Est-ce bien raisonnable de coller un drapeau italien sur une voiture fabriquée au Maroc ? L'Italie a tranché en considérant que cela trompait le consommateur. De quoi déclencher une saisie de grande envergure avec 134 Fiat Topolino en guise de premières victimes.
Le groupe Stellantis se voit une nouvelle fois en difficulté face aux autorités italiennes. Après l’obligation de renommer son SUV compact Alfa Romeo Milano en Junior, le voilà encore ciblé pour avoir collé un drapeau italien sur une voiture sans permis urbaine fabriquée au Maroc. Il s’agit vous l’avez compris de la Fiat Topolino.
La microcitadine électrique reçoit en effet un autocollant sur ses portes à proximité des serrures. Un élément qui se confronte d’après les autorités à l’article 517 du Code pénal italien ciblant les produits portant des indications de provenance ou d’origine fausses et trompeuses. Détail amusant, la Fiat 500 arborant elle aussi un drapeau n’a jamais été inquiétée avec son usine de production basée en Pologne.
134 véhicules saisis
Dans cette démarche, la Guardia di Finanza ainsi que l’agence italienne des douanes bloquent 134 Fiat Topolino débarquées en Italie via le port de Livourne. Il est encore trop tôt pour savoir ce que les forces de l’ordre réservent à ces petites voitures survoltées. Une chose est sûre, Stellantis devra intervenir voire fournir des explications afin d’obtenir l’ordre de libération du procureur puis de continuer d’importer ses urbaines branchées. Pour rappel, la mignonne Fiat Topolino débute en France à partir de 9 890 euros avec une base technique semblable aux Citroën Ami et Opel Rocks-e. L’électrique sans permis délivre 8 chevaux tout en promettant une autonomie de 75 kilomètres.
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