devenue un objet de collection après plusieurs décennies de succès.
2CV : cheville ouvrière de Citroën
Une 2 pattes (2CV) de Citroën
Et pourtant, elle roule !
Résultat : une voiture deux cylindres, assemblée avec le même type de vis, et du jeu entre les pièces. « La longévité plutôt que la performance » : le crédo de la 2CV est modeste, mais le pari de son créateur Pierre-Jules Boulanger est gagné. La 2CV ne roule pas, elle caracole !
La lente mue de la 2CV
Concurrencée à ses débuts par la 4CV de Renault, la 2CV finit par s’imposer comme un modèle de référence dans les années 60. C’est l’apogée de la « deux pattes ». Mais si le concept de voiture « anachronique » fait recette, la 2CV ne peut plus ignorer les avancées technologiques.
Sa production s’arrête 30 ans plus tard, avec au total plus de 5 millions de modèles commercialisés. Et en 2024, la 2CV fête en grandes pompes ses 76 bougies.
Citroën 2CV Sahara
La 2CV : un art de vivre
Plus qu’une voiture, la 2CV est le symbole d’un art de vivre « à la française ». Elle incarne la liberté et les vacances pour tous : ainsi la mythique scène du film « Le Corniaud » met en scène une 2CV conduite par Bourvil, sur la route des vacances. La « deux pattes » se disloque après un accrochage avec une Bentley conduite par Louis de Funès. C’est sur ce côté voiture « en kit » que la 2CV a finalement forgé sa légende.
Gauche et sans réel attrait esthétique, son succès tient à la nostalgie d’une époque. 76 ans après sa commercialisation, la 2CV est aujourd’hui honorée par des clubs de passionnés du monde entier. Au point de devenir une pièce de collection qui s’arrache à prix d’or.