Les voitures électriques coûtent-elles vraiment plus cher que les autos thermiques en réparations ? D’après les chiffres de SRA, les différences entre les deux ne seraient pas significatives.
La BMW i3, une électrique qui ne coûterait pas plus cher que les compactes thermiques à réparer selon l’étude de SRA.
Il y a quelques semaines, une étude inquiétante réalisée par les journalistes de Reuters sur la réparabilité des voitures électriques faisait beaucoup parler : elle semblait indiquer un taux de mises à la casse plus élevé pour les voitures électriques par rapport aux modèles thermiques, la faute à des coûts de réparation parfois jugés trop importants en cas d’accident sérieux. Il faut dire que pour l’instant, on manque encore de données sur ce sujet épineux puisque les autos à zéro émission ne se multiplient vraiment que depuis quelques années. Mais les chiffres publiés par SRA (Sécurité et Réparations Automobiles) sont plutôt de nature à rassurer sur ce point. L’association étudiant les données des expertises en cas de sinistres liés à des collisions fournit en effet un tableau intéressant sur le coût moyen des réparations de certains modèles électriques du marché, en les comparant avec ceux de modèles thermiques équivalents.
Les chiffres intéressants donnés par SRA.
Pas forcément plus de mises à la casse
Les chiffres prouvent aussi que sur les exemples donnés, les autos électriques ne sont comparativement pas plus souvent envoyées à la casse en cas de sinistre. Dans les comparaisons en question, la différence de valeur semble jouer : la Nissan Pulsar serait par exemple deux fois plus souvent envoyée à la casse que la Leaf électrique (sans doute logique car cette dernière conserve une valeur résiduelle plus haute). Notez que l’étude compare des modèles âgés de 6 ans au maximum et compte tenu de l’évolution du marché, on devrait avoir des données nettement plus précises d’ici quelques années.