La Mini Cooper SE Cabrio est une production limitée à 999 exemplaires, dont 155 pour la France. © Constructeur
Moins de 20 secondes suffisent pour ranger le toit de la Mini Cooper SE Cabrio. © Constructeur
Le pare-brise assez droit de la Mini Cooper SE Cabrio permet de profiter à plein de la conduite à ciel ouvert. © Constructeur
Si la Mini Cooper SE Cabrio ne mesure que 3,86 m de long, cela ne l’empêche pas d’offrir quatre places. © Constructeur
La Mini Cooper SE Cabrio possède des jantes en alliage léger fabriquées à partir d’aluminium recyclé. © Constructeur
La Mini Cooper SE Cabrio propose différents modes de conduite (Sport, Mild, Green, Green +) accessible via un des boutons situés à droite du bouton de démarrage (en jaune). © Constructeur
La capote de la Mini Cooper SE Cabrio affiche elle aussi le célèbre drapeau anglais. © Constructeur
Facile à conduire comme toutes les électriques, la Mini Cooper SE Cabrio impose la fermeté de suspension typique de la marque. © Constructeur
La Mini Cooper SE Cabrio est une production limitée à 999 exemplaires, dont 155 pour la France. © Constructeur
Les plus
- Douceur et facilité de fonctionnement
- Conduire « 1 pédale » bien gérée
- Un des rares cabriolets encore disponibles
Les moins
- Moins de 200 km d’autonomie réelle
- Tarif injustifié
- Insonorisation et confort limité
- Direction inutilement lourde
L’histoire retiendra que c’est Mini qui a dégainé le premier cabriolet animé par la fée électricité. Convaincu par le succès de la Mini 3-portes électrique – elle représente désormais 1 vente sur 5 en Europe – BMW s’est fendu de produire 999 Mini Cooper SE 100% électrique, dont 155 exemplaires pour la France. Tous sont numérotés et le choix de couleur se limite à noir, baptisé Enigmatic Black et gris clair (White Silver). Pour le reste, ce cabriolet est une Mini électrique comme les autres, à savoir qu’elle dispose d’un moteur de 184 ch, animé par une batterie lithium-ion de 32,6 kWh (28,9 kWh net).
Très à l’aise en ville
Une fois décapotée, manœuvre qui ne demande qu’une petite vingtaine de secondes et peut s’effectuer jusqu’à 30 km/h, c’est un plaisir d’évoluer en silence les cheveux au vent. On note bien, à très basse vitesse, quelques sifflements en provenance de la machinerie électrique. Mais rien d’envahissant, d’autant que les bruits de suspensions sont bien filtrés. En outre, grâce aux 270 Nm de couple immédiatement disponibles, la petite anglaise affiche la vivacité typique des électriques. Au point même que le train avant a du mal à maitriser cette fougue… sur le sec. La facilité de conduite est encore accentuée par le mode de conduite “1 pédale”, qui permet d’évoluer pratiquement sans toucher aux freins grâce à une régénération costaud quand on soulage l’accélérateur – vos passagers n’apprécient pas forcément. Autant dire qu’en ville cette Mini Cabrio est dans son élément à un défaut près : comme sur sur les autres Mini découvrables, quand la capote est rabattue, la vision vers l’arrière est très limitée dans le rétroviseur central.
Pas la reine des grands axes
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Le constat est moins brillant quand on s’éloigne des centre-villes. D’abord parce que cette Mini est très bruyante dès 110 km/h sur l’autoroute. Si le moteur électrique est inaudible, les bruits d’air et de roulements – très sensibles au type de revêtement – sont envahissants capote en place. Et c’est encore pire quand cette dernière est repliée sur le coffre, même s’il faut souligner qu’avec les vitres remontées et le petit saute-vent en place (qui condamne les sièges arrière), la protection au vent apparaît assez correcte. La direction qui manque d’un point central bien défini n’arrange rien et finalement, on n’a qu’une envie, rejoindre vite les routes secondaires. Plus lourde que la 3-portes (1 510 kg annoncés contre 1440), cette Mini Cabrio s’avère un peu moins vive – 8,2 s pour atteindre 100 km/h, au lieu de 7,3 s – mais largement assez pour bondir d’un virage à l’autre avec conviction. Le volant très direct et le roulis contenu lui confèrent même ce côté “petit kart” si apprécié des clients Mini. Même si point trop n’en faut, cette puce de 3,86 m affichant tout de même 1,5 tonne sur la balance, ce qu’il ne faudra pas oublier sur les chaussées humides.
Deux faiblesses majeures
En outre, il faut composer avec une direction exagérément lourde et une fermeté de suspension que tous les dos n’apprécieront pas sur les routes en mauvais état. Cela dit, le voyage ne manque pas de sel le coude à la portière du premier cabriolet animé par un moteur électrique. Même s’il ne faut pas perdre de vue que la batterie s’épuise vite. Et même encore plus vite que sur une Mini 3-portes : Mini annonce seulement 201 km d’autonomie sur le cycle WLTP, contre au minimum 225 km sur la 3-portes. Voilà qui réduit singulièrement le rayon d’action d’une petite anglaise qui affiche, enfin, une dernière faiblesse rédhibitoire pour la majorité. Petite production oblige, cette Mini Cooper SE Cabrio ne s’affiche pas moins de 60 490 € quand le cabrio essence le plus abordable démarre à 37 600 €.
Fiches techniques
| Appellation commerciale | Mini Cooper SE Cabrio |
| Type de boîte | autre |
| La fiche technique |
