Futur Jeep Renegade (2026)
Douze ans, c’est l’âge canonique qu’atteindra le premier opus quand sonnera l’heure de son départ à la retraite, dans trois ans. Une gestion du cycle de vie calée sur celle de la Fiat 500 thermique, née en 2007, et toujours en activité à ce jour, malgré l’arrivée de sa variante 100% électrique. Jeep aurait tort de se priver de jouer les prolongations, la clientèle du Renegade faisant peu cas de l’obsolescence de ses prestations routière, tant le capital sympathie de l’engin agit. Une poule aux oeufs d’or qui permet au groupe Stellantis de prioriser d’autres projets, en attendant le renouvellement de ce modèle qui s’en remettra probablement exclusivement à la fée électricité.
Plus imposant que l’Avenger
Le Jeep Avenger, qui vient de débarquer sur le marché, n’a pas vocation à remplacer le Renegade. Avec seulement 4,08 m de long, il s’apparente davantage au gabarit d’une Peugeot 208, quand le Renegade, fort d’une longueur de 4,24 m, se cale sur les proportions d’un Renault Captur. Bref, tous deux ne jouent pas dans le même catégorie.
100% électrique
Une gamme urbaine salvatrice
Techniquement, la future plate-forme du Jeep Renegade maintiendra son éligibilité à des moteurs thermiques. Mais, la firme américaine étant sommée de réduire ses rejets de CO2, particulièrement sur le marché européen, nul doute que le duo Avenger/Renegade privilégiera un mode de fonctionnement 100% électrique pour contrebalancer avec le restant de la gamme, largement émettrice en polluants, afin d’abaisser la moyenne des émissions et ainsi rester dans les clous définis par l’Union Européenne.