- La dolce coupé.
- 1. Alfa Romeo 8C – 1931
- 2. Lancia Astura – 1931
- 3. Fiat 508 CS Berlinetta Aerodinamica – 1935
- 4. Cisitalia GS – 1946
- 5. Lancia Aurelia B20 GT – 1951
- 6. Lancia Appia – 1956
- 7. Abarth 750 Zagato – 1957
- 8. Alfa Romeo Giulietta SS – 1957
- 9. Maserati 3500GT – 1958
- 10. Ferrari 250GT SWB – 1959
- 11. Lancia Flaminia Sport Zagato – 1960
- 12. Fiat 2300S Coupé – 1961
- 13. Alfa Romeo Giulia TZ – 1963
- 14. Iso Grifo – 1963
- 15. De Tomaso Vallelunga – 1964
- 16. Ferrari 275GTB – 1964
- 17. Lamborghini 350GT – 1964
- 18. Lancia Fulvia Coupé – 1965
- 19. Lancia Fulvia Sport Zagato – 1965
- 20. Fiat Dino – 1967
- 21. Maserati Ghibli – 1967
- 22. Ferrari 365GTB/4 Daytona – 1968
- 23. Fiat 130 Coupé – 1971
- 24. Maserati Khamsin – 1973
- 25. Lancia Gamma – 1976
- 26. Ferrari 456GT – 1992
- 27. Lancia Hyena – 1993
- 28. Fiat Coupé – 1994
- 29. Alfa Romeo GTV – 1995
- 30. Maserati 3200GT – 1998
La dolce coupé.
L’Italie a produit plus que sa part de voitures délectables de toutes formes et de tous types.
Pour beaucoup, le coupé est l’expression ultime de la pureté du design automobile, et l’Italie a plus que sa part de ces fastbacks accrocheurs à choisir. Voici notre sélection de 30 des plus beaux coupés italiens, classés par ordre chronologique.
1. Alfa Romeo 8C – 1931
Toute Alfa Romeo 8C est une voiture à convoiter, mais lorsqu’elle est habillée d’une svelte carrosserie de coupé berlinette par Touring, elle devient incontournable. En utilisant sa méthode de construction Superleggera, Touring a complété les performances de l’Alfa avec une carrosserie suffisamment légère pour ne pas émousser la puissance du moteur huit cylindres en ligne droite.
D’autres carrossiers ont proposé des coupés sur le châssis de la 8C, et Touring a construit des modèles Corto et Lungo avec des empattements courts et longs, respectivement. Malgré cela, les coupés 8C carrossés par Touring comptent parmi les classiques d’avant-guerre les plus rares et les plus faciles à collectionner, grâce à la combinaison de performances puissantes et d’une esthétique époustouflante.
2. Lancia Astura – 1931
La carrosserie Castagna de cette Lancia Astura est née sur un châssis Alfa Romeo, mais cette carrosserie élégante aurait été transférée à la demande de Benito Mussolini pour son fils cadet. La voiture a été utilisée en compétition, mais a connu une histoire mouvementée entre 1936 et 1956, date à laquelle elle a été acquise par Ronald “Steady” Barker, qui l’a ensuite confiée à un autre passionné pour qu’il la restaure.
Un V8 2,6 litres de 65 ch semble être un moteur modeste pour une voiture d’une telle beauté, mais son raffinement a été l’une des clés du succès de cette voiture.
3. Fiat 508 CS Berlinetta Aerodinamica – 1935
La Fiat 508 CS Berlinetta Aerodinimica montre comment un humble modèle grand public peut être transformé en l’un des coupés les plus accrocheurs. Lorsque Fiat a voulu se doter d’un coupé aérodynamique pour la compétition, il s’est inspiré de sa 508 Balilla, mais en utilisant le châssis CS de course. La Carrozzeria Speciale de la firme a fabriqué la carrosserie élégante et seulement 11 exemplaires ont été produits.
L’idée du coupé est née pour les Mille Miglia, où un coupé fermé offrait une meilleure protection contre les éléments qu’une voiture ouverte. Avec seulement 36 ch, la Fiat s’est avérée être une voiture de course pratique et a terminé deuxième de sa catégorie et 14th au classement général des Mille Miglia de 1936, conduite par Alberto Comirato et Lia Dumas, sa femme, connue sous le nom de “Reine des Mille Miglia”.
4. Cisitalia GS – 1946
La firme de Pierre Dusio a acquis à juste titre la réputation de construire de belles voitures de sport et nombre d’entre elles étaient dotées de carrosseries sveltes dessinées et créées par Pininfarina. Ces formes n’étaient pas seulement agréables à l’œil, elles s’avéraient également très efficaces pour fendre l’air et tirer le meilleur parti du modeste moteur 1,1 litre de 50 ch de la GS. Sous cette forme, la GS pouvait atteindre 169 km/h, tandis que les voitures préparées pouvaient atteindre 190 km/h.
Sous la carrosserie entièrement carénée, Pininfarina a utilisé un cadre multitubulaire pour réduire le poids au minimum, ce qui a contribué à améliorer les performances de la GS.
5. Lancia Aurelia B20 GT – 1951
Lancia a démarré sa gamme de coupés d’après-guerre avec le lancement de l’Aurelia B20 GT en 1951. Elle conservait le traditionnel radiateur vertical, tout en étant équipée de phares modernes entièrement alimentés, ce qui en faisait un coupé d’une simplicité et d’un goût délicieux. Les lignes épurées de la B20 sont l’œuvre de Ghia, mais c’est Pininfarina qui construit les carrosseries.
Au total, six séries d’Aurelia B20 ont été produites, soit 3424 voitures. Elle a connu un succès considérable en compétition à l’époque, aidée par un moteur V6 qui était le premier moteur de production de cette configuration.
6. Lancia Appia – 1956
La plupart des coupés Lancia Appia ont été fabriqués selon un dessin de Pininfarina, avec une forme distincte à trois caissons. Ces voitures utilisaient de l’acier pour leur carrosserie principale, mais avaient un couvercle de coffre en fibre de verre. D’autres carrozzeries ont également produit des coupés Appia, notamment Viotti, qui a fabriqué une voiture identique à celle de Pininfarina, Vignale et Zagato.
Les coupés Zagato Appia sont les plus sportifs et les plus bas dans leur design, avec plus qu’un soupçon du style de l’Aurelia B20 GT. Il existe quatre coupés Zagato basés sur l’Appia, la GTE étant la plus nombreuse avec environ 300 exemplaires construits.
7. Abarth 750 Zagato – 1957
Abarth a ensuite proposé pour cette voiture un moteur à double arbre à cames de 1,0 litre qui lui permettait d’atteindre une vitesse maximale de 193 km/h. Il n’est pas étonnant que ce petit coupé ait remporté une victoire de classe lors des Mille Miglia de 1957.
8. Alfa Romeo Giulietta SS – 1957
Alfa Romeo a étonné le monde entier en lançant la Giulietta SS en 1957 avec une carrosserie réalisée soit par Bertone, soit par Zagato. Le modèle Zagato est le plus rare des deux et présente un arrière carré, tandis que le modèle Bertone, sans doute encore plus joli, présente un arrière plus incliné. Quel que soit le modèle qui vous plaît, ces voitures sont incroyables à regarder et très performantes grâce à un moteur quatre cylindres de 1290 cm3 développant 106 ch et à une boîte de vitesses à cinq rapports sur les modèles les plus récents.
Grâce à sa forme glissante et à sa puissance, la Giulietta SS pouvait atteindre 190 km/h. Les 30 dernières voitures fabriquées étaient équipées de freins à disque pour s’assurer qu’elles pouvaient s’arrêter aussi facilement.
9. Maserati 3500GT – 1958
Alors que Vignale s’occupait de l’esthétique de la Maserati 3500 Spyder, le coupé a été confié à Touring, qui a fait un travail remarquable. C’est cette voiture qui a fait passer Maserati de la périphérie de la classe GT de luxe à son cœur, et le style parfaitement équilibré de la 3500GT en est l’élément central.
L’allure n’était pas seulement pour le spectacle, puisque la 3500GT était équipée d’un moteur à six cylindres en ligne de 3,5 litres développant 220 ch, capable d’amener cette belle GT à une vitesse de pointe de 233 km/h. Cette performance plaçait la Maserati dans le peloton de tête des coupés de l’époque en termes de performances et de design. Cela plaçait la Maserati dans le peloton de tête des coupés de l’époque en termes de performances et de design de carrosserie.
10. Ferrari 250GT SWB – 1959
L’élégante simplicité de la 250GT SWB découle des intentions de Ferrari en matière de sport automobile pour ce coupé compact. Pininfarina a été chargé du style et l’a parfaitement réussi, tandis que Scaglietti a construit la carrosserie. Des voitures de route et de course ont été fabriquées, la première avec un V12 de 3,0 litres de 240 ch et la seconde avec 280 ch. Les voitures de route ont été construites en acier pour la carrosserie, tandis que les voitures de course ont bénéficié de l’aluminium pour réduire le poids.
Outre son design extérieur presque parfait, la 250GT SWB a constitué un grand pas en avant pour Ferrari sur le plan technique en devenant la première de ses voitures GT à utiliser des freins à disque.
11. Lancia Flaminia Sport Zagato – 1960
Lancia a utilisé le châssis de la déjà très jolie Flaminia GT pour créer la version ultime de cette famille de voitures en demandant à Zagato de réaliser un coupé surbaissé. Le résultat n’est rien de moins que brillant, avec un air déterminé et plus que quelques allusions à la B20 GT dans sa forme arrière en forme de balancier, construite en aluminium.
Outre la forme générale, les détails de ce coupé sont ravissants, comme les poignées de porte affleurantes et les feux arrière encastrés. La Sport est devenue la Super Sport en 1964, lorsque Lancia a augmenté la cylindrée du moteur V6 original de 2,5 litres à 2,8 litres, portant ainsi la vitesse de pointe à 209 km/h.
12. Fiat 2300S Coupé – 1961
Parfois qualifié de “Ferrari du pauvre”, ce qualificatif suggère injustement que le coupé 2300S de Fiat n’était pas aussi beau que les voitures de la marque plus illustre. En soi, la 2300S était une voiture sensationnelle, dont la carrosserie était le fruit de la plume de Ghia. Il est impressionnant de voir à quel point le coupé est beau à côté de la berline plutôt terne sur laquelle il est basé.
La 2300S était également impressionnante à d’autres égards, comme le fait d’être vendue avec des vitres électriques de série. Elle était également équipée de freins à disque aux quatre roues, ce que Ferrari commençait tout juste à proposer sur ses voitures GT de l’époque.
13. Alfa Romeo Giulia TZ – 1963
Si l’apparence de l’Alfa Romeo Giulia TZ et de la Ferrari 250 GTO est similaire, c’est parce qu’elles ont toutes deux été conçues pour le sport automobile. Cependant, l’Alfa a été stylisée par Zagato, dont le nom signifie “tubolare Zagato”, ce qui décrit la méthode de construction et l’identité du constructeur. La TZ-2, plus extrême, a été la première Alfa Romeo à avoir une carrosserie en fibre de verre, produite à 10 exemplaires.
La puissance de la TZ provenait du moteur quatre cylindres de 1570 cm3 d’Alfa Romeo, réglé à 170 ch, ce qui correspondait à 241 km/h pour la TZ, un poids plume de 630 kg.
14. Iso Grifo – 1963
La Grifo ne s’est pas vendue aussi bien que la Rivolta précédente, mais elle a davantage contribué à placer le nom d’Iso parmi l’élite des constructeurs italiens de voitures hautes performances. Cela est dû en grande partie à la forme du coupé, dessinée par Giorgetto Giugiaro alors qu’il travaillait chez Bertone. En plus des coupés purs, Iso a construit huit Grifo avec deux panneaux de toit amovibles et 13 voitures à toit targa.
Sous l’apparence purement italienne de la Grifo se cachait un moteur V8 Chevrolet Corvette, d’abord de 5,4 litres, puis de 7,0 litres. Le plus gros moteur était censé permettre à la Grifo d’atteindre 274 km/h.
15. De Tomaso Vallelunga – 1964
Il semble incongru qu’une forme aussi délicate que celle de la De Tomaso Vallelunga ait un humble moteur de Ford Cortina caché sous le capot. Malgré cela, la Vallelunga est l’un des meilleurs coupés italiens grâce au style de Fissore et à sa carrosserie en aluminium.
La production est passée de cette entreprise à Ghia après seulement trois voitures, la carrosserie étant alors fabriquée en fibre de verre. Seules 55 Vallelunga ont été fabriquées, mais leur poids léger, leur forme élégante et les 135 ch du moteur Ford de 1500 cm3 leur permettaient d’atteindre 250 km/h.
16. Ferrari 275GTB – 1964
Le “B” dans le titre de la Ferrari 275GTB signifie Berlinetta pour décrire ce coupé, qui a été dessiné par Pininfarina et construit par Scaglietti. La plupart des voitures étaient construites avec des carrosseries en acier, l’aluminium n’étant utilisé que pour les portes, le capot et le coffre. Toutefois, les clients pouvaient payer un supplément pour que la forme complète soit réalisée en aluminium.
Une version “long nose” est arrivée en 1966, avec plus de puissance et une vitesse de pointe plus élevée. Aujourd’hui, les modèles 275GTB à carrosserie en alliage sont les plus convoités et peuvent atteindre des prix jusqu’à 50 % supérieurs à ceux des voitures à carrosserie en acier.
17. Lamborghini 350GT – 1964
Lorsque Ferruccio Lamborghini a décidé de construire ses propres voitures de sport de luxe, il s’est adressé directement à Touring pour créer la 350GT. Le résultat a été un succès immédiat et présente des lignes de coupé superbement épurées, avec très peu d’embellissements nécessaires en dehors de quelques garnitures chromées. La 350GT est facilement reconnaissable à ses phares rectangulaires, tandis que la 400GT, plus récente, est équipée de deux phares ronds et d’un moteur plus puissant.
La 400GT utilisait une version à empattement allongé du châssis de la 350GT, libérant de l’espace pour deux sièges arrière afin de faire de cette voiture plus tardive une GT à part entière, au prix d’une certaine pureté de ligne.
18. Lancia Fulvia Coupé – 1965
Il est difficile de croire que la Fulvia Coupé et sa sœur berline partagent la même base, bien qu’avec un plancher raccourci pour le modèle à deux portes. Là où la berline est sobre, le Coupé est une machine au style délicat qui ne partage aucun panneau de carrosserie avec la voiture à quatre portes. Le Coupé a été stylisé en interne par Piero Castagnero et il a fait du bon travail puisque le Coupé est resté en production jusqu’en 1977.
Il y a eu trois générations de Fulvia Coupé et le modèle ultime était la HF de rallye qui était équipée de portes, d’un capot et d’un coffre en aluminium, ainsi que de vitres en plexiglas pour gagner du poids. La HF était également équipée d’une version optimisée du moteur V4 de 1298 cm3 développant 87 ch, ce qui a permis à la voiture de remporter le championnat du monde des rallyes 1972 pour Lancia.
19. Lancia Fulvia Sport Zagato – 1965
Basé sur le coupé Lancia Fulvia, déjà incroyablement joli, le modèle Zagato a été considéré par certains comme un défi au niveau de l’apparence lorsqu’il a été lancé en 1965. Cependant, la combinaison de son titre exotique, de son design bas et de ses performances a séduit de nombreux acheteurs et Lancia a vendu plus de 6 000 exemplaires de ce modèle.
La Sport Zagato présente un certain nombre de détails stylistiques inhabituels, tels que le capot à ouverture latérale et la lunette arrière qui peut être ouverte électriquement sur quelques centimètres pour faciliter le refroidissement de l’habitacle. De plus, la roue de secours est accessible par un panneau situé derrière la plaque d’immatriculation arrière.
20. Fiat Dino – 1967
Une façon discrète de profiter du même moteur V6 que celui de la Ferrari 246 et de la Lancia Stratos, les coupés Fiat 2000 et centimètres 2400 Dino ont une allure légèrement musclée. Bien qu’elle partage le même ensemble mécanique que sa sœur Spider à toit ouvert, la carrosserie a été dessinée par Bertone, tandis que le cabriolet a été conçu par Pininfarina.
L’ancienne 2000 et la plus récente 2400 se ressemblent à première vue, mais seul le couvercle du coffre est directement interchangeable entre les deux. Le Dino Coupé est plus facile à trouver aujourd’hui, car il a été construit presque quatre fois plus de coupés que de cabriolets, avec 6068 Coupés contre 1583 Spiders.
21. Maserati Ghibli – 1967
Alors que Ferrari a fait appel à Pininfarina, Maserati a fait appel à Ghia pour la forme de la Ghibli, qui est l’œuvre de Giorgetto Giugiaro lorsqu’il travaillait pour le bureau de style. Le profil simple de la Ghibli lui confère un long capot et un pare-brise fortement incliné, bien que la perfection d’un look aussi net ait nécessité une grande retenue et que la Ghibli ait été conçue à l’origine comme une voiture à deux places. Cependant, les modèles de série étaient des 2+2.
Lorsque la production de la Ghibli s’est arrêtée en 1973, 1170 coupés avaient été construits.
22. Ferrari 365GTB/4 Daytona – 1968
La Daytona a marqué un grand changement dans le style des voitures routières de Ferrari, s’éloignant des courbes des voitures précédentes pour adopter un look beaucoup plus tranchant à l’approche de la fin des années 1960. Leonardo Fioravanti de Pininfarina est le designer responsable du profil en forme de dard de la Daytona. Les premières voitures avaient leurs phares derrière un nez en plexiglas transparent, tandis que les versions ultérieures étaient équipées de phares escamotables.
23. Fiat 130 Coupé – 1971
Aujourd’hui de nouveau apprécié pour ses proportions et son charme, le Fiat 130 Coupé était très différent de la 2300S qui l’avait précédé. Pininfarina a dessiné pour la 130 des arêtes nettes et ciselées, ainsi qu’une face avant bien mieux résolue que celle de la berline sur laquelle le coupé était basé.
Les dimensions généreuses du 130 Coupé en font un véhicule express à quatre places, aidé par un moteur V6 de 3,2 litres développant 165 chevaux.
24. Maserati Khamsin – 1973
La Maserati Khamsin a été la première voiture de série à être stylisée par Bertone sous la direction de Marcello Gandini. Il a donné à la Maserati à moteur avant à point d’entrée un profil cunéiforme et a utilisé des phares escamotables pour s’assurer que l’avant de la voiture restait bas et net. Malgré ses lignes élégantes, la Khamsin ne s’est vendue qu’à 421 exemplaires en neuf ans d’existence.
25. Lancia Gamma – 1976
D’une base de berline peu prometteuse, Lancia a tiré le Gamma Coupé pour donner au monde l’une des formes à deux portes les plus marquantes des années 1970. Le style est l’œuvre de Pininfarina, qui a raccourci l’empattement de la berline de 11,4 cm pour créer les bonnes proportions tout en conservant un habitacle confortable à quatre places.
La Gamma Coupé n’a été commercialisée au Royaume-Uni que deux ans après son lancement en Italie, et les acheteurs britanniques n’ont eu droit qu’au plus gros moteur à quatre cylindres à plat de 2,5 litres.
26. Ferrari 456GT – 1992
Le coupé quatre places 456 annonçait un retour à un style plus arrondi et plus doux pour Ferrari à l’aube des années 1990. Comme à l’accoutumée, le style est l’œuvre de Pininfarina, qui l’a parfaitement réussi.
Alors que certains la trouvaient un peu terne pour une Ferrari V12 à moteur avant, la 456 a résisté à l’épreuve du temps et a très bien vieilli, aidée par des proportions qui cachent très bien sa taille considérable. À son lancement, la 456, qui atteignait 310 km/h, était sans conteste la voiture à moteur avant la plus rapide que l’on pouvait acheter.
27. Lancia Hyena – 1993
La Lancia Hyena respire le style italien et l’agressivité grâce à ses dimensions compactes et à son allure qui rappelle la Fulvia Zagato. Cependant, cette voiture a été commandée à Zagato par Lusso Service Holland et construite sur la plate-forme Delta Integrale. Vingt-cinq Deltas ont été expédiées en Hollande, où les intérieurs et les carrosseries ont été retirés avant que les châssis nus ne soient envoyés à Zagato pour être transformés en coupé Hyena.
Elles étaient ensuite renvoyées à Lusso pour la finition. Pesant 200 kg de moins qu’une Integrale, la Hyena offrait le 0-100 km/h en 5,4 secondes avec le même moteur de 2,0 litres et la même transmission à quatre roues motrices.
28. Fiat Coupé – 1994
Chris Bangle est généralement associé aux voitures BMW à surface flamboyante du début des années 2000, mais il a également été le styliste du coupé Fiat de 1994 lorsqu’il travaillait au Centro Stile de Fiat. Son projet l’a emporté sur une proposition concurrente de Pininfarina, mais c’est la société de design italienne qui a ensuite construit la voiture. Bien qu’elle soit basée sur le plancher de la Tipo, vous ne le sauriez jamais à en juger par l’allure de son capot à clapet qui laisse les phares en place lorsqu’il est relevé.
D’autres améliorations esthétiques ont été apportées au Coupé, notamment les passages de roues réduits, les feux arrière encastrés et les poignées de porte dissimulées dans le pilier B pour donner un aspect plus épuré.
29. Alfa Romeo GTV – 1995
Pininfarina a imaginé une forme inhabituelle mais superbe pour l’Alfa Romeo GTV et sa sœur Spider à toit ouvert. Le profil cunéiforme est souligné par une profonde entaille qui va de la lunette arrière au passage de roue avant, tout en laissant de l’espace à l’intérieur de la voiture pour quatre personnes.
La forme a également trouvé un espace pour la traditionnelle calandre Alfa, sans que cela ne soit en contradiction avec les lignes acérées. À l’arrière de la GTV, la forme de Pininfarina tire parti de la queue tronquée pour offrir un volume de coffre décent, tandis que la fine bande lumineuse ajoute encore à l’attrait visuel.
30. Maserati 3200GT – 1998
Après l’ère anguleuse de la Biturbo, la 3200GT était un retour bienvenu aux courbes et aux lignes arrondies. Même les feux arrière étaient incurvés, avec leur désormais célèbre design en “boomerang” qui distinguait la 3200GT de son successeur, la 4200. La forme est l’œuvre d’Italdesign sous l’œil attentif de Giorgetto Giugiaro.
L’équilibre de l’apparence de la 3200GT se traduit par le fait qu’elle offre un habitacle complet à quatre places et un grand coffre, tout en paraissant parfaite sous tous les angles.
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