Essai longue durée - 4 000 km en Seat Arona TSI 110 Xperience : la polyvalence comme atout

Traverser la France et parcourir l’Espagne du nord au sud au volant d’un SUV urbain ne semble, a priori, pas le moyen de locomotion idéal. Malgré son petit moteur et ses aptitudes principalement urbaines, l’Arona a parfaitement rempli sa mission.

1. Essai longue durée – 4 000 km en Seat Arona TSI 110 Xperience : la polyvalence comme atout

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Note

des propriétaires

14,4/20

Les huit voitures du road trip

Cupra Born

Cupra Formentor PHEV 245 ch

Cupra Leon ST 310 ch

Seat Arona TSI 110 ch

Seat Ateca TSI 150 ch

Seat Ibiza TSI 150 ch

Seat Leon berline PHEV 204 ch

Seat Tarraco 2.0 TDI 150 ch

Le point de rendez-vous de ce nouveau road trip, le premier pour ma part, est donné non loin de la Tour Eiffel, à Paris. Nos huit prétendantes sont encore pimpantes et prêtes à relever le défi, leurs conducteurs également. Par chance, la vague de chaleur qui a sévi en Espagne est derrière nous, la météo s’annonce moins extrême, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Par souci d’équité et pour ne pas faire de jaloux, c’est via un tirage au sort que s’est fait l’attribution de ces Seat. Je tire ainsi le gros lot puisque j’ai droit au modèle le plus petit, juste après l’Ibiza, et le moins puissant. Pour couronner le tout, il s’agit d’un SUV, une « espèce » que je n’apprécie que moyennement, notamment à cause de la position de conduite trop haute à mon goût.

Mon compagnon de route pendant une semaine est donc un Seat Arona, un modèle qui affiche déjà quelques années au compteur. Apparu en 2017, il a profité d’un restylage en 2021. Ce dernier s’est surtout concentré sur l’avant avec l’ajout de projecteurs ronds et à l’intérieur. La planche de bord revue en grande partie lui a réellement donné un second souffle. Suffisant ? Pas vraiment au regard des chiffres des ventes. Il se fait sérieusement malmener par les Peugeot 2008, Renault Captur, Citroën C3 Aircross ou encore Nissan Juke. Pourtant, il est loin de faire pâle figure au sein d’une catégorie particulièrement disputée.

Notre modèle d’essai est une version 1.0 TSI de 110 ch associée à la boîte automatique à sept rapports DSG et la finition Xperience. Le bloc à trois cylindres ne m’enchante pas au premier abord, la variante à quatre cylindres 1.5 TSI de 150 ch m’aurait davantage donné le sourire. En revanche, j’apprécie qu’il soit équipé de la boîte auto, même si notre périple s’effectue principalement sur autoroute. Avec tant de kilomètres à abattre, chaque aide est bonne à prendre.

Le design du Seat Arona a peut-être un peu vieilli, mais il reste homogène et ne joue pas dans la surrenchère d'agressivité.

Le design du Seat Arona a peut-être un peu vieilli, mais il reste homogène et ne joue pas dans la surrenchère d’agressivité.

Côté équipement, notre version est suffisamment dotée (Apple CarPlay, conduite autonome de niveau 2, accès et démarrage sans clé, compteurs numériques…) pour passer une bonne semaine en sa compagnie. Il s’agit de l’avant-dernier niveau puisque la gamme se constitue ainsi : Business, Copa, Xperience et FR.

C'est un détail : le projecteur rond aurait mérité d'être plus grand afin d'éviter le cerclage en plastique noir.

C’est un détail : le projecteur rond aurait mérité d’être plus grand afin d’éviter le cerclage en plastique noir.

Grâce à sa signature lumineuse, on identifie directement l'Arona dans la circulation.

Grâce à sa signature lumineuse, on identifie directement l’Arona dans la circulation.

Ces milliers de kilomètres vont mettre perspective les qualités et les défauts de l’Arona. Pendant cette semaine, nous allons principalement évoluer sur autoroute. Seulement, la météo sera parfois capricieuse, le revêtement des routes pas toujours de qualité.

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Chiffres clés *

  • Longueur : 4,15 m
  • Largeur : 1,78 m
  • Hauteur : 1,53 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 400 l / NC
  • Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
  • Carburant : Essence
  • Taux d’émission de CO2 : 135 g/km
  • Malus : 310 €
  • Date de commercialisation du modèle : Septembre 2017

* A titre d’exemple pour la version (2) 1.0 TSI 110 START/STOP XPERIENCE DSG7.

Le bonus / malus et le taux d’émission de CO2 sont données à titre d’indication pour la version la plus écologique.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l’article.


2. Seat Arona TSI 110 Xperience – sur la route : il cache bien son jeu

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Pour se faire une idée sur les aptitudes d’une voiture en ville, rien de tel que Paris et sa jungle urbaine. Les rues et avenues en pavé mettent rapidement en exergue un amortissement un peu ferme. Les retours des suspensions ne sont pas cassants pour autant, mais on souhaiterait un peu plus de douceur.

Grâce à son gabarit plutôt compact de 4,15 m de long, et sa largeur mesurée, il se faufile sans trop de difficulté. De plus, la position en hauteur permet de mieux appréhender les obstacles éventuels et la vision périphérique vers l’avant est bonne. Ce n’est pas le cas de toutes les voitures, Seat a eu la bonne idée de ne pas implanter une planche de bord trop haute et massive, mais surtout a décalé l’encrage des rétroviseurs. Ainsi, ils ne forment pas un ensemble avec les montants avant qui obstruent la vision sur les côtés. C’est réellement agréable en milieu urbain, et notamment lors des manœuvres.

Au chapitre mécanique, davantage de fluidité de la part de la transmission serait appréciable. En effet, le rétrogradage en seconde et surtout en première manque de douceur. Pour le reste, cette boîte DSG est souple et se fait oublier, ce qui reste le propre de cette technologie. En revanche, c’est moins le cas du stop & start, qui impose de respecter son petit temps de latence sous peine de vous affubler d’un à-coup au démarrage.

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C’est presque avec soulagement que j’aborde l’autoroute, non pas que l’Arona me fatigue déjà, mais la circulation dense a parfois raison de mon caractère calme. Ce premier jour ne sera pas de tout repos puisqu’il nous faut rallier Sitges, à 40 kilomètres au sud de Barcelone, soit un périple de plus de 1 000 km.

Les premiers kilomètres mettent en exergue une insonorisation moyenne. C’est souvent le cas dans cette catégorie et l’Arona n’y échappe pas. Cependant, il n’y a rien de rédhibitoire, mais le niveau sonore serait certainement moins élevé sans les grandes roues de 18 pouces et de 215 mm de large de notre modèle d’essai. En revanche, la tenue de cap est royale, ne nécessitant que très rarement des corrections au volant.

Le passage sur l’A75 permet d’une part d’apprécier le paysage, mais aussi la bonne santé du moteur. Malgré sa faible cylindrée et sa puissance modeste, il n’a aucun mal à « grimper » les longues rampes de cette belle autoroute. Tout juste la boîte automatique descend un rapport pour conserver le rythme.

Le restylage de l'Arona a donné un second souffle à l'intérieur. La planche de bord est mieux finie, ainsi que plus moderne.

Le restylage de l’Arona a donné un second souffle à l’intérieur. La planche de bord est mieux finie, ainsi que plus moderne.

Ce long trajet me permet de tester les aides à la conduite. Affublé de la conduite autonome de niveau 2, notre Arona gère ainsi la vitesse, l’adapte en fonction du véhicule qui nous précède et reste dans sa voie. Un ensemble qui s’avère particulièrement agréable. La fonction la plus difficile à gérer est l’aide au maintien dans la voie, et sur ce point notre SUV assure. En effet, il reste bien au centre sans devoir sans cesse approcher les lignes blanches. Ainsi, il évite le phénomène de « ping-pong » que l’on peut retrouver chez certains concurrents.

Un certain soulagement se dégage de notre arrivée à Sitges. Non pas que l’Arona soit particulièrement fatigant, mais les heures de conduite se font tout de même ressentir.

Un revêtement disparate

Le deuxième jour commence pour le mieux : direction les réserves de Seat, à Barcelone. Toute l’équipe a eu la chance de visiter ces réserves, qui s’apparentent à un musée tellement les autos sont dans un état impeccable, à la différence que ce “trésor” n’est pas ouvert au public.

Cette image ne donne qu'un aperçu des nombreux modèles présents dans les réserves Seat.

Cette image ne donne qu’un aperçu des nombreux modèles présents dans les réserves Seat.

Premier modèle datant de 1953, véhicules de compétition, modèle unique, il y a de quoi y passer la journée. Seulement, nous avons de la route.

À l’inverse de nos chères autoroutes, celles d’Espagne ne sont pas entrecoupées de péages. Enfin, le nord du pays en compte quelques-uns, mais le reste du territoire ne vous oblige pas à sortir votre carte bleue régulièrement.

Cependant, cela se ressent sur l’état du revêtement. Plus nous descendons dans le sud, et plus la route se dégrade. Cela met en évidence la qualité de l’amortissement de l’Arona dans ces conditions. Jamais percutant, il avale les petits nids-de-poule sans broncher et se joue sans difficulté des ondulations. Malgré son orientation essentiellement urbaine, l’Arona profite d’une très belle stabilité.

Après sa mécanique, vivante, la qualité de son châssis sur autoroute est la deuxième bonne surprise de cet essai. Mais il en existe une troisième, et pas des moindre : la consommation. En vitesse stabilisé à 130 km/h (en France), il ne demande que 6l/100 km en moyenne. Un chiffre qui tombe à 5,8 l environ sur les autoroutes espagnoles. Il s’agit là d’un bon score dans la catégorie et d’un point non négligeable lorsque l’on voit les prix à la pompe.

Petite « pause » sur les petites routes

Sur petites routes, il est préférable de positionner la boîte DSG en mode manuelle.

Sur petites routes, il est préférable de positionner la boîte DSG en mode manuelle.

Notre road trip s’effectue principalement sur autoroute. Mais par chance, nos cadreurs souhaitent faire des images sur des axes secondaires. Après la ville et les grands rubans d’asphalte, c’est un nouveau terrain de jeu pour l’Arona.

Si ce type de route est plaisant pour tout amateur de conduite, notre SUV n’est pas le plus à son aise. Son gabarit est indéniablement un atout lorsqu’une voiture arrive en face, et son comportement neutre et rassurant se joue facilement des virages serrés. En revanche, ce type de route révèle le manque de peps du moteur à bas régime et une boîte automatique manquant de réactivité. Ceux qui évoluent essentiellement en montagne pourront s’en agacer.

Une allure plus naturelle

En Espagne, l’autoroute est limitée à 120 km/h, une vitesse pas toujours très bien respectée. Et pour cause, notre régional de l’équipe, Cédric au volant du Seat Tarraco et résident à Barcelone, nous précise que les contrôles routiers sont assez rares sur les autoroutes.

La visite de El Rocio est l'un des coups de coeur de ce road-trip en Espagne.

La visite de El Rocio est l’un des coups de coeur de ce road-trip en Espagne.

Ainsi, chacun roule à son rythme, à des allures qui restent raisonnables. Cela rend surtout la circulation plus fluide et la conduite plus agréable. En France, et en raison des nombreux radars, la plupart des conducteurs activent leur régulateur aux alentours de 130 km/h avec très peu de différentiels de vitesse. Résultat, il se forme comme des « bouchons roulants », avec parfois des autos qui ont besoin de plusieurs kilomètres pour effectuer complètement leur dépassement. Cette situation n’est jamais apparue sur les autoroutes espagnoles pendant notre road trip.

Après plusieurs milliers de kilomètres parcourus, entre Valence, Andujar, Séville… Notre périple touche bientôt à sa fin. Nous retrouvons le décor de Far West vu à El Rocio quelques jours plus tôt, mais dans un autre genre avec ce désert des Bardenas. Un endroit, désertique comme son nom l’indique, au paysage un peu lunaire et qui ne pose aucun problème à notre Arona. Les chemins ne sont pas réellement accidentés, et la garde au sol relativement élevé assure des passages sans appréhension.

La ville est le domaine de prédilection de l'Arona. Pourtant, il fait preuve d'une grande stabilité sur autoroute.

La ville est le domaine de prédilection de l’Arona. Pourtant, il fait preuve d’une grande stabilité sur autoroute.

Le combiné d'instrumentation numérique est vraiment appréciable au quotidien. En plus d'être paramétable, il offre une bonne visilité des informations.

Le combiné d’instrumentation numérique est vraiment appréciable au quotidien. En plus d’être paramétable, il offre une bonne visilité des informations.

À l’inverse de la plupart de mes camarades, le système d'infodivertissement n'a connu aucun bug. En revanche, il gagnerait à être plus réactif.

À l’inverse de la plupart de mes camarades, le système d’infodivertissement n’a connu aucun bug. En revanche, il gagnerait à être plus réactif.

Malgré la profusion des écrans tactiles, on n'a pas fait mieux que des commandes physiques pour régler la climatisation.

Malgré la profusion des écrans tactiles, on n’a pas fait mieux que des commandes physiques pour régler la climatisation.

Le but d'une boîte automatique est de se faire oublier. Mission accomplie, ou presque, puisqu'elle donne quelques petits à-coups à très faible allure.

Le but d’une boîte automatique est de se faire oublier. Mission accomplie, ou presque, puisqu’elle donne quelques petits à-coups à très faible allure.

En tant qu’essayeur, notre place est logiquement derrière le volant. Pourtant, il est toujours intéressant de s’asseoir sur la banquette arrière. C’est chose faite grâce à mon chauffeur du jour. En plus de pouvoir se reposer un peu, je profite d’un espace logeable, qui permet à deux adultes de voyager dans de bonnes conditions. L’assise est un peu ferme, mais la posture très bonne, gage de confort lors des longs trajets.

On regrette toutefois l’absence de prise USB et de poignée de maintien. Les plus tatillons pourraient également reprocher que la banquette soit fixe. Celle du Renault Captur coulisse pour davantage de modularité.

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Cette habitabilité correcte ne vient pas empiéter sur le volume de coffre. Il cube 400 litres et ses parois droites sont idéales pour le remplir au maximum et ne perdre aucun espace.

Le Seat Arona n’est peut-être pas le plus habitable ou celui qui présente les meilleures astuces de la catégorie. Néanmoins, il présente un bon compromis entre encombrement et espace intérieur.

Ce road trip nous a permis de découvrir des paysages grandioses, comme celui des Bardenas.

Ce road trip nous a permis de découvrir des paysages grandioses, comme celui des Bardenas.

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3. Les principales caractéristiques du Seat Arona TSI 110 Xperience

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Les chiffres clés

Seat Arona (2) 1.0 TSI 110 START/STOP XPERIENCE DSG7
Généralités  
Finition XPERIENCE
Date de commercialisation 01/05/2022
Garantie pièce et main d’œuvre : en km Kilométrage illimité
Garantie pièces et main d’œuvre : en mois 24 mois
Dimensions  
Longueur 4,15 m
Largeur sans rétros 1,78 m
Hauteur 1,53 m
Empattement 2,56 m
Volume de coffre mini 400 L
Nombre de portes 5
Nombre de places assises 5
Poids à vide 1 235 Kg
Caractéristiques moteur  
Motorisation Essence
Puissance fiscale 6 CV
Moteur 3 cylindres , 12 soupapes
Cylindrée 999 cm3
Puissance 110 ch
Couple 200 Nm à 2 000 trs/min
Boîte de vitesses Automatique
Nombre de rapports 7
Roues motrices AV
Performances / consommation  
Vitesse maximum 190 km/h
Accélération de 0 à 100 km/h 10.8 s
Volume du réservoir 40 L
Emissions de CO2 (norme WLTP) 135 g/km
Malus écologique 310

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4. Côté finances : tous les tarifs et la concurrence du Seat Arona TSI 110 Xperience

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La gamme du Seat Arona débute à 24 200 € (TSI 95 ch Business) pour culminer à 32 840 € (TSI 150 ch FR). Ces tarifs sont nettement plus élevés qu’il y a seulement trois ans, à l’image de toutes les voitures du marché. Si dans l’absolu, l’Arona est cher, il ne l’est pas plus que la concurrence.

Notre modèle d’essai (TSI 110 ch DSG Xperience) est facturé 30 340 €. Un Renault Captur Hybrid 145 ch en finition Techno est plus puissant, profite de l’hybridation, propose un équipement proche, sans être beaucoup plus cher : 30 900 €.

Le Peugeot 2008, fraîchement restylé, est affiché plus cher dans sa version PureTech 130 ch EAT8 Allure : 31 700 ch. Il est aussi possible de s’orienter vers le PureTech de 100 ch en finition Allure (28 200 €), seulement la boîte auto est indisponible.

En revanche, un Citroën C3 Aircross PureTech 110 ch boîte manuelle en finition Shine Pack est nettement moins onéreux puisque facturé 27 850 €. Le même niveau affublé de l’ensemble mécanique PureTech 130 ch et boîte EAT6 s’échange contre 30 250 €.

Les prix

Version Co2 (en g/km) Prix Bonus / Malus
(2) 1.0 ECOTSI 95 S&S REFERENCE 124 (WLTP) 18 770 € 75 €
(2) 1.0 ECOTSI 95 S/S URBAN 124 (WLTP) 24 570 € 75 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP BUSINESS BVM6 121 (WLTP) 25 070 € 0 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP BUSINESS DSG7 135 (WLTP) 26 670 € 310 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP COPA BVM6 120 (WLTP) 25 570 € 0 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP COPA DSG7 135 (WLTP) 27 170 € 310 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP FR BVM6 120 (WLTP) 29 840 € 0 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP FR DSG7 135 (WLTP) 31 440 € 310 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP FR XCLUSIVE DSG7 135 (WLTP) 32 990 € 310 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP STYLE BUSINESS BVM6 120 (WLTP) 24 955 € 0 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP STYLE BUSINESS DSG7 135 (WLTP) 26 555 € 310 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP XPERIENCE BVM6 120 (WLTP) 28 740 € 0 €
(2) 1.0 TSI 110 START/STOP XPERIENCE DSG7 135 (WLTP) 30 340 € 310 €
(2) 1.0 TSI 95 CH START/STOP BUSINESS BVM5 124 (WLTP) 24 520 € 75 €
(2) 1.0 TSI 95 CH START/STOP REFERENCE BVM5 123 (WLTP) 19 400 € 50 €
(2) 1.0 TSI 95 CH START/STOP URBAN BVM5 123 (WLTP) 25 425 € 50 €
(2) 1.0 TSI 95 CH START/STOP XPERIENCE BVM5 123 (WLTP) 28 240 € 50 €
(2) 1.0 TSI 95 START/STOP BUSINESS BVM5 124 (WLTP) 23 665 € 75 €
(2) 1.0 TSI 95 START/STOP COPA BVM5 124 (WLTP) 24 815 € 75 €
(2) 1.0 TSI 95 START/STOP STYLE BUSINESS BVM5 124 (WLTP) 24 200 € 75 €
(2) 1.0 TSI 95 START/STOP STYLE BVM5 124 (WLTP) 23 540 € 75 €
(2) 1.0 TSI 95 START/STOP XPERIENCE BVM5 123 (WLTP) 27 080 € 50 €
(2) 1.5 TSI ACT 150 START/STOP FR DSG7 140 (WLTP) 32 840 € 540 €
(2) 1.5 TSI ACT 150 START/STOP FR XCLUSIVE DSG7 140 (WLTP) 34 390 € 540 €
(2) 1.5 TSI ACT 150 START/STOP XPERIENCE DSG7 140 (WLTP) 31 740 € 540 €

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5. 4 000 km en Seat Arona TSI 110 Xperience – Le bilan : une bonne surprise

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Pas spécialement enchanté au départ de Paris au volant de cet Arona. Il a su me surprendre à plus d’un titre. Tout d’abord, son moteur se révèle franchement volontaire, même s’il profite du poids raisonnable de l’auto. De plus, cette belle santé ne se paie pas au prix d’une consommation élevée, bien au contraire. La qualité de son châssis est aussi à mettre à son crédit. Hormis une suspension un peu sèche en ville, il offre une très bonne stabilité sur route et autoroute. Ensuite, l’environnement intérieur est agréable avec une riche dotation en équipement et une habitabilité correcte.

Bien sûr, le tableau n’est pas parfait. Il pourrait offrir des rangements un peu plus accueillants au niveau de la console centrale, un système d’infodivertissement plus réactif et une meilleure insonorisation. Certains concurrents font mieux : un Renault Captur est moins cher, un Peugeot 2008 est mieux présenté, braque davantage et se révèle plus conciliant en suspension.

Après 4 000 km passés à son volant, on retient qu’il n’excelle dans aucun domaine, mais ne présente pas de défaut rédhibitoire non plus. C’est surtout son homogénéité que l’on retient, une qualité très appréciable.

Vie à bord : on s’y sent bien

Sellerie confortable, position de conduite facile à trouver, ergonomie sans faille, il fait bon vivre à bord de l’Arona. Il n’est pas le plus grand de la catégorie, mais il peut convenir sans mal à une petite famille. L’espace à l’arrière est suffisant et le coffre permet d’engloutir plusieurs bagages.

Sur la route : un bon compagnon de voyage

Si l’Arona est davantage destiné à évoluer dans la jungle urbaine, il présente de très bonnes aptitudes sur route. Les milliers de kilomètres parcourus sur autoroute ont mis en lumière une aisance assez étonnante sur longs parcours. Son moteur vaillant et la qualité de l’amortissement y sont pour beaucoup.

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