Les monovolumes disparaissent en masse. Jouissant autrefois d’une populaire délirante, ce créneau est devenu trop petit pour la plupart des marques automobiles. Même Renault, qui avec le Scenic était l’un des pionniers du segment des monovolumes de taille moyenne, va bientôt s’arrêter. Le Scenic existe encore actuellement dans une variante à cinq ou sept (Grand Scenic) places.
Le nom a été conservé, mais avec ce successeur, la marque veut satisfaire l’intarissable engouement du public européen en matière de SUV. Un concept de ce dernier vient d’être présenté. La version définitive de production devrait, en termes de style de carrosserie, être fidèle à 95% au concept que vous voyez sur les photos d’illustrations. L’intérieur, qui se distingue ici principalement par son volant en forme de joug et sa floppée de petits écrans, fera probablement l’objet d’une révision plus approfondie.
Un monovolume n’est plus possible
Peut-être aussi de l’hydrogène ?
En parlant de batteries, le Scenic Vision en monte une de 40 kWh, car, oui, elle est entrainée par l’électricité bien entendu. Mais il y a aussi un moteur. Il fonctionne à l’hydrogène. Juste au cas où les 40 kWh, qui devraient garantir plusieurs centaines de kilomètres d’autonomie, ne suffiraient pas. Vous ne devriez cependant pas trop vous préoccuper de cette option à l’hydrogène, car d’après Renault, elle ne sera pas prête avant 2032. Et personne ne dit qu’elle sera un jour disponible pour les voitures modernes.
Marche arrière
Enfin, l’imminent nouveau Scenic ne perd pas seulement deux sièges (dans le cas du Grand Scenic), mais aussi sa modularité. Dans un monovolume, lorsque l’on enlève les sièges pour les laisser à la maison, on obtient un espace de chargement incroyablement grand. Mais le mécanisme qui rend cela possible est trop lourd pour les nouvelles voitures, selon Renault. Et pourtant… le Scenic Vision pèse beaucoup plus lourd que son modèle homologue actuellement au catalogue, modularité comprise.