Toyota

Toyota Yaris

Essai vidéo - Toyota Yaris (2024) : des évolutions peu marquées

Commercialisée mi-2020, la quatrième génération de Yaris a, déjà, atteint le stade de la mi-carrière et, donc, celui du restylage. Mais, chez Toyota, on a décidé que celui-ci ne se remarquerait pas. La Yaris millésime 2024 est-elle donc juste un coup marketing ? Par uniquement, car une nouvelle motorisation hybride, plus puissante, en profite pour faire son apparition.

1. Essai vidéo – Toyota Yaris (2024) : des évolutions peu marquées

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Note

de la rédaction

14,3/20

Note

des propriétaires

14,8/20

EN BREF

Citadine

Version restylée

Nouveau moteur 130 ch

À partir de 30 450 €

Après avoir tenté, à plusieurs reprises et toujours en vain, d’imposer sa Starlet sur le marché européen des citadines, Toyota dévoilait, il y a un quart de siècle, sa nouvelle arme pour affronter les Peugeot 206, Renault Clio et autres Volkswagen Polo : la Yaris. Malgré un dessin typé nippon, cette inédite petite Toyota, qui s’appelait alors Vitz sur son marché national, a toutefois été développé en priorité pour séduire la clientèle du Vieux Continent.

Pour prouver son engagement sur ce marché, le plus important au monde pour ce segment, Toyota produit même toutes les Yaris, versions TS exceptées, livrées en Europe dans une usine flambant neuve, située à Onnaing, près de Valenciennes. D’abord classiquement proposée avec de sages moteurs essence, et en carrosserie à 3 et 5 portes, la Yaris verra sa gamme s’étendre au fil des années et des générations. Ainsi, une version sportive, la TS forte d’un peu plus de 100 ch, et un diesel, le 1.4 D-4D de 75 ch, compléteront l’offre de la Yaris 1.


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Si, sur la proue, les modifications esthétiques sont quasi-invisibles, sur la poupe, elles sont carrément inexistantes.

Mais la Yaris la plus révolutionnaire n’apparaîtra qu’en 2012, sur le troisième opus. Baptisée HSD, pour Hybrid Synergy Drive, elle reprend, ni plus, ni moins, le couple 1.5 VVT-i/moteur électrique déjà vu sous le capot de la Prius. La Yaris devient ainsi la première citadine full hybrid disponible en France. Un succès qui ne s’est jamais démenti puisque, en 2023, 90 % des Yaris livrées en France étaient des hybrides.

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Désormais, les Toyota full hybrid sont identifiées par ce logo.

Forte, dans un premier temps, de 100 ch, cette mécanique cède sa place, lors de l’avènement de la Yaris 4, en 2020, à un nouveau et inédit couple 1,5 à cycle Atkinson/bloc électrique dont la puissance grimpe à 116 ch. Mais, depuis, la concurrence s’est organisée. Chez le géant Stellantis, le 1.2 PureTech vient de se convertir à l’hybridation légère, avec des déclinaisons de 100 et 136 ch. Du côté de l’Alliance, Renault a mis au point, dès 2020, son innovante motorisation E-Tech, qui développe 140 puis 145 ch. Naturellement, ces motorisations se retrouvent sous le capot des plus redoutables rivales de la Yaris : Opel Corsa, Peugeot 208, Renault Clio…

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Restylage invisible

Avec quasiment quatre année d’une brillante carrière au compteur, la Yaris 4 a bien mérité son traditionnel restylage de mi-carrière. Mais il faudra un œil plus qu’aiguisé pour distinguer cette nouvelle version. En effet, ne cherchez pas de signatures lumineuses remises au goût du jour ou encre des boucliers retouchés : la seule évolution esthétique extérieure se limite à la grille de la prise d’air située dans le bouclier avant. Et encore, il ne s’agit même pas d’une modification du dessin de ce maillage mais simplement de l’arrivée d’un plastique noir brillant alors que, précédemment, il était noir mat. Certes, lorsqu’on le sait, cela donne une touche un peu plus haut de gamme à la proue, mais peut-on réellement parler de restylage ?

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Le noir, c’est chic. Mais, lorsqu’il est aussi brillant et exposé aux accidents de stationnement, il peut rapidement perdre de son éclat.

Si les designers n’ont pas eu à se pencher sur le dessin de la carrosserie, il leur a tout de même été confié la mission de créer quelques nouveaux modèles de jantes. Quant à leurs collègues du département Couleurs & matières, ils ont eu un peu plus de travail. En effet, de nouvelles teintes, dont le bi-ton bleu Neptune/noir brillant de notre modèle d’essai, ainsi que de nouvelles selleries complètent l’offre.

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Ces jantes de 17” sont spécifiques à la nouvelle finition Premiere.

Et puisque nous sommes à bord, remarquons également l’arrivée, selon les niveaux de finition, d’un combiné d’instrumentation 100 % numérique, d’une tablette tactile de 10,5″. Toyota indique également avoir complété la liste des aides à la conduite et autres éléments de sécurité livrés de série. Ainsi, l’ensemble T-Mate, qui regroupe les fonctionnalités avancées liées à la sécurité, comprend désormais une nouvelle caméra et un nouveau radar qui permettent d’améliorer les performances du système de précollision PCS, du dispositif d’évitement de collision aux intersections et du régulateur de vitesse ACC. On note également la présence de l’aide à la conduite proactive PDA, du système d’arrêt d’urgence EDSS, de la fonctionnalité d’alerte de détection des cyclistes et véhicules à l’ouverture des portes SEA

Quelques équipements dernier cri sont également désormais disponibles, tels que la clé numérique intégrée à l’application pour smartphone MyT et la possibilité de recevoir des mises à jour à distance, selon le protocole OTA.

Coup de boost

La véritable nouveauté de cette Toyota prend toutefois place dans le compartiment moteur. Avec ses 116 ch, la Yaris hybride pouvait, jusqu’alors, sembler un peu faiblarde face à ses concurrentes. Les ingénieurs ont donc retravaillé le couple mécanique basé sur le 1.5 essence. Grâce à l’arrivée d’un nouveau moteur électrique, dont la puissance atteint 84 ch, contre 80 ch sur la variante 116h, la cavalerie maximale passe ainsi à 130 ch, tandis que le couple ne gagne pas moins que 30 %, avec 185 Nm.

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Les moins de 4 mètres de longueur de la Yaris sont un atout majeur en ville.

Le trois cylindres essence de 1 490 cm3 n’évolue, pour sa part, pas. Il développe toujours 92 ch à 5 500 tr/mn et un maximum de 120 Nm entre 3 600 et 4 800 tr/mn. Le constructeur japonais annonce ainsi des performances en amélioration notable, avec, par exemple, un 0 à 100 km/h effectué une demi-seconde plus rapidement (9,2 s contre 9,7 s pour la 116h). Cela amène la nipponne au niveau de ses plus redoutables rivales, telles que la Renault Clio E-Tech, pourtant plus forte de 15 ch.

À l’opposé, la consommation n’est guère pénalisée par ce surplus de cavalerie. Toujours selon le constructeur, la Yaris 130 ch n’avalerait que 0,1 l/100 km de plus que celle de 116 ch (3,9 l/100 km contre 3,8 l/100 km), ce qui lui permet de continuer à afficher des rejets de CO2 homologués inférieurs à 100 g/km.

L’arrivée de cette inédite motorisation est l’occasion, pour Toyota, d’offrir à la Yaris ses galons de petite routière. Mais elle ne signe pas pour autant l’arrêt de mort de l’hybride de 116 ch. Celle-ci reste disponible avec les finitions Dynamic, Design et Collection, les moins coûteuses de la gamme. Le 130h n’est donc commercialisé qu’en combinaison avec les variantes GR Sport et Première.

Chiffres clés *

  • Longueur : 3,94 m
  • Largeur : 1,74 m
  • Hauteur : 1,50 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 286 l / 947 l
  • Boite de vitesse : Auto. à 1 rapport
  • Carburant : Hybride essence électrique
  • Taux d’émission de CO2 : 96 g/km
  • Bonus / Malus : 0 €
  • Date de commercialisation du modèle : Octobre 2019

* A titre d’exemple pour la version IV 1.5 HYBRIDE 130H PREMIER.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l’article.


2. Toyota Yaris (2024) – Sur route : des faiblesses toujours présentes

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Comme à chaque fois qu’un constructeur promet des améliorations notables sur ses nouveaux modèles, c’est-à-dire à chaque fois que l’un d’entre eux présente une nouveauté, il nous tarde de le prendre à son propre jeu. Aussi, à peine avions-nous les clés de cette Yaris en mains que nous nous mettions à la recherche d’une route capable de mettre à l’épreuve cette nouvelle motorisation 130h.

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Le châssis n’a pas pris une ride : il paraît toujours aussi précis et sécurisant.

L’élue du jour prendre la forme d’un axe alternant courbes sinueuses et longues lignes droites. Les premières vont nous permettre de constater que le châssis de cette Toyota n’a pas pris une ride. Le train avant est toujours très bien guidé, d’autant que la direction se révèle ni trop ferme, ni trop souple. Aucune amorce de glissade n’est à signaler dans les virages abordés rapidement et, ce, sans que les aides à la conduite n’aient à intervenir. Le verdict est donc sans appel : la Yaris est parfaitement sécurisante à conduire.

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L’éclairage est confié à des LED, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière.

Les secondes se révéleront être un terrain plus cruel pour notre monture. En effet, elles incitent à presser au maximum la pédale d’accélérateur afin de vérifier, ou pas, les progrès promis par le constructeur. S’agissant des accélérations, ils sont certes réels, mais un conducteur lambda ne constatera pas de changements marqués par rapport à la 116h. Le constat est similaire s’agissant du niveau sonore à bord. Il est un tout petit peu moins élevé lorsque l’on sollicite la mécanique, mais il demeure plus conséquent que chez les rivales de cette Toyota. Sur les voies rapides, ce ronronnement permanent est vite fatigant. Pas sûr, donc, que la Yaris 130h est la carrure de petite routière promise par la marque.

Il y a néanmoins un point sur lequel tout le monde sera d’accord : le confort. L’amortissement est très bien calibré, ce qui fait qu’il n’y a vraiment que les grosses déformations du bitume qui soient ressenties par les occupants de l’auto. À l’avant, les sièges sont plutôt moelleux mais ne sacrifient pas pour autant le maintien. En revanche, sur la banquette, on pestera contre la fermeté excessive de l’assise et la disposition trop verticale du dossier.

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Les lignes sont plutôt dynamiques, même sur cette version Premiere, voulue plutôt bourgeoise.

Comme toutes les Yaris hybrides avant elles, ce millésime 2024 donne le meilleur de lui-même en ville. D’abord parce que son gabarit mesuré et sa maniabilité sont idéaux lorsqu’il s’agit de se faufiler dans une ruelle ou dans un emplacement de stationnement. Ensuite parce que la mécanique essence n’est alors que très peu sollicitée. En adoptant une conduite douce, la Yaris se déplace sur la seule énergie électrique entre la moitié et les trois quarts du temps. Résultat, la consommation est des plus limitées. Lors de notre essai, nous sommes parvenus à rester sous le seuil des 4 l/100 km. Si la Yaris est très peu assoiffée en ville, elle reste, en toutes circonstances, l’une des plus sobres de sa catégorie avec un relevé en usage mixte durant notre essai d’à peine 5,5 l/100 km.

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Terminons tout de même par un point fort agaçant : certaines des aides à la conduite très intrusives. Si, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas le cas de l’aide au maintien dans la voie, l’avertisseur de dépassement de la limitation de vitesse est plus qu’exaspérant puisqu’il ne tolère quasiment aucun km/h en trop. Heureusement, il est déconnectable. Mais y parvenir impose de se plonger dans les méandres des menus et sous-menus de la tablette tactile. Ce manque de simplicité lorsqu’il s’agit de se repérer dans ce système d’infotainment est, d’ailleurs, un point noir en matière de sécurité, car le manipuler en roulant impose de trop longues secondes sans regarder la route. Dommage car, par ailleurs, les progrès réalisés par rapport au précédent écran sont réels. La définition de l’image est largement meilleure et les fonctionnalités se révèlent plus modernes.


3. Toyota Yaris (2024) – Équipement : généreuse pour justifier ses tarifs

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Avec un prix de base supérieur à 30 450 €, la Yaris 130h affiche un ticket d’entrée supérieur à celui affiché par ses concurrentes les plus féroces. Mais, comme nous l’avons déjà indiqué au préalable, cette gourmandise est justifiée, selon Toyota, par le fait que cette motorisation ne s’accouple qu’aux deux niveaux de finition les plus hauts en gamme.

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La nouvelle tablette tactile n’est pas seulement plus grande que la précédente. Elle dispose également d’une meilleure définition de l’image et de fonctionnalités mises au goût du jour.

Ainsi, la GR Sport demande 30 450 €, mais elle embarque, notamment, la climatisation automatique bi-zone, le double plancher de coffre, les vitres arrière surteintées, les services connectés MyT, la tablette tactile de 10,5″, la carrosserie bi ton, les jantes de 18″, le combiné d’instrumentations digital, les sièges avant et volant chauffants, ainsi que, c’est une exclusivité à ce niveau de gamme, un purificateur d’air ionique. Cette opulence permet de justifier le surcoût réclamé par rapport aux Peugeot 208 Hybrid 136 ch (28 350 €) et Renault Clio E-Tech 145 ch Esprit Alpine (27 600 €), privés de la plupart de ses éléments ou réclamant un supplément pour en être dotées.

Le constat est le même concernant la finition Première. Encore plus coûteuse (31 450 €), elle perd, par rapport à la GR Sport, les jantes de 18″ (remplacées ici par des 17″), mais elle gagne le chargeur de smartphone à induction, les rétroviseurs extérieurs rabattables automatiquement, l’affichage tête haute, le système audio JBL, la clé digitale et le toit panoramique

Equipements et options

Version : IV 1.5 HYBRIDE 130H PREMIER

Equipements de sécurité

  • Phares antibrouillard

  • Détecteur de pluie

  • Système de fixation ISOFIX aux places AR

  • Feux de jour à LED

  • Allumage automatique des feux

  • Smart Entry & Démarrage sans clé

  • Airbags centraux

  • Feux AR à LED (hors clignotants)

  • Feux de route à LED

Equipements de confort

  • Vitres AR électriques

  • Volant en cuir

  • Banquette AR rabattable 60/40

  • Sièges AV chauffants

  • Rétroviseur intérieur électrochromatique

  • Climatisation automatique bizone

  • Frein de parking électrique

  • Rétroviseurs extérieurs chauffants

  • Ecran tactile 8″

  • Siège passager réglable en hauteur

  • Vitres AR et lunette surteintées

  • Rétroviseurs extérieurs rabattables automatiquement

  • Contour de vitres noir

  • Affichage tête haute avec écran 10″

  • Accoudoir central

  • Volant chauffant

  • Ecran TFT 4,2″

  • Système audio JBL 8 HP

  • Toyota Smart Connect avec écran couleur tactile 9″ multifonction, 6 HP, navigation connectée et

Esthétique / Carrosserie

  • Jantes alliage 17″

  • Toit panoramique

  • Ciel de toit noir

  • Antenne de toit aileron de requin

  • Sellerie mi-cuir Noir – type Sport

Autres équipements

  • Caméra de recul

  • Tableau de bord moussé

  • Double plancher du coffre

  • Système d'appel d'urgence automatique “E-Call”

  • Calandre noir laqué

  • Services connectés MyT

  • Avertisseur d'angles morts

  • Eclairage d'ambiance intérieur

  • Toyota Safety Sense

  • Purificateur d'air ionique nanoe X

  • Compteur numérique personnalisable 12.3

  • Clé digitale

  • Inserts décoratifs bleus dans l’habitacle

Options disponibles

  • Crochet d’attelage

    750 €

  • Peinture métallisée monoton Gris Minéral

    0 €

  • Peinture métallisée monoton Blue Neptune

    0 €

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4. Toyota Yaris (2024) – La concurrence, le bilan global, tous les tarifs

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La concurrence : en forte croissance

Longtemps, la Yaris est restée la seule hybride de sa catégorie. Mais, depuis peu, la concurrence s’est réveillée et l’on trouve désormais nombre de rivales à cette nipponne. La première d’entre elles est assurément la Renault Clio E-Tech 145 ch (dès 23 800 €), désormais flanqué de son clone Mitsubishi, la Colt 1.6 MPI HEV 143 ch (dès 26 490 €). La nouvelle motorisation Hybrid 136 ch de Stellantis peut également être considérée, même s’il ne s’agit, techniquement, que d’une hybride légère, comme une rivale à la technologie Toyota, car elle permet de rouler une bonne partie des trajets urbains sans faire appel à son moteur essence. Dans l’immédiat, on la trouve sous le capot des Opel Corsa (dès 27 300 €) et Peugeot 208 (dès 28 350 €). Bien que plus confidentielle, la Mazda 2 Hybrid (dès 25 350 € mais uniquement en configuration 116 ch) est également à ne pas négliger car il s’agit, hormis les logos et le bouclier avant, la copie parfaite de cette Toyota.

À retenir : un intérêt limité

Certes, la nouvelle Yaris hybride 130 ch se montre un peu plus nerveuse et un peu moins bruyante que la variante de 116 ch. Mais ces améliorations sont si minimes qu’elles ne justifient pas la hausse de tarif de ce millésime 2024 (+ 2 000 € pour la finition GR Sport). Certes, il faut y ajouter des matériaux un peu plus soignés et un contenu technologique un peu plus complet. Mais même ainsi, le compte n’y est pas. Toutefois, si cette version déçoit par son manque de progrès, il ne faut toutefois pas omettre de préciser que la Yaris hybride demeure, dans l’absolu, l’une des meilleures citadines du marché.

Caradisiac a aimé

  • La sobriété, notamment en ville, de la mécanique hybride

  • La maniabilité

  • Le confort, de bon niveau

  • Les assistances à la conduite livrées de série

  • La nouvelle tablette tactile

  • La présentation, un peu plus soignée

Caradisiac n’a pas aimé

  • Le manque de progrès par rapport à la version de 116 ch

  • Le niveau sonore, toujours trop élevé lors des accélérations et sur voies rapides

  • Le manque d’espace aux places arrière

  • Le volume de coffre, insuffisant pour un usage familial

  • Le prix de base, très élevé

Les prix

Version Co2 (en g/km) Prix Bonus / Malus
IV 1.5 HYBRIDE 130H GR SPORT 97 (wltp) 30 450 € 0 €
IV 1.5 HYBRIDE 130H PREMIER 96 (wltp) 31 450 € 0 €

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5. Toyota Yaris (2024) – L’évaluation dans la catégorie : 37 critères analysés et notés

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La Toyota Yaris 130h (130 ch, à partir de 30 450 €) est évaluée dans la catégorie des citadines hybrides comprenant notamment :

Mazda 2 Hybrid (116 ch, à partir de 25 350 €)

Mitsubishi Colt 1.6 MPI HEV (143 ch, à partir de 26 490 €)

Opel Corsa 1.2 Turbo Hybrid (136 ch, à partir de 27 300 €)

Peugeot 208 Hybrid (136 ch, à partir de 28 350 €)

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Renault Clio E-Tech (145 ch, à partir de 23 800 €)

Toyota Yaris 130h Premiere
Budget 7.5

 

Coût d’achat 6
Bonus/malus 9
Consommation : données constructeur 9
Consommation : relevés Caradisiac 9
Courroie de distribution/chaîne 8
Cote attendue 6
Durée de la garantie 5
Fiabilité attendue/coût de réparations 8
Pratique 6.22

 

Qualité de la finition 8
Rangements 8
Modularité 7
Coffre (volume, seuil, facilité de chargement) 6
Longueur maxi de chargement 6
Places AR : longueur aux jambes 5
Places AR : largeur aux coudes 7
Places AR : garde au toit 6
Plancher plat 3
Rapport prix/équipements 7.33

 

Aides à la conduite 9
Conduite (liaisons au sol) 8
Confort 7
Multimédia 8
Style intérieur 6
Style extérieur 6
Sur la route 7

 

Agrément moteur 6
Agrément boîte 6
Amortissement 7
Dynamisme 6
Emissions polluantes à l’usage 9
Insonorisation 7
Maniabilité 8
Performance 6
Position de conduite 8
Sécurité 7.6

 

Crash-test (Euro Ncap) 10
Degré maximal d’autonomie 4
Freinage 7
Systèmes de sécurité 10
Visibilité périphérique 7
Note globale : 14,3 /20

6. Toyota Yaris (2024) – La fiche technique

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Les chiffres clés

Toyota Yaris 4 IV 1.5 HYBRIDE 130H PREMIER
Généralités  
Finition PREMIER
Date de commercialisation 03/10/2023
Garantie pièce et main d’œuvre : en km 100 000 km
Garantie pièces et main d’œuvre : en mois 36 mois
Dimensions  
Longueur 3,94 m
Largeur sans rétros 1,74 m
Hauteur 1,50 m
Empattement 2,56 m
Volume de coffre mini 286 L
Volume de coffre maxi 947 L
Nombre de portes 5
Nombre de places assises 5
Poids à vide 1 085 Kg
Caractéristiques moteur  
Motorisation Hybride essence électrique
Puissance fiscale 5 CV
Moteur 3 cylindres , 12 soupapes + moteur électrique
Cylindrée 1 490 cm3
Puissance 130 ch
Couple 120 Nm à 3 600 trs/min
Boîte de vitesses Automatique
Nombre de rapports 1
Roues motrices AV
Performances / consommation  
Vitesse maximum 175 km/h
Accélération de 0 à 100 km/h 9.2 s
Volume du réservoir 36 L
Emissions de CO2 96 g/km (wltp)
0

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