De nouvelles informations émanant d’Allemagne révèlent moult détails concernant le Mercedes EQG, future version électrique du Classe G. Le tout-terrain, attendu pour 2024, étrennera un nouveau type de batterie et sera capable de pivoter sur lui-même.
- Electrique, mais tout-terrain avant tout
- Une batterie d’un nouveau genre pour l’EQG
- Du neuf aussi pour le Classe G thermique
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Mercedes teste l’EQG sur tous les terrains.
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Alors que Mercedes enchaîne les tests de développement sur route (et en-dehors) en vue de la commercialisation de l’EQG prévue pour 2024, quelques précisions émergent à son sujet dans la presse allemande. Cette version 100 % électrique du Classe G, préfigurée par un concept-car en 2021, se montre par ailleurs sous une forme plus proche de la série, encore camouflée.
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Electrique, mais tout-terrain avant tout
Selon ces sources d’outre-Rhin, l’EQG sera proposé avec deux groupes motopropulseurs au choix, aux niveaux de puissance et d’autonomie encore inconnus. Il pourrait offrir plus de 600 ch. Le tout-terrain sera doté de quatre roues motrices et directrices, chacune étant entraînée par un moteur électrique. Un mode « G-Turn » activable via un bouton dédié permettra, sur un sol à faible adhérence et grâce à un envoi de couple aussi massif qu’instantané, de faire pivoter le véhicule sur lui-même en faisant tourner les roues d’un côté vers l’avant et celles de l’autre côté vers l’arrière.
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L'EQG inaugurera une batterie d'une densité énergétique supérieure à ce que l'on trouve actuellement.
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L'élaboration du prototype EQC 4×4² a pu aider dans la conception de l'EQG.
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Une batterie d’un nouveau genre pour l’EQG
La batterie de 107,6 kWh des EQE et EQS, deux modèles affichant plus de 3 m d’empattement, pourrait être trop imposante pour trouver sa place dans 2,89 m qui séparent les essieux du Classe G. Mais pour offrir une autonomie relativement généreuse, l’EQG pourra compter sur un nouveau type d’accumulateur, avec anode à haute teneur en silicium développée par l’entreprise américaine Sila. Expérimentée sur le prototype EQXX, cette batterie est composée de cellules offrant une densité énergétique de l’ordre de 800 Wh/l. En outre, ses concepteurs annoncent une division par trois du temps de charge (de 10 à 80%) sur une borne rapide. Après plusieurs années de développement, cette technologie est à présent commercialisable selon Sila, et l’EQG sera la première voiture de série à en profiter. Toutefois, celle-ci ne devrait pas être proposée avant 2025. Durant sa première année de carrière, le 4 x 4 devra donc se contenter de dispositifs plus communs.
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Le véhicule demeure un authentique franchisseur.
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Du neuf aussi pour le Classe G thermique
Le lancement du Mercedes EQG accompagnera le restylage du Classe G thermique. A cette occasion, la gamme de motorisations du modèle devrait être revue. Le V8 pourrait adopter une micro-hybridation, et devenir l’apanage exclusif du G 63 badgé AMG, surpris en test par le photographe Stéphan Barral.
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Le huit-cylindres du G 500 pourrait céder sa place au six-cylindres hybride léger déjà proposé pour d’autres modèles de la marque. La « phase 2 » du Mercedes Classe G de seconde génération sera toujours produite à Graz, en Autriche, par Magna Steyr dont le contrat avec Mercedes vient d’être prolongé de quatre ans pour courir jusqu’en 2029.
Sources : Mercedes, Sila, JESMB, MB Passion
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