Auto

"On veut nous tordre le bras", cet expert dénonce le passage au tout électrique

L’électrification à marche forcée pose toujours des problèmes, selon ce spécialiste

Un spécialiste dénonce l’électrification à marche forcée des voitures. Selon lui, les freins au développement de ces véhicules sont encore trop nombreux, notamment à cause du prix. Et de rappeler que d’autres technologies s’en sortent mieux, sans aide de l’Etat.

Les automobilistes l’ont sans doute remarqué : le passage à la voiture électrique se fait à marche forcée. Une situation qui se voit par les ventes en berne des voitures électriques. Des véhicules que l’Etat est obligé de subventionner, tout en rendant les thermiques inaccessibles via des malus toujours plus coûteux.

Cette situation est dénoncée par Yves Carra. Au micro de France Bleu, le porte-parole de Mobilité Club France s’est emparé de ce sujet. Et de dénoncer la marche forcée vers l’électrique, sans succès. Alors que dans le même temps, une solution efficace comme l’E85 est en plein boom, sans un tel soutien des pouvoirs publics :

“On dit “les Français ne veulent pas de voitures électriques” mais c’est faux. C’est (…) qu’elles ne correspondent pas à notre usage. Il y a plein de freins. Tant qu’on n’aura pas levé les peurs de l’autonomie et de ne pas trouver la recharge (…) ça ne pourra pas se développer.” “L’électrique, on veut nous tordre le bras pour nous y amener. Ça ne fonctionne pas. Il y a peut-être une raison.”

Des voitures électriques trop chères

Yves Carra assurait aussi que les voitures dotées de cette technologie électrique sont simplement “trop chères”. Ce qui ne peut que pénaliser les acheteurs, contrairement au passé, avec des tarifs plus abordables :

“La R5, c’était ma première voiture mais qui peut s’acheter une R5 aujourd’hui, un modèle qui va faire rêver une personne de 18 ans alors qu’elle coûte 30.000 euros ?”

Reste à espérer que des modèles plus abordables se développeront à l’avenir. En attendant, à l’heure où l’électrification à marche forcée est plus remise en cause que jamais, ces propos trouveront sans doute un écho chez certains constructeurs. Notamment chez BMW, qui souhaite abandonner le projet d’interdiction des véhicules thermiques en 2035.

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