Plutôt que de se conformer au moule bien établi, celui de l’incontournable SUV, certains constructeurs sortent encore des sentiers battus. Les berlines n’ont pas dit leur dernier mot. La preuve par quatre.
Longueur | Coffre | Moteurs | |
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Citroën C4 X | Longueur4,60 m | Coffre510 litres | MoteursEssence 100 &130 ch / diesel 130 ch / Electrique 136 ch |
Citroën C5 X | Longueur4,80 m | Coffre495/545 litres | MoteursEssence 130 ch / plug-in 180 et 225 ch |
Peugeot 408 | Longueur4,69 m | Coffre454/471 litres | MoteursEssence 130 ch / plug-in 180 et 225 ch |
Hyundai Ioniq 6 | Longueur4,85 m | Coffre446 litres | MoteursElectrique de 229 et 325 ch (4×4) |
Inspirées par la Chine ?
A l’origine, la Citroën C4 X a été dessinée pour les marchés émergents © Citroën
Pour le reste, les designers ont accommodé des proportions originales et paradoxales, à base de cabines de hauteurs conventionnelles perchées sur des amortisseurs plus imposants. Trois modèles pensés en priorité pour l’empire du milieu mais qui, mondialisation oblige, font aussi carrière en Europe.
Ioniq 6, l’esprit d’une « pure » Panamera ?
Pour la berline électrique coréenne Hyundai Ioniq 6, la chose est différente pas question d’associer à son style la moindre once de SUV. Vue de trois quart arrière, la grande sœur de la « 5 » fait penser à une Porsche 911 dotée de quatre portes, une sorte de Panamera épurée. Mais voilà, de plein profil ses lignes convexes au niveau du pavillon et de la ceinture de caisse évoquent davantage une banane étirée. Un esprit encore plus fort que celui des Mercedes-Benz EQE et EQS berlines toutes deux adeptes de la rectitude au niveau de la ceinture de caisse.
Ces quatre réalisations ont un point commun, une concurrence qui n’est jamais frontale. Ce caractère exclusif en fait une caste un peu à part. C’est sans doute leur meilleur atout pour réussir. La clientèle non conformiste y sera-t-elle sensible ?