Citroën

Est-ce la faute de Citroën si une Ami s'est renversée dans Monaco ?

Alors que la vidéo fait le tour d’internet depuis ce week-end, la rédaction se demande à qui il faut imputer la responsabilité de cet accident spectaculaire montrant une Citroën Ami renversée dans une rue de Monaco.

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La vidéo déchire littéralement la rédaction de Caradisiac depuis hier. Elle montre une Citroën Ami arrivant à allure enjouée dans l’un des plus célèbres virages de la Principauté de Monaco, l’épingle du Fairmont qui fait partie du circuit du fameux Grand Prix de Formule 1. Au volant du petit quadricycle lourd sans permis, un jeune conducteur de 16 ans s’amuse à arriver le plus fort possible dans le virage avec un ami (pas la voiture, hein) installé sur le siège passager. Il ne fait rien d’illégal a priori puisque la limitation de vitesse dans les rues de Monaco se fixe à 50 km/h, la Citroën Ami étant officiellement bridée à 45 km/h.

Mais après une tentative où les deux roues intérieures se décollent de la chaussée, la petite auto française partira carrément en tonneau lors du passage suivant depuis la montée, terminant sur la tranche à la façon d’une Reliant Robin dans les grandes heures du show télévisé Top Gear. Un accident spectaculaire qui n’a heureusement que blessé légèrement les deux occupants un peu casse-cou du véhicule. Alors, faut-il leur faire endosser la responsabilité de cet accident ?

La faute au conducteur ou à la conception de l’Ami ?

« Le conducteur roule trop vite pour prendre correctement le virage et après autant de passages en l’ayant cherché, l’accident se produit tout naturellement », estime Pierre-Olivier Marie. « Il est possible de dépasser 45 km/h en descente en Citroën Ami en mettant la boîte au neutre », ajoute  Stéphane Schlesinger qui se demande si le conducteur ne roulait pas plus vite lors de la tentative ayant mené à l’accident. Mais voir un tel véhicule se retourner de la sorte à cette vitesse, peut-être aidé par un virage au profil routier très particulier, rappelle tout de même les manÅ“uvres scabreuses des Smart et autres Mercedes Classe A de première génération au test de l’élan à la fin du siècle dernier. Les quadricycles lourds ne répondent évidemment à la même réglementation que les vraies voitures et ne sont pas censés se retrouver dans des conditions de conduite extrême. Mais n’y a-t-il pas quelque chose d’inquiétant à voir se retourner un véhicule de cette façon à ce genre de vitesse au lieu de sous-virer ? Un Renault Twizy ou une voiture sans permis classique auraient-ils pu se retrouver dans une position similaire à la place de la Citroën ?

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