Skoda dévoile enfin la quatrième génération de Superb, cousine des Volkswagen Passat, en berline et break. Disponible en essence, mild hybrid, diesel et hybride rechargeable, l'auto revient avec un design dans la continuité mais plus affûté. Découverte avant son lancement au printemps 2024.
- Un design peaufiné pour fendre l’air
- Un habitacle cossu
- La Superb, toujours reine de l’habitabilité
- Une gamme de moteurs qui couvre tous les besoins
- Une nouveauté prometteuse
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La Skoda Superb revient en 2024 avec une quatrième génération.
Skoda s’apprête à lancer la quatrième génération de sa Superb, depuis son rachat par Volkswagen. Dans un marché concurrentiel mais essoufflé des berlines routières, la tchèque trouvera sur son chemin les françaises Peugeot 508, Citroën C5X et dans le style berline classique la DS 9. Au sein même du groupe Volkswagen, on pense également aux Passat SW et Arteon, qui pourront se confronter à la version Combi de la Superb. Cette dernière sera d’ailleurs la plus plébiscitée en vente.
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La version Combi sera sûrement la plus vendue sur notre marché.
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Dans le registre premium, cette Skoda devra se montrer plus accessible que les BMW Série 5 ou Mercedes-Benz Classe E, fraîchement renouvelées. Cette quatrième génération de Superb a gagné 43 mm pour atteindre 4,91 m. Sa hauteur progresse de 12 mm et culmine à 1,48 m. Largeur (1,83 m) et empattement sont inchangés, conséquence d’une plate-forme (MQB Evo) ayant atteint ses capacités maximales.
Un design peaufiné pour fendre l’air
Si le style reste dans l’esprit de celui des précédentes générations, les fées de l’aérodynamisme se sont penchées sur le berceau de cette nouvelle Superb. Un travail minutieux a été effectué sur la face avant avec des prises d’air optimisées de chaque côté du bouclier. La calandre octogonale est redessinée mais reste clairement identifiable. Les rétroviseurs aussi sont passés longuement en soufflerie, et ils apportent une contribution significative au résultat final : un coefficient de pénétration dans l’air de 0,24 seulement.
Un habitacle cossu
Les plus gros changements se retrouvent à l’intérieur, avec un habitacle entièrement repensé. On remarquera en premier le nouvel écran central autonome de 13 pouces complété par un affichage tête haute. Devant les yeux du conducteur, l’instrumentation digitale est évidemment paramétrable. Mais l’innovation se cache ailleurs, là où on ne l’attendait pas. Les « commandes intelligentes » font leur apparition au niveau de la console centrale, autour des commandes de climatisation. Il s’agit de trois boutons rotatifs situés sous l’écran d’info-divertissement et dotés chacun d’un affichage numérique de 32 mm de diamètre. Quel intérêt ? Paramétrer chaque bouton afin de lui attribuer une fonction.
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À l'intérieur, la finition progresse et les assemblages sont soignés.
La planche de bord hérite d’un dessin inédit mais respecte l’esprit des récentes productions de la marque. Le levier de vitesses a migré sur la colonne de direction, libérant de l’espace au niveau de la console centrale. Les matériaux utilisés sont de très bon niveau avec du plastique moussé sur la planche de bord, mais également un usage très réussi du bois. L’ensemble inspire confiance, avec des assemblages soignés. La montée en gamme est évidente, surtout dans la déclinaison premium Laurin & Klement. Le reste s’articulant autour des niveaux Essence, Selection et Sportline.
La Superb, toujours reine de l’habitabilité
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L'habitabilité arrière est toujours impressionnante, et la garde au toit progresse de 11 mm sur la berline.
S’il est un chapitre sur lequel on attendait cette Superb, c’est l’habitabilité. À ce sujet, le modèle ne déçoit pas. L’espace aux jambes arrière est important, digne d’une limousine. La garde au toit progresse également, affichant + 5 mm aux places avant et + 11 mm aux places arrière. Le coffre est toujours aussi accueillant, puisque la berline gagne 20 l de volume pour atteindre 645 l et le break culmine à 690 l.
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En version break, le coffre atteint 690 l.
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L'espace de chargement est le meilleur de la catégorie.
Une gamme de moteurs qui couvre tous les besoins
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La version PHEV annonce une autonomie d'environ 100 km en mode tout-électrique.
La berline dispose également du moteur 2.0 TDI de 150 ch des Tiguan, Golf et Octavia. En déclinaison Combi, deux motorisations supplémentaires complètent le catalogue. La première est un bloc inédit 1.5 TSI de 204 ch hybride rechargeable (PHEV) que l’on retrouvera bientôt sur d’autres modèles du groupe, à commencer par la Volkswagen Passat. Son autonomie annoncée est de 100 km. La seconde est un diesel 2.0 TDI disposant de 193 ch et d’une transmission intégrale. Tous les moteurs sont conformes à la norme d’émissions Euro 6d.
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Une nouveauté prometteuse
Cette nouvelle Skoda Superb tente de cocher toutes les cases. Dans cet univers haut de gamme, les matériaux sont flatteurs au toucher comme à l’œil, et le confort des sièges invite au voyage. La marque fait un réel effort de présentation, tandis que les différents écrans progressent en lisibilité et en intuitivité.
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La Skoda Superb sera disponible en berline à hayon et en break.
Facile à vivre, dotée d’une large gamme de motorisations et d’une version PHEV convaincante sur le papier, cette Superb semble bien née. Reste une inconnue de taille, la grille tarifaire, qui sera dévoilée au lancement commercial du modèle début 2024. La voiture sera disponible à la commande en janvier 2024. La Superb arrivera en concessions en mai 2024 pour le break et en juin pour la version berline à hayon.
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