À Flins, Renault remet en état des véhicules, plus ou moins accidentés, à l’échelle industrielle et avec un objectif de traiter 45 000 voitures traitées chaque année.
Dans les Yvelines, l’usine Renault de Flins tourne au ralenti. Sous les vastes hangars de ce site industriel de 230 hectares, l’ultime Zoé, modèle iconique électrique depuis 2012, s’apprête à sortir ce vendredi des lignes de productions. « C’est un moment difficile pour tout le monde », confie Florent Vandenborne, responsable de la section CFE-CGC de Flins. D’autant que la citadine électrique se sera écoulée à plus de 425.000 unités.
Mais la vie industrielle continue. Depuis 2020, le constructeur prépare la seconde vie de son usine : dédiée à l’économie circulaire. La direction assure que les 2 000 postes en CDI sont maintenus. « Un plan d’embauches est même prévu et les effectifs pourraient monter à 2 500 en 2025 », indique le groupe. Avec ce site, le constructeur veut devenir une référence en matière d’économie circulaire.
Vers 45 000 véhicules remis en état chaque année
Surtout, le site remet en état des véhicules, plus ou moins accidentés, à l’échelle industrielle et avec un objectif de traiter 45 000 voitures chaque année. Dans un vaste entrepôt, des hommes et des femmes s’affairent à recoudre des intérieurs abîmés, réparer des bosses, repeindre aux bonnes teintes.
Sur le site, les opérateurs voient cette reconversion d’un bon œil. « Avant je faisais des tâches répétitives, maintenant je change tous les jours », lance Pierre. « Ils ont aussi plus de responsabilités », enchérit son supérieur. « On sauve des emplois, c’est l’objectif ultime de Renault. Mais derrière, quelle est la qualité de travail offerte ? », se demande toutefois Bernard Jullien.