- Quels sont les véhicules concernés par le contrôle technique ?
- Quels sont les points examinés ?
- Quelles sanctions pour les réfractaires ?
- Combien coûtera le contrôle technique ?
Le contrôle technique pour les deux-roues est devenu une réalité ce lundi 15 avril 2024. On fait le point ensemble sur les véhicules concernés, les démarches à faire et les sanctions prévues pour ceux qui choisiraient d’en faire l’impasse.
Crédits : 123RF
Et c’est en ce lundi 15 avril 2024 que cet examen entre officiellement en vigueur. Au total, la mesure va concerner près de 2,5 millions de motards dès 2024, si l’on en croit l’organisation représentant les professionnels du secteur Mobilians.
Quels sont les véhicules concernés par le contrôle technique ?
Concrètement, ce nouveau contrôle technique sera obligatoire pour tous les véhicules de la catégorie L, soit :
- les cyclomoteurs
- les motos
- les scooters
- les tricyles à moteurs
- les quadricyles légers et lourds
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Quels sont les points examinés ?
Au total, le contrôle va porter sur 78 points répartis dans 8 catégories différentes. L’examen s’attardera notamment sur :
- l’état des freins
- l’état des équipements de direction (guidon, colonne, volant)
- le fonctionnement des feux, des dispositifs réfléchissants et des équipements électriques
- l’état des rétroviseurs
- l’état des essieux, des roues, des pneumatiques et des suspensions
- l’absence d’émissions polluantes et de nuisances sonores excessives (provoquées notamment par des modifications du pot d’échappement)
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Quelles sanctions pour les réfractaires ?
On le sait, la mesure est loin, très loin de faire l’unanimité. Pour preuve, les motards étaient encore nombreux dans la rue ce week-end pour manifester leur désaccord. Ils étaient plus de 40 000 à travers la France d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur. Certains ont d’ailleurs annoncé qu’ils ne comptaient pas se conformer au dispositif.
Bien entendu, le gouvernement a prévu des sanctions. Tout comme les automobilistes, refuser de passer le contrôle technique pourra être puni par une amende forfaitaire de 135 euros. En cas de paiement rapide (sous les 3 jours), la somme passe à 90 euros. En revanche, une fois un délai de 45 jours écoulé, la note grimpe à 375 euros !
Et si le paiement se fait toujours attendre, un tribunal de police pourra la faire grimper à 750 euros, et prononcer par la même occasion l’immobilisation du véhicule, la mise en fourrière ou encore la saisie de la carte grise.
Combien coûtera le contrôle technique ?
Concernant le prix du contrôle technique, le précédent ministre du Transport Clément Beaune avait promis que le montant serait inférieur à 50 euros. Il n’en sera rien finalement. En effet, le prix n’est pas réglementé par l’Etat. De fait, il est fixé librement par les gérants des centres de contrôle. Il faudra donc se renseigner attentivement avant se de rendre dans le premier centre venu.